n°96

Ils recrutent avec Jobagroalimentaire

Mademoiselle Desserts, l’entreprise qui veut que ses collaborateurs soient heureux au travail

Avec 7 sites et 1400 salariés en France, Mademoiselle Desserts est le fournisseur des meilleures pâtisseries aux professionnels de la Grande Distribution et de la Restauration Hors Foyer. Afin d’accompagner la croissance interne, mais aussi externe par le jeu des acquisitions, l’entreprise recrute en permanence (près de 200 postes chaque année), principalement dans les métiers de la production ; conducteurs de ligne, techniciens de maintenance, chefs d’équipe, caristes, agents logistique, mais aussi des informaticiens.

Des initiatives intéressantes ont été prises pour attirer les talents : « On a beaucoup travaillé notre marque employeur, mis au point un CV inversé, institué une politique de cooptation en interne, sans oublier les mini vidéos de nos collaborateurs à leur poste de travail pour donner sur notre site des informations sur nos métiers », explique Christine Cuny, la DRH, avant de dresser le portrait des profils recherchés par l’entreprise :  « Nous recrutons aussi bien des débutants que des expérimentés et formons de nombreux apprentis, car nous recherchons avant tout des personnalités, qui partagent nos quatre valeurs qui sont la bienveillance, l’audace, le plaisir et l’engagement. Nous voulons des personnes qui s’inscrivent dans la durée et qui pourront évoluer dans l’entreprise. Les compétences techniques viennent au second plan car de toute façon nous pouvons les développer par la formation interne sur chacun de nos sites ». 

Pour séduire les candidats aujourd’hui particulièrement soucieux de la qualité de vie au travail et en attente d’un comportement écoresponsable irréprochable de leur futur employeur, Mademoiselle Desserts ne manque pas d’arguments : « Nous venons d’obtenir le prix du « meilleur employeur 2023 » et nous avons la certification « B corp » qui atteste de nos engagements dans le domaine sociétal et en matière d’environnement.  Très rares sont les entreprises certifiées BCorp et encore plus dans l’industrie agroalimentaire », ajoute en effet Christine Cuny qui avoue que l’entreprise est particulièrement fière de ces distinctions qui reconnaissent ses efforts pour que les salariés soient heureux au travail.

Ils créent des emplois

La Société Bretonne de Volaille (SBV), propriété du groupe LDC, leader français de la volaille, recrute, notamment pour son site du Bignan (56), des salariés et recherche une centaine de saisonniers pour l’été et une cinquantaine pour la fin de l’année.

Le site SOCOPA de Cherré-Au (Sarthe) a commencé la préparation de sa campagne estivale et recrute 200 personnes, sans nécessaire expérience. Par ailleurs l’entreprise rappelle qu’elle recrute tout au long de l’année de futurs CDI, dont certains peuvent être formés en son sein.

Tendriade, l’entreprise d’abattage et de transformation spécialisée dans la viande de veau, recrute pour son site de Chateaubourg (35) sur tous les profils (des opérateurs polyvalents non qualifiés, des bouchers, des étudiants pour les emplois saisonniers (opérateurs polyvalents non qualifiés, des bouchers, des étudiants pour les emplois saisonniers…).

Parcours – carrière

Cyril Bertrand, directeur du CRITT (Centre Régional d’Innovation et de Transfert de Technologie) Agroalimentaire Sud

Motivé par les sciences du vivant et plus particulièrement le végétal, mais sans objectif professionnel précis, Cyril Bertrand intègre l’ENSAIA de Nancy. Il réalise son stage de 3ème année au Groupe de Recherche en Agriculture Biologique (GRAB) d’Avignon qui le recrute à sa sortie de l’école en tant qu’ingénieur expérimentation. « Le groupe conduisait des recherches sur les fruits et légumes, la vigne et les plantes aromatiques.

Son travail sur l’optimisation des pratiques culturales pour produire des aliments de qualité rejoignait mes profondes motivations et ne pouvait que m’intéresser », explique-t-il. Au bout de trois ans, il prend la direction du centre avec sa dizaine de chercheurs. Au cours des 7 années à ce poste, pendant lesquelles il découvre le management, la gestion et la stratégie R&D, il dirige le projet de construction d’une station d’expérimentation destinée à doter le GRAB de ses propres serres et parcelles : « une belle expérience » juge-t-il aujourd’hui. 

En 2007, désireux d’évoluer vers des activités de conseil et de formation, il postule à la direction du CRITT Agroalimentaire Sud et voit sa candidature retenue. « Passer de l’agriculture à l’agroalimentaire et œuvrer dans le conseil, la formation et le transfert de technologies aux entreprises étaient pour moi le double attrait de cette nouvelle responsabilité », commente-t-il, avant d’ajouter : « Avec mon équipe d’experts, on travaille au service de 350  entreprises de la région et dans les domaines les plus divers : l’organisation, la performance industrielle, la R&D, la sécurité des aliments, et de plus en plus la réduction des impacts environnementaux de l’activité agroalimentaire ». Autant de sujets qui nécessitent d’être toujours en quête des évolutions et de réfléchir au futur. 

Cyril Bertrand est aussi un adepte du travail en réseau avec les autres structures agroalimentaires régionales et nationales. Il contribue effet activement à la dynamique Food’in Provence-Alpes-Côte d’Azur (qui fédère l’ARIA, l’IFRIA et le CRITT) et à la dynamique nationale de l’ACTIA et de l’AFCRT. Toujours pour mieux accompagner les IAA de la région…

A l'école de l'IAA

Nipas, une formation adaptée aux entreprises agroalimentaires

Cette licence professionnelle Nutrition Innovations en Produits Agro-alimentaires et Santé (NIPAS) est proposée par l’Université Grenoble Alpes en collaboration avec le lycée Valentin Bourg-lès-Valence.  Elle porte sur l’innovation agroalimentaire et la santé nutritionnelle. L’objectif est de former des cadres techniques capables de conduire des projets de mise en place de produits agroalimentaires innovants. Les métiers visés sont les suivants : assistant–ingénieur en fabrication de produits, technicien en nutrition, chargé de mission en valorisation des produits, assistant R&D en produits agroalimentaires…

La formation, qui dure un an, se déroule en apprentissage ou sous contrat de professionnalisation, avec 15 semaines à l'université de Valence, alternées avec le stage en entreprise (5 périodes de 3 semaines). Elle est ouverte aux titulaires d’un diplôme bac +2 en sciences de la vie (BTSA, DUT/BUT Génie Biologique…).

Ressources humaines

Pourquoi recruter si c’est pour maltraiter les talents ?

Avec les confinements et le travail à distance, la crise sanitaire a plutôt exacerbé les problèmes de management dans les entreprises. Même si la grande majorité d’entre elles a su s’adapter au nouveau contexte et prendre les mesures appropriées pour maintenir une bonne ambiance de travail, beaucoup ont vu se dégrader les relations managers/salariés, au point de pouvoir parler dans certains cas de maltraitance. « Les organisations ont en effet une capacité étonnante à démotiver les salariés, voire à les maltraiter et les faire fuir quand les problèmes de management s’accumulent. Un paradoxe, alors que les collaborateurs ne taisent plus leurs attentes, notamment vis-à-vis de leurs managers », explique un article de MONSTER qui analyse les ressorts de la maltraitance au travail et esquisse le portrait du bon manager.

Informations sociales

L’essentiel de la loi sur les retraites en 8 points

La loi de financement rectificative de la sécurité sociale publiée le 15 avril dernier contient la réforme des retraites qui a fait l’actualité des dernières semaines. L’essentiel des dispositions figure dans une infographie réalisée par les Editions Législatives Lefebvre Dalloz. Cette synthèse comprend 8 points,

  • L’objectif d’économies de la réforme.
  • Les solutions retenues (dont le report d’âge). 
  • Les mesures de justice sociale (petites retraites, congés parentaux, aidants familiaux).
  • Les adaptations sur les départs anticipés et les carrières longues.
  • Les mesures sur la pénibilité et l’usure professionnelle.
  • La retraite progressive et le cumul emploi-retraite.
  • Les mesures sur les régimes spéciaux.
  • Le régime social des indemnités de rupture conventionnelle.

L’application de ces mesures interviendra le 1er septembre prochain.

Actualités

En prologue à la présentation de sa stratégie pour l’alimentation, la nutrition et le climat par le gouvernement, des associations de protection de l’environnement, de défense des consommateurs et de santé, lui ont adressé une lettre ouverte appelant à réguler plus strictement le secteur agroalimentaire. Parmi les mesures demandées : encourager la consommation de fruits et légumes frais, pousser à la baisse de celle de viande, de produits laitiers, trop gras et trop sucrés, obligation du Nutri-score…

Sous la pression du Ministère de l’Economie, 75 géants de l’agroalimentaire ont accepté d’anticiper la renégociation de leur prix avec la distribution afin de baisser l’inflation sur leurs produits de grande consommation en réduisant leurs marges. Davantage impactées par la hausse des coûts de production, les PME et TPE sont exemptées de cette avance du calendrier de négociation.

Une récente étude du cabinet EY révèle que, si la France peut se réjouir d’être le pays le plus attractif d’Europe pour les investissements étrangers, elle ne le peut pas pour le nombre d’emplois créés ; 33 emplois créés en moyenne en France contre une soixantaine en Allemagne et au Royaume Uni.

Vient de paraître

Le beurre et l’argent du beurre

Ainsi pourrait-on résumer cette très récente étude de l’Apec sur les préférences des jeunes cadres entre le salariat et le travail en mode freelance. En effet si l’on considère que,

  • la quasi moitié des moins de 35 ans interrogés dans cette étude trouve plus d’inconvénients dans le salariat que d’avantages, 
  • que 8 sur 10 placent les aspects protecteurs (salaire, congés payés, protection sociale…) en tête des avantages du salariat, 
  • que seulement 15% préfèreraient être indépendants,
  • et que 37% seraient prêts à renoncer au salariat à condition d’en garder les avantages et de trouver la flexibilité, la participation aux décisions et l’absence de hiérarchie dont ils rêvent, 

… alors oui, les jeunes qui opteraient volontiers pour l’indépendance veulent, comme l’affirme un article de Cadremploi, « le beurre de l’indépendance et l’argent du beurre du salariat ». Et l’article de conclure que, puisque les jeunes souhaitent les avantages du « freelanciat » cumulés à ceux du salariat, il revient aux entreprises d’en tenir compte si elles veulent relever le défi de la pénurie de candidats.

Salons / Jobdating

Journées Nationale de l'Agriculture

Du 16 au 18 juin 2023

Pour en savoir plus

 

Journées Nationale de l'Agriculture à Orléans

Du 16 au 18 juin 2023

Pour en savoir plus

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Rédacteur : Philippe PELVET
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