Vidéo : des enfants nous parlent de leur retour à l’école​

Les enjeux et résultats d’Écoles sans murs en vidéo

Découvrez le projet Écoles sans murs dans ce reportage qui donne à voir les activités menées dans chacun des pays d’intervention et en explique les enjeux.

Le droit à l’éducation est inscrit dans la Convention relative aux droits de l’enfant. Malgré cela, des millions d’enfants ne sont toujours pas scolarisés dans le monde. Notre association, le BICE, et ses partenaires se mobilisent, à leur échelle, pour aider ces enfants à accéder à l’école et à la formation.

​​​​​Avec le projet multipays Écoles sans murs, nous nous attachons à garantir le droit à l’éducation et à éduquer aux droits des enfants vivant dans des contextes socio-économiques précaires et où la présence des institutions publiques est défaillante.

Quatre pays d’intervention, cinq partenaires

Ce projet se déploie depuis trois ans dans quatre pays : le Cambodge, le Guatemala, le Paraguay et la République démocratique du Congo (RDC) avec deux partenaires dans ce dernier pays. Et, bien que le projet ait été bousculé par la pandémie de covid-19, les résultats sont positifs…

Haut-Karabakh : la crise perdure et la population souffre
En janvier dernier, un mois après le début du blocage par l’Azerbaïdjan du corridor entre l’Arménie et le Haut-Karabakh, notre partenaire arménien Arevamanuk nous alertait déjà de la gravité de la situation. « La vie des 120 000 Arméniens, dont 30 000 enfants, qui habitent ce territoire est de plus en plus difficile. Les droits de l’homme y sont constamment violés, la famine s’installe, les médicaments manquent et ce sont les plus vulnérables, notamment les enfants, qui en souffrent le plus. » Aujourd’hui, plus de quatre mois après le début de la crise, le Haut-Karabakh est totalement isolé du reste du monde et la vie y est de plus en plus insoutenable. « Ils manquent de tout. » Sans oublier les nombreuses familles séparées par ce blocus.
« Pour nous tous, Arméniens, cette situation est particulièrement anxiogène. On se sent démunis, on culpabilise parce que l’on n’est pas en mesure d’aider nos compatriotes bloqués au Haut-Karabakh. De plus, l’objectif de l’Azerbaïdjan est clair : ils veulent, avec ce blocus et la crise humanitaire qu’il engendre, provoquer l’exode des Arméniens de ce territoire riche en ressources gazières et pétrolières. Cela nous renvoie douloureusement au génocide du début du 20e siècle. Un traumatisme pour notre peuple. » Et puis, chaque nouvelle tension entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, chaque nouvelle agression sont sources d’angoisse. « Les blessures (guerre, exil, mort ou disparition d’un parent…) ressurgissent. Il est difficile dans ces conditions de se reconstruire », précise notre partenaire qui accompagne sur le plan psychologique (photo) les enfants et familles meurtris par les derniers conflits.