Chers lecteurs et chères lectrices de L’Expresso, Cela ne vous aura pas échappé, la question de l'immigration irrégulière s'est imposée parmi les préoccupations majeures des États membres ces derniers mois. Lors d’un déjeuner informel à huis clos prévu demain au Luxembourg entre les 27 ministres de l’Intérieur, le renforcement des frontières extérieures de l’Union européenne (UE) et la meilleure façon de renvoyer dans leurs pays d’origine les migrants en situation irrégulière, seront au coeur des échanges. Tous les détails à lire dans l'article de Nicholas Wallace et Théo Bourgery-Gonse. Les ministres devraient aussi évoquer le rôle de l’Agence européenne de garde-frontières et de garde-côtes (Frontex), la meilleure façon de coopérer avec des États non membres de l’UE, et l’approche à envisager pour expulser des « personnes représentant une menace pour la sécurité », originaires de pays dits « sensibles ». Toutes ces discussions s'appuieront sur la directive « retour » dont quinze États membres souhaitent une nouvelle révision. Adoptée pour la première fois en 2005 et révisée une première fois en 2008, la directive « retour » définit ce que les États membres peuvent et ne peuvent pas faire lorsque des personnes en situation irrégulière se sont vues refuser l’asile et doivent quitter le territoire européen. « Cette directive empêche, en réalité, les retours », affirmait hier le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau à l’Assemblée nationale, qui appelle de ses vœux une « refonte complète » du texte. La réunion de demain, sous le patronage de la présidence hongroise, devrait poser les bases d’une déclaration commune publiée par les dirigeants des États membres, lors du prochain sommet de l’UE à Bruxelles, les 17 et 18 octobre. Merci à tous et à toutes pour votre fidélité, bonne lecture ! Pour nous partager une information, un commentaire ou simplement nous dire bonjour, écrivez nous sur X ou à [email protected]. Sarah N'tsia Éditrice de l'Expresso |