Avec en premier lieu son positionnement : le patron de la cyber doit-il faire ou non partie du Comex. Plusieurs cas de figures se présentent aujourd’hui. Le premier, le plus évident pour beaucoup est qu’il soit rattaché à la DSI dont il partage l’ADN. Il devra dans ce cas jouir d’une totale autonomie et bénéficier de la confiance pleine et totale de son DSI en matière de budgets et de priorités. Mais d’autres cas de figures se dessinent dans les organisations modernes. Des entreprises rattachent aujourd’hui ce poste au comité d’audit et risques, voire directement au Comex. Une évidence pour certains, le signe de la maturité cyber d’une entreprise pour d’autres. Le CISOs devient alors l’interlocuteur privilégié du Comex, voire de l’actionnaire. Il diffuse la politique sécurité dans toute l’entreprise. Il présente les risques, l’évolution des menaces, suggère des stratégies tant curatives que préventives. Il n’a qu’une obsession, la résilience. Impliqué dans toutes les décisions de l’entreprise, il travaille avec tous les métiers. Indépendant de la DSI ou la direction technique, il doit leur établir une feuille de route très orientée IT et confirmer son positionnement d’autorité indépendante des fonctions auditées.