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| Paris, mardi 11 juin 2024 |
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Elections européennes : une victoire historique pour l'Union et les européistes ?
Après un week-end fort en émotions, la victoire européenne à retenir sera celle d'Ursula von der Leyen, qui s'apprête à débuter son second mandat.
Le pouvoir d'achat en berne des Européens et l'abandon de souveraineté de la part des pays membres ne sont pas mentionnés pas dans son programme, contrairement à la défense de l'euro-fédéralisme et le soutien à l'Ukraine.
Nous garderons un oeil sur le processus des élections législatives qui se profilent en France. Le délai légal entre le dépôt des listes et le premier tour de vote est normalement de quatre semaines minimum, ce qui ne sera pas respecté. Le Conseil constitutionnel pourrait faire une entorse supplémentaire au protocole, mais ce ne sera pas la première fois !
Côté Bourse, une petite secousse à l'ouverture a été enregistrée, mais elle devrait vite s'estomper. L'écart de rendement de la France s'est réduit depuis la dévaluation de la note de sa dette.
Alors, pourquoi l'Italie et la France continuent de perdre du terrain ? Disons simplement que les créanciers n'aiment pas les majorités à droite...
Cliquez ici pour visionner la dernière vidéo de Philippe Béchade !
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Triple F
La proposition que nous mettons aujourd'hui sur la table est provocante et éclairante.
Et si les Américains étaient loin d'être aussi riches que nous le pensons ? Aussi scandaleux que cela puisse paraître, la "richesse fictive" semble expliquer pourquoi le pays le plus riche du monde n'arrive toujours pas à payer ses factures ou à gagner ses guerres.
En termes simples, l'idée est que la fausse monnaie américaine, introduite en 1971, a généré une économie reposant sur beaucoup de fausse richesse. En bref, une grande partie des actions, des obligations et de l'immobilier américains, ainsi qu'une grande partie de l'économie américaine elle-même (PIB), sont aujourd'hui fictifs, frauduleux ou fantaisistes.
Le nouveau dollar basé sur le crédit a créé une économie basée sur le crédit, qui s'est développée grâce à l'emprunt d'argent qui n'existait pas. L'argent véritable doit représenter des biens, des services et des actifs réels. Or ce nouvel argent ne représentait rien. Il ne s'agissait que d'un crédit creux, créé par les autorités fédérales et les banques, et accordé à des taux artificiellement bas.
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Comment s'enrichir grâce au marché boursier ? (2/2)
- Alexander Green -
A ce jour, pratiquement tous les investisseurs ont entendu parler des Sept fantastiques. Il s'agit de sept valeurs technologiques : Alphabet (Nasdaq : GOOG), Amazon (Nasdaq : AMZN), Apple (Nasdaq : AAPL), Meta Platforms (Nasdaq : META), Microsoft (Nasdaq : MSFT), Nvidia (Nasdaq : NVDA) et Tesla (Nasdaq : TSLA).
Ces sociétés ont changé le monde, dominé leur secteur d'activité et bénéficié de rendements parmi les plus élevés de toutes les sociétés cotées en Bourse. En tant que groupe, elles ont connu une hausse étonnante de 16 000% au cours de ces vingt dernières années.
Il est raisonnable de croire qu'elles bénéficieront encore de rendements favorables à l'avenir...
Mais je ne pense pas qu'il s'agira de rendements prodigieux au cours des prochaines années.
Pourquoi ? Car cela serait impossible : ces valeurs sont simplement déjà massives.
Prenez Apple, par exemple. Sa capitalisation boursière actuelle s'élève à un peu moins de 3 000 milliards de dollars. Pour que son cours puisse tripler, il faudrait qu'elle atteigne les 9 000 milliards.
C'est un objectif difficile à atteindre, étant donné que dans l'Histoire, il n'y a jamais eu une entreprise avec une capitalisation boursière équivalente à 4 000 milliards de dollars.
Le prochain groupe de Sept fantastiques sera probablement un groupe de valeurs technologiques dominant, mais avec un potentiel de croissance bien plus grand que les sept entreprises actuelles.
Ces sociétés seront probablement impliquées dans l'intelligence artificielle (IA).
Voici pourquoi...
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