Je reviens vers vous aujourd’hui pour vous tenir au courant de la situation en cours à Mayotte. Malgré de grandes difficultés pour communiquer liées à l’absence de réseau, je suis en contact quotidien avec nos équipes sur place.
Elles-mêmes rescapées de la catastrophe et encore choquées par son ampleur, elles sont néanmoins à pied d’œuvre. Elles témoignent des besoins immenses.Imaginez, sur les quatre centres d’hébergement d’urgence qu’elles ont pu visiter : un seul dispose d’un accès à l’eau potable ! Dans la plupart des cas, les sanitaires sont inutilisables, les personnes sinistrées doivent faire leurs besoins à l’air libre. Il faut sécuriser l’eau consommée au plus vite pour éviter une épidémie sur l’île.
En cette période de fin d’année, votre don de 100 € pour donner accès à l’eau potable pour boire, se laver, cuisiner… vous revient à 25 € après impôt*.
Avant le passage du cyclone, il y avait déjà des coupures d’eau potable – parfois jusqu’à trois jours par semaine - voire un rationnement dans certains quartiers. Cette nouvelle crise intervient dans un archipel largement fragilisé par la « crise de l’eau ».
Pour répondre à cette urgence vitale, nos équipes sont à pied d’œuvre et distribuent des kits et des filtres de purification de l’eau dans les centres d’hébergement et montent, en ce moment même, un dispositif de récupération de l’eau de pluie. C’est énorme et c’est si peu par rapport à l’ampleur des besoins…
Pour soutenir nos équipes, nous avons besoin de votre soutien. Notre enjeu immédiat : envoyer des renforts et du matériel au plus vite pourfournir une réponse d’urgence à des familles entières qui n’ont plus ni toit, ni électricité, ni eau potable.
Au nom des équipes que je représente, merci d’avance de votre soutien. Nous comptons sur vous.
Manon GallegoResponsable mission France
SOLIDARITÉS INTERNATIONAL
*Dans la limite de 1000 €. Au-delà, 66 % de votre don est déductible de vos impôts
Avant la survenue de la catastrophe, sur l’île, seuls 71% des habitants disposaient de l’eau courante dans leur habitation. 41 000 personnes, principalement logées dans des habitats précaires, n’avaient pas accès à des services d’eau potable. Des bornes fontaines payantes avaient bien été installées sur l’île mais elles étaient loin d’être suffisantes… .
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Parce que son action est dictée par la volonté de répondre aux besoins les plus urgents, j’autorise SOLIDARITÉS INTERNATIONAL à affecter mon don là où son intervention est prioritaire.
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