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JO Paris 2024
vendredi 8 décembre 2023
Tahiti, activons un plan B
vignette Par Pierrick Taisne
Directeur adjoint de la rédaction sport
Et s’il était temps de passer à autre chose ? Alors que Paris 2024 ne parvient pas à avancer sur le dossier « surf à Tahiti », trois sites ont déjà candidaté pour accueillir la compétition si l’île polynésienne venait à se retirer des sites olympiques. Ce sont d’abord Lacanau et la Torche qui ont levé la main, puis Hossegor en dernier invité. Trois sites déjà candidats il y a plusieurs mois et recalés face au dossier tahitien. Il est vrai que la candidature tahitienne avait de quoi faire rêver sur le papier. Sauf que depuis plusieurs semaines, le rêve tourne au cauchemar.

Plombé par l’histoire de la tour des juges, trop négativement impactant pour l’environnement, Paris 2024 fait preuve d’une bonne volonté certaine avec les autorités locales et les associations pour revoir la configuration du site. Sans que cela ne semble tendre vers le consensus unanime. Le gouvernement tahitien marche sur des œufs entre sa volonté d’avancer sur le dossier, sans se mettre à dos la population locale. Les associations continuent à soulever des mesures insuffisantes. Et les Tahitiens ne semblent pas voir d’un bon œil la participation de leur île à la fête olympique.

Estanguet continue à y croire

Les avantages de la candidature tahitienne n’ont pas bougé. Ces inconvénients augmentent. Au décalage horaire (11h), à l’empreinte carbone élevée ou encore à l’éloignement de Paris et de sa fête, s’ajoute cette série d’évènements qui doit pousser le comité d’organisation à revoir sa copie. S’il y a quelque chose de désagréable à voir des villes candidater alors même que le site actuel n’a pas été abandonné, Paris 2024 devrait se pencher sérieusement sur un plan B. Un peu à l’image de la cérémonie d’ouverture, dont le projet a été revu à la baisse, sans pour autant parler de plan B.

« L’objectif est de travailler en partenariat et être à l’écoute de ce qui se dit localement pour trouver ensemble la meilleure solution, martèle le président de Paris 2024, Tony Estanguet. Ce n’est pas simple, le dossier est compliqué mais je suis serein. Collectivement, on va trouver une solution pour organiser ces compétitions de surf à Teahupo'o. » Les bonnes volontés du triple champion olympique et de son équipe ne sont plus à démontrer, mais il va être difficile de voir un dossier impopulaire trainer et occuper l’espace médiatique.
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