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Un roman à dévorer pendant l'été 🌞

🌸 Ginny Murphy est de celles qui s’entendent mieux avec les garçons, tant qu’ils ne tombent pas amoureux d’elle, et réciproquement. Adrian, lui, ne croit plus en l’amour depuis qu’il a vu sa mère en faire les frais. Leurs certitudes vacillent lorsqu’ils se rencontrent.

Pour la jeune fille, laisser Adrian s’approcher risquerait de révéler ce qu’elle cache depuis longtemps, ses troubles alimentaires qui la dévorent. Si Ginny ne cherche pas à être sauvée, peut-être que ces deux-là peuvent s’aider mutuellement… à condition d’abord de ne pas se détruire l’un l’autre.

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Greta et Marguerite

« Personne ne parvenait jamais à trouver La Malbrou. Il convient de préciser que ma maison se cachait tout au bout d’un chemin qui, par un miracle quelconque de la nature, était toujours nappé d’un brouillard dense. Il fallait du courage pour s’engager sur cette longue bande de terre qui fendait la forêt en deux, où aucun signe de civilisation ne se rappelait jamais aux visiteurs. Une fois l’appréhension passée, on en avait pourtant pour son argent. Sous la brume, les campanules, les faisans et les biches. Et puis, plus loin, la misère d’une chèvrerie délaissée où l’on allait chercher le fromage il y a vingt ans.


Quand elle avait trop de travail pour nous accueillir, Jeanne accrochait un sac avec des bûchettes et des crottins tout frais à son portail, et on n’avait qu’à ouvrir la fenêtre de notre vieille DS pour l’attraper en rentrant des courses. Jeanne a fait faillite et s’en est allée un matin, sans un sou en poche, abandonnant derrière elle ses chèvres et son cheval, qui ne tardèrent pas à mourir de froid peut-être et de chagrin surtout. Plus loin encore, il y avait les miradors des chasseurs qu’on a souvent sciés, Romuald et moi, quand les tirs des hommes et les pleurs des faons devenaient trop insupportables à entendre depuis notre havre de paix. Vous apprendrez ici qu’il y a peu de gens que je hais autant que les chasseurs : ceux qui portent des vestes camouflage et ceux qui portent le costume des gens ordinaires.


Ceinte par les rares miradors qui survivaient à nos actes terroristes, la forêt continuait quelques centaines de mètres encore avant de révéler ce qu’elle avait de plus civil à offrir : notre maison. Non, personne ne parvenait jamais à trouver La Malbrou. Et nombreux étaient ceux qui rebroussaient chemin ; les livreurs de meubles et autres promeneurs sans imagination, qui ne voyaient guère au-delà des morceaux de brume s’obstinant au bout de leur nez. Il y a bien longtemps, La Malbrou avait appartenu à ma tante, la vieille et belle Clémence, mariée au bel et vieux Clément – Pépouze et Pépouzette, comme ils s’appelaient l’un l’autre. Quand Clément est mort à quatre-vingts ans, d’un cancer pour faire original, Clémence a cessé de désirer la maison au bout de la forêt, où elle avait, tant de fois, rêvé de mourir avant lui.


Une chose en entraînant une autre, j’avais fini par racheter cette longère, et l’existence y était alors passée très vite. Les barbecues l’été, les feux l’hiver, les amis tout le temps, et comme ça, sans que quiconque ait pu prédire que ça nous arriverait à nous aussi, le temps s’est fait la malle sans vergogne.


Toujours est-il que quand Romuald est entré à La Malbrou pour la première fois, il a dit que ça sentait le vieux et le porto et a donc été immédiatement séduit. Néanmoins, il m’a fait remarquer que, de toutes les auberges nommées "La Malbroue", ma maison était la seule à ne pas comporter de « e » à la fin. Il y eut de nombreuses tentatives pour réparer cet affront au genre féminin, mais il y eut aussi toujours quelque chose de plus important à faire. Et, avant qu’on puisse joindre le geste à la parole, avant qu’on ajoute un « e » à la pancarte qui surmontait mon portail, Romuald mourut. »

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Votre thriller de l'été 🌻

🥀 Comme une renaissance, Merel s’installe dans une maison proche de la mer qu’elle s’attelle à rénover. Ses journées sont rythmées par les travaux, la réhabilitation de son jardin et l’écriture. Chaque soir, malgré sa fatigue, Merel écrit à Stan, son grand amour perdu. Au fil de ses lettres, elle lui confie son enfance marquée par le traumatisme et retrace leur relation, depuis leur rencontre en thèse de botanique jusqu’à ce que ses démons la rattrapent. Lorsque dans cette routine solitaire, le passé fait irruption sous les traits d’une jeune voisine, Merel craint de basculer à nouveau.

Dans ce roman, les fils d’une histoire tourmentée se croisent et se démêlent, les âmes se réparent et la nature empoisonne les cœurs autant qu’elle les apaise.

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