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...des contrôleurs qualité en agroalimentaire

Également nommé auditeur qualité, ce métier, qui s’exerce sur le terrain, dans des entreprises industrielles ou des prestataires, consiste à assurer le contrôle qualité sur toute la chaine de production. Vérifier les caractéristiques physiques et chimiques du produit par des prélèvements et des tests, s’assurer du bon respect des normes et des règlementations en vigueur, faire face aux non-conformités, mais aussi être attentif à l’hygiène des locaux et des personnes, sont ses missions. Cela nécessite d’être autonome, pointilleux, exigeant, méthodique et bon communicant. Mais cela demande aussi de maitriser un certain nombre de connaissances en matière d’assurance qualité, de sécurité alimentaire, de risques environnementaux, d’optimisation des coûts… Pour les acquérir, plusieurs formations spécialisées sont possibles, du bac pro à la licence pro. Les possibilités d’évolution se situent dans les postes d’ingénieur qualité ou de consultant qualité.

Plusieurs entreprises diffusent actuellement des offres d’emploi pour ce métier sur Jobagroalimentaire.

Ils créent des emplois

Parcours – carrière

Pierre Roussel, acheteur pour le groupe agroalimentaire Gozoki.

Il enchaîne en effet les stages, en France et à l’étranger, dans diverses organisations : une exploitation laitière, une distillerie en Australie, une start-up de distribution de produits de la mer en direct des producteurs, une association de développement solidaire au Costa Rica et enfin une fromagerie industrielle en dernière année. Au fil de ces expériences, il affine sa réflexion sur les moyens de concilier la transformation agroalimentaire avec le développement durable. « Je me demandais notamment comment aider une entreprise à améliorer l’impact de ses déchets. Mon stage en fromagerie sur l’éco-conception d’emballages m’a apporté une réponse très concrète à la question », explique-t-il. Son diplôme obtenu, il est recruté comme acheteur d’emballages par Gozoki, un groupe de fabrication de produits alimentaires haut de gamme détenteur de 15 sites de production dans le Sud de la France. « Le métier d’acheteur correspond bien à ce que je recherchais. L’acheteur maitrise ce qui rentre dans l’entreprise, du moins dans le cadre de son portefeuille d’achat. C’est lui qui fait le choix des fournisseurs et de l’éthique des achats. Il peut également être moteur d'améliorations, d'optimisations très concrètes dont les impacts peuvent être écologiques et économiques », commente-t-il. Chez Gozoki, il découvre aussi une entreprise consciente des efforts à faire pour répondre aux exigences de durabilité, mais dont les actions dans ce sens doivent tenir compte des contraintes économiques. Ce qui l’amène à en déduire : « Finalement, c’est peut-être de l’intérieur que l’on peut le mieux faire évoluer les pratiques des entreprises ».

Face au besoin croissant de mixage de présentiel et de distanciel dans les formations, l’institut de formation des IAA de cette région s’investit dans la création d’outils numériques. Il accompagne en effet des entreprises dans des projets de formation novateurs intégrant réalité virtuelle et e-learnig. 

C’est notamment le cas avec l’entreprise Charles & Alice, spécialisée dans la fabrication de desserts aux fruits, et pour laquelle une ligne de production virtuelle a été reconstituée pour internaliser la formation des opérateurs de production sans mobiliser les installations du site de production. L’Ifria a piloté l’intervention des acteurs et coordonné l’ensemble du projet, qui a abouti à l’élaboration de « modules de formation autour de différentes thématiques comme le démarrage de la ligne, les contrôles à effectuer, la sécurité alimentaire et des personnes et le nettoyage ».

Parallèlement l’Ifria Sud Paca a regroupé 7 entreprises agroalimentaires de sa région autour d’un projet de création de capsules e-learnig sur la QHSE, la communication et la démarche d’accueil et d’intégration.

Monde du travail et recrutement : quelles perspectives pour 2023 ?

« Un monde du travail plus ouvert et tourné vers les attentes du salarié », résume l’auteur d’un récent article de FocusRH consacré aux tendances 2023. La démission silencieuse (ou « quiet quitting ») des personnes « qui vivent des situations de perte de sens, de désengagement et d'isolement » devrait s’amplifier et se manifester de plus en plus dès le processus de recrutement, avec, par exemple, des candidats peu enclins à faire des heures supplémentaires ou demandeurs de temps partiel. Autant de comportements nouveaux que les recruteurs devront prendre en considération en 2023. Parallèlement, la mobilité sera « au cœur des envies des salariés ». Cela se traduira par un fort attrait pour le télétravail qui permet de travailler d’où l’on veut et pour les entreprises présentes à l’étranger. Là aussi, aux entreprises de s’adapter en affinant leur politique de travail à distance.

    Enfin, l’article conclut en indiquant que « L'important est d'apporter à chaque candidat, puis salarié, ce dont il a besoin, non pas de chercher un modèle irréalisable qui conviendrait à tout le monde ». Un bon conseil, malheureusement pas toujours réalisable.

Ce qui change en 2023

En prenant la présidence du Conseil de l’Union européenne le 1er janvier dernier, la Suède a fait savoir qu’elle se concentrerait sur la situation des cours du marché et veillerait à renforcer la production alimentaire européenne.

La Commission européenne et le Parlement européen ont prévu de décider en 2023 d’un étiquetage nutritionnel harmonisé à l’échelle de l’UE sur les emballages.

Les Etats membres ont demandé à la Commission européenne de procéder à une nouvelle étude d’impact de l’utilisation des pesticides sur la sécurité alimentaire.

C’est au cours de cette année 2023 que la législation européenne sur le bien être animal sera révisée, ce qui n’est pas sans inquiéter pour l’impact de nouvelles normes plus strictes sur la compétitivité de l’élevage national.

Cahier expert orientation

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