n°94

Ils recrutent avec Jobagroalimentaire

Ils recherchent un technicien de maintenance

Dans une entreprise agroalimentaire, le technicien de maintenance intervient en cas de panne d’un équipement. Mais surtout pour assurer le bon état de fonctionnement de l’outil de fonctionnement, il a la responsabilité de la maintenance préventive. Il participe également aux travaux de modification et d’évolution des équipements (tests, mises au point, essais de fonctionnement…). Parmi les qualités requises, le sens de l’observation, la rigueur, la méthode et la gestion de l’imprévu sont essentiels. Les compétences nécessaires sont multiples : automatisme, électricité, pneumatique, informatique, froid climatisation. Le métier est accessible après un Bac Pro ou un BTS spécialisés et pour ceux qui souhaitent avoir plus de responsabilités la formation peut être complétée par une Licence Pro ou une Ecole d’ingénieurs. Sur le marché du travail, le manque de techniciens de maintenance est particulièrement important car ils sont très demandés par les entreprises, si bien qu’elles éprouvent de grandes difficultés pour en recruter.

Ils créent des emplois

L’usine de conserverie de légumes Kerlys (Locoal Mendon – 56), propriété du groupe Mousquetaire, a organisé une journée portes ouvertes fin mars car elle recherche 70 à 80 personnes, dont 40 opérateurs de production ainsi que des conducteurs de machines et de lignes.

La biscuiterie Saint Michel (Avranches – 50) recherche des conducteurs de ligne de fabrication ou de conditionnement, des opérateurs de production, des caristes…

La start-up Umiami rachète une partie du site Knorr pour produire en Alsace des alternatives végétales à la viande et recrute une soixantaine de personnes.

La coopérative agricole et agroalimentaire Euralis (Lescar – 64)  recrute des opérateurs agroalimentaires, des animateurs de ligne et des conducteurs de machine sur des contrats de minimum huit mois. 

Parcours – carrière

Christophe Cally, responsable de production à la SAS CHB

Avant de parvenir à ce poste de responsabilité aux Cochonnailles du Haut-Bois, une entreprise d’Eure et Loire qui fabrique et commercialise une large gamme de produits de charcuterie, Christophe Cally a gravi tous les échelons de l’entreprise. Son CAP de charcutier-traiteur en poche, il y entre comme simple charcutier, passe à la saucisserie, puis aux expéditions et même aux livraisons. En 1996, à l’arrivée d’un nouveau repreneur de la société, il se voit proposer la fonction de responsable de production, une création de poste. « J’avais 33 ans, et, de simple ouvrier, je me suis retrouvé à devoir manager des personnes avec lesquelles j’avais travaillé et parfois plus âgées que moi. Cela n’a pas toujours été facile », avoue-t-il, tout en reconnaissant que le fait d’avoir connu plusieurs postes dans l’entreprise a facilité sa prise de fonction.

Aujourd’hui Christophe Cally pilote une équipe d’une cinquantaine de personnes. Pour lui, le management se résume à des choses simples : « Il faut savoir parler au personnel, trouver des solutions à leurs problèmes et savoir donner un coup de main s’il manque du personnel », explique-t-il. De même qu’il n’hésite pas à définir sa fonction comme une fonction de surveillance, dans laquelle les 2/3 du temps se passent au bureau et le reste au laboratoire. 

Sa réussite, il la doit à plusieurs qualités qui lui paraissent essentielles. « Il faut être volontaire, courageux et être capable de s’adapter en permanence. Il faut aussi savoir ne pas trop compter ses heures. En fait ce sont des qualités qui viennent d’autant plus facilement que l’on aime son travail », indique-t-il en guise de conseils à des jeunes qui souhaiteraient faire carrière comme lui dans l’agroalimentaire.

A l'école de l'IAA

L’Ecole d’Ingénieurs de Purpan et la Toulouse School of Management lancent un nouveau master en Management des organisations agroalimentaires durables. L’objectif est de former des étudiants capables de manager des systèmes agroalimentaires « avec conscience et responsabilité ». La formation dure un an et est ouverte à une trentaine d’étudiants de tous horizons.

La licence professionnelle Food Business par apprentissage de l’Ecole Supérieure des Techniques de Biologie Appliquée (ESTBA) de Paris est une formation qui prépare, après un cursus Bac +2 (scientifique ou commercial), aux métiers du commerce, et notamment du e-commerce, (chef de secteur, technico-commercial en B to B, assistant marketing…) dans les IAA et dans la distribution agroalimentaire. Elle a pour objectif la maitrise des circuits de distribution et des filières agroalimentaires. Elle peut constituer un tremplin pour poursuivre ses études en master

Ressources humaines

Chez InVivo, la norme est 50 ou 60% du temps en télétravail.

Confronté à une vive compétition sur les métiers de premier niveau, notamment en production et en vente, le groupe coopératif a décidé d’améliorer son attractivité. Pour cela, un accord, négocié avec les partenaires sociaux pendant le confinement, a permis de passer les collaborateurs en télétravail à 50% dès leur retour post-confinement. L’accord prévoit également la réalisation périodique d’un sondage auprès du personnel afin de le consulter sur son degré de satisfaction dans ce nouveau contexte. Il propose aussi une offre innovante de bien-être physique et de qualité de vie au travail, grâce à l’intervention d’un partenaire de prévention santé s’inspirant des pratiques du sport de haut niveau. Enfin, InVivo a signé un accord sur l’égalité et la diversité, et mis en place une politique d’encouragement de la promotion interne, de l’égalité des chances, de la formation et du contrôle des niveaux de salaires. Toutes ces actions sont expliquées par le Directeur Général en charge des Ressources Humaines dans un article du n°3009 de Tribune Verte.

Informations sociales

L’index senior

Souvent évoqué à l’occasion du projet de réforme des retraites, l’index senior n’en finit pas de faire débat. Mais de quoi s’agit-il exactement ? 

Il s’agit d’un document que devraient remplir les entreprises et qui permettrait de connaitre leur taux de salariés seniors (55-64 ans). Il serait obligatoire et pourrait faire l’objet de sanctions financières en cas de refus d’une entreprise de le produire. Sa mise en œuvre serait progressive en commençant par les grandes entreprises pour l’imposer à terme aux plus petites. 

Son objectif est de lutter contre la faible employabilité des seniors dans les entreprises, en les positionnant au regard d’un index public référence, ce qui devrait les inciter à améliorer leur taux d’emploi des seniors. Le patronat y voit une contrainte supplémentaire susceptible de freiner les entreprises, tandis que les syndicats de salariés doutent de l’efficacité de la mesure.

Actualités

Bien que souffrant pendant longtemps d’une mauvaise image, l’apprentissage n’en finit pas de séduire les jeunes. Lors des trois dernières années le nombre de contrats a plus que doublé et l’objectif est d’atteindre le millions d’apprentis d’ici 2027. Indiquons que 63% des contrats concernent des formations bac +2 ou plus, et que 50% sont signés par des entreprises de moins de 50 salariés Ce résultat est le fruit de la politique incitative des pouvoirs publics avec des aides massives en faveur des entreprises.

Le Gouvernement a annoncé un vaste plan de soutien à l’industrie agroalimentaire. Face aux fortes tensions conjoncturelles que vivent les IAA, il s’agit de renforcer la compétitivité et la souveraineté du secteur tout en accélérant les transitions énergétiques, écologiques et environnementales. Le plan comprend des soutiens à la trésorerie, à la modernisation et à l’export.

Une proposition de loi, nommée « Egalim 3 », visant à corriger le déséquilibre dans les relations entre les IAA et la grande distribution a été adoptée. Ce texte met fin à la possibilité pour les grandes enseignes de continuer à commander des produits à l’ancien tarif, tant qu’aucun accord sur les prix n’a été obtenu à l’issue de la négociation annuelle.

Vient de paraître

Focus sur les rémunérations dans l’agroalimentaire pour 2023 en France (article Manageria)

Réalisé par Manageria, un cabinet de recrutement spécialiste de l’agroalimentaire, ce focus est en fait une synthèse de deux études effectuées par l’Apec et C&B Alternative sur la rémunération des cadres et la position des métiers de l’agroalimentaire au sein des métiers de l’industrie en général.

Le moindre mérite de ce travail n’est pas de tordre le cou à cette contrevérité qui veut que les IAA rémunèrent systématiquement moins bien que les autres industries. Si cela est vrai pour certains postes, cela est loin de l’être pour d’autres. On y apprend en effet que les métiers de direction commerciale et de direction marketing sont significativement mieux rémunérés dans l’agroalimentaire. Idem pour les métiers de la logistique, les postes de cadres de maintenance et de direction industrielle. Par contre, de nombreux autres métiers de cadres accusent un retard certain ; ingénierie en production industrielle, fonctions cadres opérationnelles en ventes ou gestion de produits, chefs de projets en R&D…

Et l’article de conclure : « Même s’il lui reste du chemin à parcourir, la filière agroalimentaire a pris conscience de la nécessité de revaloriser certaines fonctions pour contribuer de manière concrète à son attractivité et donc à sa compétitivité ».

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Rédacteur : Philippe PELVET
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