Comme le rappelle Bank of America Securities, les crises bancaires, comme les guerres et les pandémies, conduisent à des récessions.

Séance volatile à la Bourse de Paris, qui pendant longtemps a oscillé entre 0 et 2%, pour finir sur un gain de 2%. La BCE, imperturbable face à la panique en Bourse sur les banques, a relevé ses taux, comme prévu, de 50 points de base. Ce qui, finalement, a rassuré le marché, qui a pu constater que l’institution était sereine sur la solidité du système bancaire européen. Pour autant, les banques ont bien du mal à rebondir.

Dans un gros volume d’échanges de 7 milliards d’euros, le Cac 40 a été vertement renvoyé sous les 6.900 points. Société Générale a plongé de 12%. L’indice des banques européennes finit en très forte baisse de 7%. Credit Suisse, à l’origine de la déferlante vendeuse, est tombé de plus de 20%, à un nouveau plus bas historique. La crise de liquidités qui a provoqué la faillite de SVB a des retentissements en Europe. La Bourse craint que, comme les banques régionales américaines, Credit Suisse n'ait pas assez de cash immédiat pour couvrir les retraits.

Porté notamment par le rebond des banques, le Cac 40 clôture en hausse de 1,86%, à 7.141,57 points. Les derniers chiffres de l’inflation pour les Etats-Unis, en ralentissement conforme aux attentes, ont conforté les investisseurs dans leurs révisions des anticipations de resserrement monétaire par la Fed. La faillite de SVB et de Signature Bank les avaient déjà poussé à revoir leur copie.

Suivant la faillite de la banque américaine SVB, le Cac 40 clôture en forte baisse de 2,9%. Il a tout de même su préserver le seuil des 7.000 points en dépit des plongeons de valeurs financières. BNP Paribas et Société Générale ont perdu plus de 6%. Aucune hausse au sein de l'indice vedette parisien.

La gravité de la crise de l’énergie de l’année 2022 se révèle comme une formidable occasion pour les producteurs d’électricité renouvelable, les mieux à même de rendre l’Europe plus autonome en matière d’énergie. De plus en plus sollicités par les industriels, qui cherchent à sécuriser et à verdir leur approvisionnement, ils accélèrent leurs investissements. Mais les acteurs cotés en Bourse se révèlent peu nombreux.

Le plan d'épargne retraite continue à attirer les épargnants malgré les mauvais résultats de la gestion sous mandat l'an dernier, passés relativement inaperçus. La fiscalité reste cependant intéressante, avec des atouts insoupçonnés. Nous analysons 36 contrats qui nous semblent dignes d'intérêt.

La valeur des patrimoines est fragilisée par la remontée encore en cours des taux d’intérêt. De plus, lorsque les dettes arriveront à échéance, elles devront être refinancées à un coût plus élevé. Il faut désormais se montrer plus sélectif avant d’investir dans le secteur.

Le plan d’épargne en actions, le fameux PEA, permet d’investir en Bourse avec une fiscalité avantageuse mais avec, en contrepartie, un éventail d’investissement limité. Certaines astuces permettent de limiter cette contrainte et d’élargir son champ d’action.

Les warrants, les turbos, les bonus et le bon vieux SRD sont autant de produits financiers « dérivés » des actions qui permettent d’augmenter ses gains… avec le risque d’accroître d’éventuelles pertes. Des actifs utiles mais destinés aux investisseurs expérimentés.