Les actus de l'emploi et la formation en agriculture et agroalimentaire
N° 178 Il faut bien le dire : Ni tout à fait la même époque, ni tout à fait une autre Pour certains, après la crise, rien ne sera plus comme avant. Pour d’autres le monde ne demande qu’à pouvoir revenir comme avant. Les deux prévisions sont probablement bonnes. D’une part parce qu’on ne revient jamais exactement à la case départ, d’autre part parce qu’on n’aura vraiment pas le temps de tout réinventer et que tout compte fait ça marchait pas si mal que ça. Dans le domaine du travail, il est évident que cette période forcée de télétravail laissera des traces. Entreprises et salariés ont découvert qu’il était possible de continuer de fonctionner à distance et que cela peut même avoir des avantages. Parallèlement, les avantages révélés, car perdus temporairement, de la vie en équipe et du présentiel inciteront, du moins espérons-le, les organisations à mieux valoriser les périodes de contact direct. A chaque entreprise, en fonction de son activité, mais aussi des souhaits de ses salariés de trouver le mode d’organisation qui permettra de considérer que le virus est passé par là mais que les acquis du passé sont préservés. Philippe PELVET |
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Cinq questions originales à poser au recruteur en fin d'entretien |
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L’entretien touche à sa fin et vous aimeriez bien poser encore une question, histoire de faire bonne impression et de marquer quelques points supplémentaires. Le recruteur vous y a peut-être même invité en vous demandant : « Avez-vous des questions ? ». |
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Mais il vous semble que tout a été abordé et vous ne savez vraiment pas laquelle poser. Alors quitte à en poser une, mieux vaut qu’elle soit pertinente et qu’elle vous apporte une information supplémentaire sur l’entreprise et sa culture. Si en plus elle est originale, vous marquerait le recruteur et il ne vous oubliera pas. Un récent article de RégionsJob en propose cinq, toutes plus percutantes l’une que l’autre. |
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Le burn-out touche aussi les agriculteurs |
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Une récente enquête menée par l’Adasea de la Marne auprès des agriculteurs du département révèle que 49% sont en état de fragilité (18% identifiés en burn-out). |
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Sont responsables de cette situation les difficultés financières des exploitations agricoles bien sûr, mais également le manque de reconnaissance de la société, l’agribashing ainsi que l’incertitude face à l’avenir. « Plus l’agriculteur déconsidère son travail, plus il sera impacté par la reconnaissance de la société et la satisfaction des clients » explique la psychologue du travail qui a accompagné l’étude. Heureusement des actions préventives sont possibles, comme la participation à des actions collectives ou la formation des personnes pouvant se retrouver face à un agriculteur en souffrance. La prévention peut également consister en des actions d’accompagnement, à l’image des bilans de compétences que propose l’APECITA aux agriculteurs confrontés à des difficultés et souhaitant se reconvertir. |
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Comment capitaliser sur le recrutement à distance ? |
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Avec la crise sanitaire, l’entretien d’embauche par visioconférence s’est largement imposé dans les entreprises qui ont continué de recruter. Accusée de déshumaniser l’échange, d’enlever certains repères au recruteur et notamment de réduire la communication non verbale, l’exercice n’en présente pas moins certains avantages. |
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En particulier le recrutement virtuel permet d’élargir le sourcing au-delà du bassin d’emploi local, de supprimer les déplacements physiques et donc de multiplier les entretiens, de jauger la maitrise de l’outil digital mais aussi d’enlever le stress de l’entretien traditionnel. Autant d’avantages qui autorisent à penser que cette pratique « devrait se pérenniser bien au-delà de la fin de la crise sanitaire » explique l’auteur de l’article du n°2959 de Tribune Verte qui traite du sujet. |
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ORGANISATION DU TRAVAIL / MANAGEMENT |
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L'absence d'empathie fragilise l'entreprise |
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Longtemps cantonnée à la sphère privée, la notion d’empathie a investi le monde de l’entreprise. Fini le temps où l’on croyait obtenir l’efficacité maximale et régler les conflits à coup d’oukases et d’autorité. Les managers ont dû se rendre à l’évidence : les salariés ont changé et ils ont besoin d’être écoutés et compris pour être motivés au travail. |
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Il leur faut donc faire preuve de bienveillance avec leurs collaborateurs afin qu’ils soient moins stressés et donc plus efficaces. Dans un article paru sur le Mag des compétences, on trouvera une définition détaillée de l’empathie, un argumentaire circonstancié en faveur de son développement dans l’entreprise ainsi que quelques « recettes » de mise en œuvre. |
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Et comme la crise sanitaire a imposé la bienveillance comme seul remède à la sinistrose ambiante, on pourra tirer profit d’un autre article paru sur FocusRH. |
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Ce métier s’exerce au sein d’une entreprise du paysage ou d’une collectivité territoriale. Il consiste à organiser et superviser les travaux des jardiniers sur un chantier de création, d’aménagement ou d’entretien d’un espace vert, tout en participant aussi personnellement à ces travaux. Le chef d’équipe paysagiste est responsable du travail de son équipe. Il dispose de bonnes connaissances techniques, d’une grande capacité d’organisation ainsi que d’un sens développé du contact pour manager ses hommes (H/F) et dialoguer avec ses clients. Une formation spécialisée en Aménagements paysagers (Bac Pro, BP ou BTSA) est nécessaire. Les perspectives d’évolution sont multiples et se trouvent dans les métiers de chef de chantier, conducteur de travaux, technico-commercial, voire chef d’entreprise après un complément de formation en gestion. |
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Témoignages… Emmanuel Freulon, chef de culture aux Pépinières Ramette |
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Fils d’agriculteur angevin, Emmanuel choisit d’aller au Lycée Agricole de Montreuil Bellay pour y faire un BTA agricole. Mais l’établissement venant de fermer l’option agriculture, il se réoriente vers une option « Production ornementale et fruitière ». Heureux choix, puisque la spécialité lui plait et au hasard d’un stage en Normandie il découvre le monde des fleurs coupées ; il ne le quittera plus. En effet après un BTSA « Production florale », il commence sa carrière professionnelle comme cogérant pendant deux ans d’une entreprise de production de fleurs coupées. |
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Puis il est recruté comme ouvrier pépiniériste par les Pépinières Ramette (Lisieux – Calvados) spécialisées dans la production de végétaux d’extérieur. « C’était il y a près de vingt ans. A l’époque, on était 6 salariés. Aujourd’hui on est 46. Il a fallu structurer l’entreprise » explique Emmanuel qui a participé de près à cette évolution et est devenu entre temps chef de culture. Aujourd’hui il assure la supervision de plusieurs sites de production et est responsable de 10 personnes. Son travail ? « 90% du temps sur le terrain, car, même s’il y a des machines, rien ne remplace l’œil humain » précise-t-il. Son rôle de chef d’équipe ? « Souder les hommes entre eux et les impliquer, en écoutant tout le monde, en prenant le meilleur de chaque personne et en confiant à chacun une responsabilité particulière » résume-t-il. Sa mission ? Pour lui, c’est avant tout « produire les plus belles plantes possibles pour donner un peu de bonheur aux clients, surtout en ce moment ». |
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Création d'un Master "Sciences du Bois" à Montpellier |
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Ressource renouvelable à faible coût énergétique de production, le bois est un matériau tourné vers l’innovation en fort développement. C’est ce constat qui a conduit la Faculté des Sciences de l’Université de Montpellier à créer ce master qui aborde le bois depuis sa formation dans l’arbre en forêt jusque dans ses multiples usages, des matériaux aux molécules, en intégrant les enjeux économiques, climatiques et environnementaux. |
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La formation, dont la première promotion sera accueillie en septembre 2021, préparera aux métiers de cadre en entreprise de première et seconde transformation, de chef d’équipe, de chargé d’études, d’ingénieur R&D, d’ingénieur matériau bois... Accessible sur dossier aux titulaires d’un bac +3 en biologie, chimie, physique, environnement et plusieurs autres disciplines, ce master peut être suivi par apprentissage. |
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Télétravail et traitement fiscal des frais professionnels |
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Les allocations versées par l’employeur couvrant des frais de télétravail à domicile, qui peuvent prendre la forme d'indemnités, de remboursements forfaitaires ou encore de remboursements de frais réels, sont exonérées d’impôt sur le revenu. Les allocations forfaitaires le sont dans certaines limites (2,20 € par jour de télétravail à domicile, 50 € par mois comprenant 20 jours de télétravail et 550 € par an). |
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Il appartient aux employeurs d’identifier, dans les informations qu’ils transmettent à l’administration fiscale, ces allocations exonérées d’impôt sur le revenu. Le montant du revenu imposable pré rempli sur la déclaration de revenu ne devrait pas, « en principe », inclure de telles allocations. Les salariés pourront s’en assurer au moment de déclarer leurs revenus 2020. |
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Tribune Verte Cahier Expert "L'emploi dans les energies renouvelables" |
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Avec un potentiel de 236 000 emplois à l’horizon 2028, les énergies renouvelables représentent un formidable gisement d’emplois à court terme. Quels sont les métiers proposés ? Quels sont les plus porteurs ? Avec quelles qualités et compétences ? Quelles branches recrutent ? |
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La conseillère spécialiste de l’APECITA livre ses réponses dans ce dernier cahier expert paru avec le n°2960 de Tribune Verte, tandis qu’une interview du délégué général du Syndicat des énergies renouvelables vient compléter les informations. On y trouve également un aperçu des « encore » trop rares formations spécialisées proposées dans le secteur. Sans oublier les témoignages de conseillers et de chefs de projets dans le photovoltaïque, l’éolien et la méthanisation qui illustrent l’étonnante variété des débouchés. |
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Pour mettre en relation étudiants et professionnels : My Job Glasses |
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Créée en 2015, My Job Glasses est une start-up française spécialisée dans les ressources humaines. Son but est de mettre en relation étudiants et professionnels via des outils numériques. |
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Sa plateforme permet de découvrir des métiers pour se conforter dans son choix d’orientation grâce à des entretiens avec des professionnels. L’étudiant peut ainsi se créer un réseau pour être mieux accompagner lors de son arrivée sur le marché du travail mais également pour trouver des opportunités de stage, d’alternance ou de premier emploi. La démarche s’effectue en 4 étapes, 1/ L’étudiant explore les profils de professionnels (la plateforme en réunit des dizaines de milliers issus de tous les secteurs et tous les métiers). 2/ Il contacte les professionnels qui l’inspirent le plus en leur envoyant un message pour la rédaction duquel il est aidé. 3/ Les rendez-vous sont validés par les professionnels. 4/ Après chaque rencontre (physique, par visioconférence ou téléphone), une évaluation réciproque est faite. My Job Glasses a noué des partenariats avec certains établissements (écoles, Universités, DUT, BTS), ce qui permet de proposer aux étudiants des formations à la Démarche Réseau. Pour le secteur de l’agriculture, la découverte des métiers peut être complétée par la consultation du site Orientation de l’APECITA « Agrorientation ». |
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Il faut bien en rire aussi… |
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Un candidat passe un entretien d’embauche. L’employeur lui pose quelques questions : - Quel est, selon vous, votre plus grand défaut ? - Euh…eh bien, je dirai la franchise. - La franchise ? Je ne pense pas que ce soit un défaut. - Je n’en ai vraiment rien à faire de ce que vous pensez. |
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