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N° 195

Il faut bien le dire
Managers à la puissance 10

A voir les gesticulations et mimiques des entraineurs des équipes nationales sur les bancs de touche au Qatar, on se dit que décidément l’aventure sportive et la ferveur qu’elle suscite n’ont pas leur pareil. Le sport est bien le domaine où le terme de gagner prend son sens le plus fort, et le rôle de l’entraineur est bien de motiver tout le groupe et de l’amener à la victoire, parfois au prix des plus grandes souffrances et des plus grandes joies.

Le parallèle est souvent fait avec le monde de l’entreprise où il faut aussi motiver les équipes pour gagner des parts de marché ou tout simplement rendre le meilleur service. C’est le rôle du manager, certes avec des enjeux sans commune mesure… quoique.

Il n’est pas étonnant dans ces conditions de voir certains coachs sportifs se reconvertir dans le conseil en management d’entreprise et faire le choix de consacrer la deuxième partie de leur carrière à aller délivrer leurs secrets dans les entreprises pour faire « gagner » les équipes opérationnelles.

Philippe PELVET

RECHERCHE D'EMPLOI

La sobriété énergétique, un sujet à aborder en entretien de recrutement ?

On sait les candidats à l’emploi, et notamment les jeunes, particulièrement sensibles aux comportements de leur éventuelle future entreprise en matière d’environnement. Depuis la rentrée, la sobriété a fait irruption dans l’univers des bons comportements.

Est-il souhaitable d’aborder, lors d’un entretien de recrutement, cette notion avec un employeur ? A en croire les trois cabinets de recrutement interrogés tout récemment sur le sujet par Cadremploi, les candidats n’ont pas encore intégré ce type de question. Quant à la question de savoir s’il serait judicieux de le faire, les avis sont partagés. Une chose est certaine : pour conserver des chances d’être embauché, mieux vaut tenir compte de la sensibilité de son interlocuteur sur la transition énergétique en général et éviter d’insister si celle-ci s’avère ne pas être une priorité.

Le bureau d’études intervient de l’initiation du projet à sa mise en œuvre par l’investisseur exploitant. Son activité connait actuellement un fort développement et il recrute assez régulièrement des chefs de projets pour conforter l’équipe en place. « Tous les profils nous intéressent, que ce soit des universitaires, des ingénieurs, des géographes, ou même des commerciaux, voire des paysagistes », confie Julien Calabre, co-gérant et directeur opérationnel de la société. En fait le choix se fait sur des critères de motivations et d’aptitudes personnelles ; « Au préalable il faut adhérer à nos valeurs et être convaincu du bien fondé de notre démarche. C’est essentiel car un chef de projet doit lui-même convaincre les acteurs de terrain de l’intérêt des énergies renouvelables dans les territoires. Il faut aussi une excellente aptitude relationnelle, car ce sont des projets autant humains que techniques » explique Julien Calabre qui ajoute que la fonction nécessite aussi une grande rigueur, de l’autonomie et beaucoup de curiosité pour monter en compétences. Pour trouver ce type de talent, l’entreprise a toujours fait appel à la diffusion d’annonces, notamment en utilisant les services de l’APECITA, et depuis peu n’hésite pas à prendre des stagiaires en Bac+5, ce qui permet « de les tester sur les motivations et les compétences et éventuellement de les recruter » précise-t-il.

La GPEC (Gestion Prévisionnelle des Emplois et des Compétences) était une méthode pour adapter les emplois, les effectifs et les compétences à la stratégie des entreprises et aux modifications de leurs environnements économique, technologique, social et juridique.

Dans le nouveau contexte de pénurie de talents et de remise en cause des modes de travail, il devient de plus en plus difficile de réaliser des prévisions fiables. D’où l’apparition de la GEPP (Gestion des Emplois et des Parcours professionnels) qui se veut une approche plus évolutive et met au centre le parcours professionnel des collaborateurs. On trouvera dans cet article de MY(RH)LINE les avantages de ce nouveau dispositif pour les employeurs et les salariés, ainsi que les outils nécessaires à la mise en place d’une GEPP et la méthode à utiliser.

Conseiller d’entreprise agricole

Voilà un métier qui nécessite de grandes capacités d’analyse et de synthèse. Celles-ci sont en effet indispensables pour réaliser des diagnostics d’entreprises et accompagner ces dernières dans leurs choix stratégiques. De bonnes connaissances en économie, gestion et fiscalité, le plus souvent acquises en formation d’ingénieur en agriculture ou en agronomie, sont également nécessaires. Mais le conseiller de gestion doit aussi faire preuve de qualités humaines importantes, notamment d’écoute et de diplomatie, car c’est dans le dialogue avec le chef d’entreprise que son intervention sera efficace. Le plus souvent salarié d’un centre de gestion, d’une chambre d’agriculture ou d’une banque, le conseiller de gestion agricole participe aussi aux réunions liées à ses activités : commissions spécialisées départementales chargées de valider les projets qu’il accompagne, groupes de travail mandatés pour concevoir de nouveaux produits ou services. Autant dire qu’il jouit d’une grande autonomie, même s’il est placé sous la responsabilité d’un directeur de bureau ou chef de service, des postes auxquels il pourra d’ailleurs prétendre s’il sait faire évoluer ses connaissances et développer des capacités managériales.

Hervé Magnier connait bien le métier de conseiller d’entreprise. En effet, depuis qu’il est à Cerfrance, il l’a pratiquement toujours exercé, même si d’autres responsabilités sont venues s’y adjoindre au fil du temps.

L’histoire commence il y a plus de 30 ans. Espérant reprendre l’exploitation familiale, ce fils d’agriculteur passe un BTSA ACSE, qu’il complète par une spécialisation en informatique et gestion lorsque ses espoirs de reprise s’évanouissent.

Après une expérience de courte durée dans la grande distribution, il revient à l’agriculture en intégrant l’agence de Saint Quentin de Cerfrance comme conseiller d’entreprise. Tout en gardant cette fonction, il gravit les échelons : manager d’une équipe de comptables, directeur adjoint puis directeur de l’agence, responsable d’un pôle de conseil sur une grande région, et enfin, depuis peu, responsable méthode et process à la Direction des Métiers du Conseil.

Après 30 ans d’exercice du métier de conseiller d’entreprise, Hervé Magnier est intarissable pour en parler. « C’est un super métier qui permet de vivre quelque chose de nouveau chaque jour. Chaque client est différent et il faut beaucoup d’écoute et même de curiosité pour déceler ses réelles motivations », explique-t-il. « Il faut aussi de l’impartialité, c’est-à-dire essayer de se mettre à la place du client et ne pas imposer ses solutions », poursuit-il. Aujourd’hui qu’il commence à transmettre son expérience à de jeunes conseillers, il sait ce qui est important pour réussir ; « une bonne écoute, un esprit de synthèse, des capacités d’anticipation pour aller au devant des besoins des clients, le goût de l’autonomie et, si l’on veut évoluer, montrer qu’on en a envie », résume celui qui avoue « avoir toujours eu plaisir à aller vers les clients ».

La réforme prévoit de supprimer certains freins administratifs comme le dossier de recevabilité qui serait remplacé par un oral, de renvoyer à des décrets certains détails comme la composition des jurys, ou encore la création d’un service public de la VAE qui regrouperait l’Etat, les régions et Pôle Emploi. L’objectif est d’atteindre 100 000 VAE par an d’ici trois ans et de raccourcir la durée du parcours, la moyenne actuelle de 18 mois pouvant être abaissée à 4 mois comme l’ont montré certaines expérimentations.

Mesdroitssociaux, Wisbii Money, Aide-sociale, Klaro ; ce sont les quatre applications censées permettre de se repérer parmi les 1 500 aides publiques locales, départementales, régionales et nationales qui existent en France et dont beaucoup sont méconnues. En effet beaucoup de Français ne les réclament pas, souvent par méconnaissance, mais aussi par phobie administrative ou par conviction qu’elles sont soumises à des conditions de ressources, ce qui n’est pas toujours le cas. Ce manque à « faire appel aux aides » représenterait chaque année plusieurs milliards d’euros et, en moyenne, un foyer passerait à coté de 1 300 euros.

Pour mieux connaitre ces quatre applications, leur contenu et leur mode de fonctionnement, un récent article de Cadremploi a interrogé leurs responsables.

Quand il suffit de traverser la rue...

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