A sa sortie de l’Ecole Supérieure de Commerce d’Angers, Eric Martin choisit l’agroalimentaire, « un peu parce que mon père travaillait déjà pour l’agriculture » confie-t-il. Après sa coopération militaire en Allemagne chez 3A/Boncolac, il enchaine les expériences de commercial dans plusieurs entreprises agroalimentaires, d’abord à l’export puis sur le marché intérieur. C’est en 2017 qu’il intègre les Ateliers de Provence, une entreprise de Vaucluse qui produit des pâtes fraiches bio sous la marque Coquelicot Provence, dont il a connu le dirigeant quelques vingt ans plus tôt dans une autre entreprise du secteur agro-alimentaire. A ce poste il est chargé de la stratégie commerciale, du développement des nouveaux produits et de l’animation des forces de vente. « Les clients vont des réseaux de distribution spécialisée bio à la grande distribution, en passant par les conserveurs mais aussi la restauration scolaire dont la marché s’avère aujourd’hui très porteur » explique-t-il. « Cela demande de sentir l’évolution des marchés, d’être toujours à l’écoute des besoins et d’utiliser les bons leviers vis-à-vis des acheteurs » poursuit-il avant d’ajouter que « même si les acheteurs ne sont pas toujours faciles et qu’il faut une bonne résistance au stress, j’aime ce métier pour la diversité de ses activités, la variété des problématiques à résoudre et la multitude des contacts ». Pour finalement conclure, « dans une petite entreprise, on voit très vite les effets de ses actions. Sans compter que dans le bio, on a le sentiment de faire quelque chose d’utile qui va dans le sens de l’histoire ». |