Actualités Economie : crise ou pas crise ? Quels ont été les conséquences de la crise du coronavirus sur l’agroalimentaire ? Dans un premier article d’Ouest-France du 12 mai relatant les chiffres du baromètre de l’Ania, la baisse globale du chiffre d’affaires du secteur aurait été de 22 % pendant le confinement. Avec toutefois des situations très disparates suivant les produits : boissons et confiserie étant particulièrement impactées au profit des pâtes et des produits transformés. Les TPE et PME semblaient plus durement touchées. D’après un second article d’Ouestfrance- emploi de début juillet, les employeurs de l’agroalimentaire font « partie de ceux qui ont pu limiter la casse ». La raison est simple : « les êtres humains ont et auront toujours, quoiqu’il arrive, le besoin de se nourrir », si bien que « la demande, pour les entreprises de production et de transformation des aliments, est restée relativement stable ». Cette demande s’est même affolée en début de confinement avec le comportement d’achats massifs de précaution chez de nombreux Français. A cela s’est ajoutée l’attitude exemplaire des salariés du secteur qui ont tenu à rester au service de leur clientèle et dont l’absentéisme est resté particulièrement faible au regard des autres secteurs. Qu’en conclure, si ce n’est que l’agroalimentaire a incontestablement beaucoup moins souffert que d’autres (tourisme, transports…), mais que certaines entreprises ont dû subir les conséquences de la chute de leurs commandes, dans la restauration ou à l’export notamment. |