| Pour recevoir chaque jour notre lettre d'informations, n'oubliez pas d'ajouter news@p.opportunites-technos.com à votre carnet d'adresses. | Paris, 15 Février 2019 | ∞ Cryptos_Les leçons à tirer du décès du PDG de QuadrigaCX ∞ Anticipation_Votre mémoire bientôt sur disque dur |
| Après avoir tapé dans le mille en 2018... et largement pressenti la révolte des Gilets jaunes Découvrez les 13 présages d’Olivier Delamarche pour 2019 ! Parce que ce n’est qu’en envisageant les cygnes noirs qu’on peut espérer garder la maitrise des évènements... |
| Cryptos_ Les leçons à tirer du décès du PDG de QuadrigaCX Par Florian Darras Avez-vous déjà entendu parler de QuadrigaCX ? Pour être franc, moi non plus ! Du moins pas avant qu'un scandale ne fasse surgir le nom de cette plateforme d'échanges canadienne dans l'actualité. QuadrigaCX n'a ni la taille d'un Binance, ni d'un Coinbase, mais c'est tout de même l'une des plus grosses places de marché de cryptomonnaies au Canada. Du moins, elle l'était avant ce que je vais vous raconter. QuadrigaCX détient pour le compte de ses clients l'équivalent de 190 millions de dollars en cryptomonnaies sur des portefeuilles de stockage à froid (cold storage / cold wallet). Une pratique tout à fait courante sur les plateformes dites "centralisées" ; par opposition à celles qui sont décentralisées où les utilisateurs possèdent eux-mêmes leur clefs privées. Comprenez bien que les cryptomonnaies sont toujours présentes dans la blockchain, dont l'objet est justement d'enregistrer de manière ultra-sécurisée toutes les transactions. En revanche, pour pouvoir "actionner" (les déplacer, les vendre, etc.) ces cryptomonnaies, vous devez vous identifier par le biais de votre clef privée. Si vous en avez acheté via une plateforme, c'est à travers un de ses propres comptes sur la blockchain. Elle a acheté en son nom (et donc avec sa clef privée), les cryptos quelles qu'elles soient. Seule sa clé permet donc d'agir sur la blockchain. Elle sait ensuite à qui elle doit de l'argent et se doit d'agir en son nom pour lui verser ou le transférer. Finalement, une plateforme ressemble beaucoup à une banque. Sauf que... En ce qui concerne QuadrigaCX, la situation est catastrophique puisque tous ces millions sont totalement inaccessibles... Un seul être vous manque et tous les comptes sont dépeuplés Le 9 décembre 2018, alors qu'il se trouvait en Inde, Gerald Cotten le fondateur et PDG de QuadrigaCX décède tragiquement à seulement 30 ans. Dans la startup, c'est une véritable situation de crise qui s'installe car lui seul avait l'accès aux codes des portefeuilles en question. Les rumeurs vont bon train... Certains doutent de la véracité du décès, bien qu'un acte officiel l'atteste. En plus de perdre sa tête dirigeante, l'entreprise est incapable de mettre la main sur les cryptomonnaies stockées à froid, ruinant au passage 115 000 investisseurs ! C'est 26 500 BTC, 430 000 ETH, 11 000 BCH, 200 000 LTC... potentiellement irrécupérables car toutes les tentatives pour récupérer les fonds à ce jour se sont révélées infructueuses. L'utilisateur le plus touché, un ingénieur canadien, est dès lors incapable de mettre la main sur ses 420 000 $ en bitcoins. QuadrigaCX a attendu un mois avant de révéler les faits. Depuis le site est hors ligne et une procédure judiciaire est en cours. Les experts mandatés, peu au fait du monde des cryptos, sont perplexes. Tim Hill, expert en matière d'insolvabilité, trouve cette affaire très inhabituelle : comment saisir de l'argent pour dédommager les investisseurs lésés quand la société Quadriga Fintech Solutions ne dispose ni de bureaux, ni d'employés, ni de comptes bancaires...Même pour les experts en cryptomonnaies, il est effarant que le PDG ait été le seul en mesure d'accéder aux portefeuilles, de surcroît compte tenu de la maladie de Crohn qui l'affectait. Deux enseignements à tirer de cette affaire Conserver ses cryptomonnaies sur les plateformes d'échanges est porteur de risques. S'approprier vos clefs privées un impératif [Dans Cryptos Trading, nous conseillons d'utiliser un hardware wallet pour transférer régulièrement vos cryptomonnaies vers un compte vous appartenant vraiment]. En outre, transmettre ses cryptos à ses héritiers en cas de pépin est quelque chose à laquelle tout investisseur prévoyant doit réfléchir. Ce genre d'histoire montre également que le nombre de certaines cryptos en circulation est en réalité bien moindre que ce qui peut être affiché. Avec QuadrigaCX, c'est, nous l'avons vu, près de 26 500 BTC qui ne seront probablement jamais récupérables. Sur les 17,5 millions de bitcoins minés et considérés comme étant en circulation, des études montrent qu'en réalité près de 20 % sont perdus à jamais. Vous vous rendez alors compte que le bitcoin et les autres cryptomonnaies algorithmiquement limitées dans leur quantité sont encore plus rares qu'elles n'y paraissent et à long terme cet aspect de rareté sera profitable aux investisseurs de la première heure. |
| Anticipation_ Votre mémoire bientôt sur disque dur Par Tristan Guinot |
| Je me souviens de tout. Ma première rencontre avec elle, notre premier baiser, notre premier "Je t'aime", le jour où nous avons emménagé ensemble. Les moindres discussions, fou-rires, disputes... Je m'en souviens, et je souris. Que de souvenirs... Je vais vous faire une confidence : je suis quelqu'un de très nostalgique. A vrai dire, je me suis mis à reconnaître les meilleurs moments de ma vie, pendant qu'ils se déroulent. Parce que je me dis : "Voilà qui me fera sourire lorsque j'y repenserai dans quatre ou cinq ans." Mais j'aimerais également pouvoir partager ces souvenirs si précis. Or qu'aurai-je pour le faire ? Quelques photos perdues sur un disque dur... Au mieux, une vidéo. Quelques bribes de la réalité de ces instants, incapables de restituer l'émotion qui me gagnait alors. Au fond je regrette de ne pas pouvoir voyager dans le passé. Y voyager, non. Le télécharger, peut-être... Car la nostalgie s'est peut-être trouvé un allié dans les nouvelles technologies. Bienvenue dans l'univers de la Deep Brain Stimulation Selon Laurie Pycroft, chercheur à l'université d'Oxford dans le domaine de la neurochirurgie, vous pourriez, dans un futur proche (disons en 2040), "partager" une sélection de vos souvenirs de vacances avec vos amis plutôt que de les leur raconter en leur montrant des photos. Comment cela pourrait-il devenir possible ? La technologie s'appelle la stimulation cérébrale profonde (Deep Brain Stimulation - DBS). Il s'agit d'implanter dans le cerveau des électrodes connectées à un boitier qui délivre des impulsions électriques de faible intensité. Les engins qui servent à mettre en œuvre ces traitements s'appellent des Implantable Pulse Generator (IPG). Cette technologie existe déjà dans le domaine médical... et a donné des résultats dans le traitement de la maladie de Parkinson. La FDA, dont nous vous parlons souvent, a même autorisé des traitements basés sur cette technologie au fabricant de matériel médical Boston Scientific (US1011371077 – BSX) fin 2017. |
| L'Implantable Pulse Generator de Boston Scientific qui sert au traitement de la maladie de Parkinson. Source : Boston Scientific. Sur le mode expérimental, les IPG sont actuellement explorée pour traiter des troubles nerveux comme le syndrome de Tourette, la dépression, voire la maladie d'Alzheimer. Les médecins ne sont pas les seuls à s'y intéresser. L'agence de recherche des forces armées américaines, la DARPA, y travaille également et est parvenu à améliorer la mémoire courte de patients. En continuant sur cette lancée, il devient possible d'imaginer une prothèse implantée dans le cerveau, qui vous donnerait une "super-mémoire" et enregistrerait les impulsions électriques qui le traversent. Mais il y a plus encore... Cette prothèse pourrait, selon votre volonté, supprimer des événements traumatiques de votre mémoire. Vous n'auriez également plus à craindre Alzheimer, si vos souvenirs pouvaient être sauvegardés. Et si nous pouvons enregistrer ces souvenirs directement depuis le cerveau, nous pouvons également les retransmettre. Informatique et neuroscience ne sont plus très loin de ces possibilités. En tout cas, plusieurs laboratoires y travaillent. Tout comme nous sommes en train de cartographier l'ensemble du génome humain, il suffirait de craquer le code du fonctionnement neuro-électrique du cerveau ! Qui dit numérisation, dit piratage Mais toute grande avancée scientifique comporte des risques. On parle ici de "piratage" de mémoire, de vol de données neurologiques, de contrôle de la pensée d'autrui, de manipulation des masses, de réécriture de l'Histoire... Tout cela fait froid dans le dos, n'est-ce pas ? Et les sociétés de cybersécurité ne s'y trompent pas. Kaspersky Labs est fortement intéressée par le sujet. C'est elle qui organisait à la fin du mois de janvier une conférence à Barcelone à ce sujet. Elle a diffusé cette vidéo futuriste où elle présente les avancées des interactions digitalisées avec le cerveau et avertit sur les risques qui y sont liés.
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| Vidéo de Kaspersky (en anglais). Où l'on apprend que l'anti-virus russe travaille déjà sur les menaces liées au piratage de la mémoire. Source : YouTube/Kaspersky Labs. Tout cela parait délirant, mais la génération née en 1900 vous aurait dit la même chose en ce qui concerne la télévision ou la téléphonie telle que nous la connaissons actuellement, Et pourtant, ces merveilles technologiques existent bel et bien. Boston Scientific, une entreprise leader dans le domaine des implants Mais revenons sur terre pour jeter un œil au cours de l'action de Boston Scientific (US1011371077 – BSX), qui ne travaille évidemment pas que dans ce domaine de pointe. Le moins que l'on puisse dire, c'est que les affaires semblent bien se porter. L'action a encore bondi fin janvier quand les résultats de l'entreprise ont battu les attentes des analystes. Le PER est actuellement de plus de 33. Un niveau dangereux dans la situation actuelle, mais faites-nous confiance nous reviendrons sur cette pépite des medtechs américaines plus en détails afin de vous donner notre sentiment sur ce placement.
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| Le cours de l'or... multiplié par SEPT ? C'est en tout cas l'objectif fixé par Jim Rickards si cet événement se produit : cela mettrait le prix de l'once à... plus de 8 700 $. Ce n'est pas tout : Jim a identifié deux autres manières de profiter d'un bouleversement qui est en train de se produire au moment même où vous lisez ces lignes. Pour tout savoir, cliquez ici. |
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