Les discours disent non, mais les chiffres... peut-être |
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La Chronique Agora
Paris, mardi 25 octobre 2022
 
•   Etienne Henri : Bientôt un répit sur le front de l’inflation ?
Les discours sont bien éloignés de la réalité économique

•   Bill Bonner : Un nouvel étalon-or ?
Aucune chance que cela se produise !

•   Patrick Coquart : Quand se soigner coûte de plus en plus cher
Une taxe qui augmente de 658% en 20 ans n'aide pas la situation...

 

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Bientôt un répit sur le front de l’inflation ?

Après deux ans de déni, la gravité de notre situation économique est enfin acceptée par les médias et les hommes politiques.

Plus question de nier les tensions sur le marché de l’emploi, sur la disponibilité des matières premières, et sur le coût de l’argent. L’inflation, c’est désormais officiel, est même à deux chiffres dans une bonne partie de l’Europe : 11% sur un an en Allemagne, 12% en Belgique et jusqu’à 25% dans les pays baltes. Alors que le monde économique se complaisait dans un optimisme béat depuis dix ans, il est maintenant de bon ton d’être ouvertement inquiet, voire alarmiste.

Après les mises en garde de nos dirigeants sur la fin de l’abondance et une inévitable sobriété, voici désormais une surenchère de pessimisme des grands noms de la finance. Mi-octobre, c’est le patron de la banque JPMorgan qui a partagé dans la presse son inquiétude quant à un "ouragan économique" imminent. Un discours qu’il répète à qui veut l’entendre depuis la fin mai.

Pour l’investisseur lambda qui lit la presse généraliste et prend ses décisions financières en se basant sur le discours des sachants, la situation actuelle semble justifier un sauve-qui-peut patrimonial. Après tout, selon le discours du moment, l’économie est à terre, les problèmes sont devant nous, et même les valeurs refuge comme l’or et l’immobilier vont s’effondrer à cause de l’inéluctable hausse des taux.

En réalité, il faut garder à l’esprit que le discours politico-médiatique a toujours un temps de retard sur la réalité économique. Les mêmes indicateurs avancés qui prédisaient un ralentissement économique depuis deux ans commencent à se retourner – signe que le point bas n’est peut-être pas si loin.

Les signaux encourageants du fret maritime

A la fin de l’été 2021, je vous mettais en garde contre l’imminence d’un épisode inflationniste du fait du blocage complet des chaînes logistiques internationales. Cette démondialisation subie se lisait très clairement en constatant l’effondrement des volumes portuaires et l’envolée inédite des coûts de transport de l’Asie vers l’Occident.

Or, comme la sobriété énergétique si à la mode ces jours-ci, la démondialisation est peut-être le rêve des décroissants… mais c’est aussi à coup sûr le signe qu’une nouvelle poussée inflationniste est imminente : cliquez ici pour lire la suite.

 

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Un nouvel étalon-or ?

Voici un récent communiqué de presse du représentant de l’Etat de Virginie-Occidentale Alex X. Mooney :

"Le membre du Congrès Alex X. Mooney a présenté l’article H.R. 9157, le ‘Gold Standard Restoration Act’ [NDLR : loi sur la restauration de l’étalon-or].

La loi exige que le Trésor américain et la Réserve fédérale divulguent publiquement tous les avoirs en or et toutes les transactions en or dans les 30 mois, après quoi le 'dollar' sous forme de billet de la Réserve fédérale serait indexé sur une pondération fixe de l'or dont la valeur dépendra du prix du marché. Les billets de la Réserve fédérale deviendraient entièrement échangeables contre de l'or au nouveau prix fixe, le Trésor américain et ses réserves d'or soutenant les banques de réserve fédérales en tant que garants.

‘L'étalon-or nous protégerait contre les habitudes de dépenses irresponsables de Washington, et la création d'argent comme par enchantement’, a défendu le membre du Congrès Alex X. Mooney. ‘Les prix seraient façonnés par l'économie plutôt que par l'instinct des bureaucrates. Notre économie ne serait plus à la merci de la Réserve fédérale et des dépensiers imprudents de Washington.’
"

Nos causes préférées sont les causes perdues. Nos personnages préférés sont les vaincus. Et les morts que nous pleurons sont ceux qui ont connu une mort violente. Impossible de l’affirmer, mais le représentant Mooney doit faire partie de l’un de ces groupes.

Ex nihilo

Sans la discipline de l'argent réel, la fraude est impossible à contrôler.

Le Comité pour un budget fédéral responsable a publié la nouvelle :

"Le Congressional Budget Office (CBO) a publié aujourd'hui son dernier examen budgétaire mensuel de l'exercice 2022, qui montre que le déficit budgétaire s’est élevé à 1 400 Mds$ en 2022 et 431 Mds$ en septembre.

Ensemble, les politiques législatives et les décrets qui ont été adoptés sous l'administration Biden entraîneront une aggravation significative des déséquilibres budgétaires du pays.
"

Chaque dollar de déficit est une invitation à la corruption, l’argent sortant de nulle part et pouvant être empoché sans contribuable en colère en contrepartie.

Le Wall Street Journal a fait davantage preuve de cruauté.

"Une enquête du Wall Street Journal a révélé que des milliers de membres de la branche exécutive du gouvernement ont déclaré posséder ou négocier des actions dont le prix risquait d'augmenter ou de diminuer avec les décisions prises par leurs agences.

Plus de 2 600 fonctionnaires d’agences relevant notamment du département du Commerce ou du département du Trésor, sous des présidents républicains comme démocrates, ont divulgué des investissements en actions dans des entreprises alors que ces mêmes entreprises faisaient pression sur leurs agences pour obtenir des politiques plus favorables. Cela représente plus d'un fonctionnaire sur cinq parmi les 50 agences examinées.
"

La SEC appelle cela des "informations confidentielles", et leur échange est supposément illégal… Cliquez ici pour lire la suite.

 

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Malheur aux riches !
Etes-vous du côté des perdants ou des gagnants ?
Et s’ils se trompaient ?
 


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Quand se soigner coûte de plus en plus cher
- Patrick Coquart -

Nous avons vu dans de précédents articles que l’inflation que nous vivons depuis 20 ans n’a pas vraiment de liens avec le Covid ou la guerre en Ukraine. C’est plutôt la pression de l’Etat qui fait monter les prix.

C’est particulièrement vrai avec les prix de l’électricité, par exemple, qui ont, entre 2000 et 2021, augmenté plus de 71%, contre 33% pour les prix à la consommation. Comme pour le gasoil (90% sur la même période), une grande partie de la hausse est due à des changements de fiscalité : toujours plus de taxes, qui sont aussi toujours plus élevées.

Le problème est encore plus visible avec les cigarettes : les taxes représentent 554% du prix HT d’un paquet. Quand un paquet coûtait, en tout et pour tout, 3,20 € en 2000, c’est désormais 10 €, donc 8,44 € qui reviennent à l’Etat.

Son autre moyen d’action favori, c’est les réglementations. C’est notamment par ce moyen qu’il pousse à la hausse les prix de l’immobilier, qui ont augmenté de 167,5% depuis l’an 2000, d’après les chiffres de l’Insee. Nous ne sommes pas non plus épargnés du côté de la santé.

Complémentaires santé : 66% de hausse en 20 ans

Selon l’association de consommateurs UFC-Que Choisir, les cotisations des assurances complémentaires santé ont connu une augmentation annuelle moyenne de 4,3% entre 2006 et 2021. La Fédération nationale de la mutualité française (FNMF) affirme, de son côté, que les cotisations des mutuelles ont augmenté en moyenne de 3,3% par an en 20 ans, légèrement moins que les dépenses de santé sur la même période (3,4%).

L’écart entre l’UFC-Que Choisir et la FNMF n’est pas négligeable, mais, quel que soit le "bon" chiffre, il semble bien que les tarifs des mutuelles aient augmenté au moins deux fois plus vite que l’inflation (1,6% en moyenne par an, entre 2000 et 2021).

Une hausse qui découle une fois de plus en grande partie de l’action de l’Etat… Ce qui nous amène à notre solution pour limiter cette inflation. Cliquez ici pour lire la suite…

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