Au bout d’un an et demi, il crée son entreprise de travaux viticoles dans l’Hérault. « Je louais mon matériel et mon savoir faire auprès de petits vignerons et toujours dans l’esprit de la permaculture », explique-t-il. L’activité dure cinq ans. Puis il revend sa société et pendant deux saisons occupe un poste de directeur technique chef de culture dans un domaine de l’Ardèche. Il y a un an, le Mas des Tourelles, dans le Gard, le recrute comme responsable d’exploitation, en charge des parties agronomique et œnologique, mais aussi des recrutements et des approvisionnements, ce qu’on appelle la production dans son ensemble. « Ma mission est de tout faire pour parvenir à une récolte complète. Pour cela je compose avec l'équipe en place, je pilote les traitements, et m’occupe en parallèle des orientations agronomiques, du suivi des vins de la cave, du millesime en cour, pour les mises en bouteille à venir.», résume-t-il, avant d’ajouter : « C’est pour moi un métier de passion et de plaisir dont l’aboutissement est d’obtenir un vin qui me convienne et convienne à la vente. Mais c’est aussi un métier compliqué et parfois ingrat, et sans passion, on peut vite s’user. Heureusement on n’est pas cantonné à une seule tâche toute l’année, on voit beaucoup de monde et il y a une forte émulation qui ne peut que faire progresser ». |