Et si les accords de Minsk avaient été respecté ? Et si François Hollande pour la France et Angela Merkel pour l’Allemagne n’avaient pas joué double jeu en se disant garants de l’application de ces accords tout en réarmant indirectement l’Ukraine et en acceptant d’être les supplétifs de la CIA afin de provoquer un conflit armé contre la Russie ?
Et si l’Union européenne s’était élevée contre les bombardements des populations civiles du Donbass, pendant dix ans, par les armées ukrainiennes, dont le régiment « Azov » ?
Et si les cliques d’Obama, des Clinton, de Bill et de George n’avaient volé l’élection présidentielle de 2020 à Donald J. Trump ? Pensez-vous que nous en serions là ? Pensez-vous que nous serions au bord d’une guerre contre la Russie ?
Imaginez une avenue Adolf Hitler à Berlin…
Stepan Andriïovytch Bandera a créé le 25 février 1941 la « Légion ukrainienne » afin de combattre les troupes soviétiques aux côtés des troupes nazies en Ukraine, alors sous commandement de la Wehrmacht.
Toutefois, cette Légion ne se contenta pas de combattre les soldats soviétiques, puisque ses hommes participèrent du 1er au 6 juillet 1941 au pogrom des Juifs à Lviv et qu’à la fin de l’automne 1941, ils participèrent au massacre d’entre 150 000 et 200 000 Juifs, sur le territoire du Reichskommissariat Ukraine.
Eh bien, ce Stepan Andriïovytch Bandera possède une avenue à son nom à Kiev et les hommes du régiment « Azov » se disent « bandéristes ».
Cela ne semble poser aucun problème aux gouvernements occidentaux et à l’OTAN qui continuent à nous faire croire qu’ils défendent la « démocratie »… Mais, quelle « démocratie » ? Celle défendue à l’époque par Stepan Andriïovytch Bandera ?
Les propos « délirants et paranoïaques » de l’Éborgneur en chef des Gilets Jaunes, Emmanuel Macron
« D'ici à quelques années, il faut s'apprêter à ce que la Russie attaque les dix pays [pays dont les représentants participaient le 26 février 2024 à la Conférence de soutien à l’Ukraine organisée à Paris] (...) Nous sommes au moment d'un sursaut qui est nécessaire de notre part à tous », déclara la Grande faucheuse des EHPAD, Emmanuel Macron, en ouverture de la Conférence.
Ce sont des propos qu’il ne faut pas hésiter à qualifier de « délires paranoïaques », tant ils ne semblent avoir aucun lien, d’aucune sorte, avec la réalité des relations internationales et des intentions des dirigeants russes.
Je précise que ce sont les propos d’Emmanuel Macron que je qualifie ainsi, je ne porte pas un diagnostic psychiatrique sur Emmanuel Macron qui cherche à nous faire peur et à nous conditionner à une décision qu’il a sans doute déjà prise : que les armes et troupes françaises aillent combattre les armées russes en Ukraine.
Le président du gouvernement Slovaque, Robert Fico dit les choses telles qu’elles sont…
Robert Fico vient de déclarer à Paris (le 26 février 2024) au sujet de la réunion de « soutien » à l’Ukraine organisée par Emmanuel Macron ce jour à Paris : « Pour moi, la réunion d’aujourd’hui confirme que la stratégie de l’Occident a complètement échoué en ce qui concerne l’Ukraine. Néanmoins, je veux arriver à cette réunion préparée de manière constructive. Même si les sujets de discussion que nous avons abordés me font froid dans le dos. » Un certain nombre d’États membres de l’OTAN et de l’UE envisagent d’envoyer bilatéralement des troupes en Ukraine. Nous procédons à une évaluation de la sécurité de ces propositions et nous ne pouvons pas empêcher un État membre de l’UE ou de l’OTAN de conclure un tel accord bilatéral avec l’Ukraine. De même, nous disons que cela ne remplirait pas l’objectif attendu, qu’il y aurait une certaine pression sur le président de la Fédération de Russie et l’administration russe et que certaines concessions seraient faites. Au contraire, nous pensons qu’une telle décision conduira à une énorme escalade des tensions. »
L’OTAN (et sans doute Emmanuel Macron) veut que des F-16 et des missiles longues portées frappent le territoire russe
« L’OTAN a donné à l’Ukraine la permission de frapper des cibles en Russie avec des avions à réaction F-16 qui seront bientôt livrés », a déclaré récement Jens Stoltenberg, secrétaire général de de l’OTAN. »
Vladimir Poutine prévient : « Vous n’aurez même pas le temps de cligner des yeux… »
« Si l’Ukraine rejoint l’OTAN et tente de ramener la Crimée par la voie militaire, cela signifie que les pays européens seront automatiquement entraînés dans un conflit de guerre avec la Russie. » Les potentiels de l’OTAN et de la Russie sont incomparables. Nous le comprenons. Mais nous comprenons également que la Russie est l’un des principaux États nucléaires. Et grâce à certains composants modernes, il en surpasse même beaucoup. » Il n’y aura pas de gagnants. Et vous serez entraînés dans ce conflit contre votre gré. » Vous n’aurez même pas le temps de cligner des yeux lorsque vous exécuterez l’article 5. »
Nous voilà prévenus.
Vive la paix, vive la vie et vive la liberté !
Patrick Ledrappier Président co-fondateur Libre Consentement Éclairé
PS 1 : L’article 5 de l'Organisation du Traité de l'Atlantique Nord (OTAN) est l'un des éléments centraux de ce traité de défense collective, signé le 4 avril 1949. Cet article établit le principe selon lequel une attaque armée contre un ou plusieurs membres de l'OTAN est considérée comme une attaque contre tous les membres : « Les parties conviennent qu'une attaque armée contre l'une ou plusieurs d'entre elles survenant en Europe ou en Amérique du Nord sera considérée comme une attaque dirigée contre toutes les parties, et en conséquence elles conviennent que, si une telle attaque se produit, chacune d'elles, dans l'exercice du droit de légitime défense, individuelle ou collective, reconnu par l'article 51 de la Charte des Nations Unies, assistera la partie ou les parties ainsi attaquées en prenant aussitôt, individuellement et d'accord avec les autres parties, telle action qu'elle jugera nécessaire, y compris l'emploi de la force armée, pour rétablir et assurer la sécurité dans la région de l'Atlantique Nord. » Toute attaque armée de cette nature et toute mesure prise en conséquence seront immédiatement portées à la connaissance du Conseil de sécurité. Ces mesures prendront fin quand le Conseil de sécurité aura pris les mesures nécessaires pour rétablir et maintenir la paix et la sécurité internationales. » |