💥 Vous risquez de ne plus mâcher de chewing-gum après avoir lu ceci |
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Chers abonnés Nutristore,
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✍️ Journaliste scientifique, auteur de 20 livres de vulgarisation dont de nombreux best-sellers, fondateur de LaNutrition.fr, Thierry est membre de l’American Nutrition Association depuis 25 ans.
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Chères amies, chers amis,
C’est une étude surprenante qui a été présentée le mois dernier au congrès de l'American Chemical Society (ACS). Elle met en lumière une source inattendue de microplastiques dans notre quotidien : le chewing-gum.
Comme c’est le cas deux fois par mois dans 3 minutes nutri, je vais partager avec vous cette découverte et vous dire comment en tirer des conclusions pratiques pour votre santé.
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🍬 Le chewing-gum : une source insoupçonnée de microplastiques |
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Des chercheurs de l'Université de Californie à Los Angeles (UCLA) ont mené une étude pilote sur différentes marques de chewing-gums, qu'ils soient d'origine naturelle ou synthétique. Leur constat ? Chaque chewing-gum libère en moyenne 100 particules de microplastiques par gramme dans notre salive. Pour un gros chewing-gum (environ 6 grammes), cela peut représenter jusqu'à 3 000 particules !
« Les scientifiques ne savent pas encore si les microplastiques sont dangereux pour nous, prévient Sanjay Mohanty, l’un des auteurs. Il n'y a pas d'essais cliniques sur l'humain. Mais nous savons que nous sommes exposés aux plastiques dans notre vie quotidienne. »
De fait, si on connait encore mal l’impact réel des microplastiques sur la santé humaine, les études sur des modèles animaux et cellulaires, ainsi que les études épidémiologiques suggèrent que les microplastiques et les nanoplastiques pourraient induire des réponses inflammatoires et un stress oxydatif, en particulier dans le système digestif et respiratoire. Ces réactions pourraient favoriser l’apparition de maladies inflammatoires chroniques. |
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🧪 Des résultats qui défient les prédictions |
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Contrairement à ce que l'on pourrait penser, les chewing-gums d’origine naturelle (fabriqués à partir de résines végétales) ne sont pas épargnés par le problème des microplastiques. L'étude révèle qu'ils libèrent autant de microplastiques que leurs homologues synthétiques, et contiennent les mêmes polymères : polyoléfines, polyéthylène téréphtalates, polyacrylamides et polystyrènes. |
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⏱️ Un facteur clé : le temps de mastication |
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Si vous êtes amateur de chewing-gum, voici une information intéressante : près de 94% des particules de plastique sont libérées dans les 8 premières minutes de mastication, avec une majorité dans les 2 premières minutes. Ce n'est pas la salive qui dégrade le plastique, mais l'action mécanique de la mastication qui en détache des fragments.
Lisa Lowe, autre auteure de la publication suggère donc une astuce simple : « Si vous souhaitez réduire votre exposition potentielle aux microplastiques provenant des chewing-gums, mâchez un seul morceau plus longtemps au lieu de le remplacer trop tôt par un nouveau. » |
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🔍 Ce que cela signifie pour notre santé |
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On estime que nous ingérons des dizaines de milliers de particules de microplastiques chaque année via nos aliments et boissons ; le chewing-gum pourrait significativement augmenter cette quantité. Une personne qui consomme 160 à 180 chewing-gums par an avale environ 30 000 microplastiques supplémentaires, jugent les chercheurs.
Il est important de noter que cette étude n'a pu identifier que les particules d'au moins 20 micromètres. Des particules plus petites, voire nanométriques, sont probablement présentes mais n'ont pas pu être détectées avec les techniques utilisées. |
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đź’ˇ Que faire de cette information ? |
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Comme toujours, je vous propose des implications concrètes de cette découverte :
Modération : Si vous êtes adepte du chewing-gum, peut-être est-il temps de réduire votre consommation ou de prolonger le temps de mastication d’une même dragée.
Environnement : Les plastiques libérés dans la salive ne représentent qu'une petite fraction du plastique contenu dans le chewing-gum. Soyez donc attentif à l'environnement et ne le jetez pas n'importe où : un chewing-gum abandonné constitue une source de pollution plastique.
Alternatives : Privilégiez d'autres moyens pour rafraîchir votre haleine ou satisfaire votre envie de mâcher (menthe fraîche, graines de fenouil, etc.).
En tant que scientifiques et consommateurs éclairés, gardons à l'esprit que nous découvrons chaque jour de nouvelles sources d'exposition aux microplastiques. Sans céder à la panique, restons vigilants et faisons des choix conscients.
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Source :
Chewing gum can shed microplastics into saliva, pilot study finds. Communiqué de presse de l’American Chemical Society, 25 mars 2025. |
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