L’info de la semaine | Rey, Hayman, ça va bouger à la Section Paloise Une page serait-elle en passe d'être tournée à la Section Paloise ? Entraîneur en charge des avants depuis 2008, Joël Rey arrive au terme de son contrat en juin. Si le club peut encore lever une option pour le prolonger d'une saison, il n'a rien laissé filtrer de ses intentions. Interrogé, le président Bernard Pontneau a éludé la question il y a quelques semaines : "Qu'ils (Ndlr, les entraîneurs) me gagnent des matchs, on verra après." Mais le fait que les dirigeants palois aient contacté l'ancien pilier droit des All Blacks Carl Hayman, et cela même s'ils ont démenti cette information, semble accréditer la thèse qu'il pourrait y avoir du changement dans le staff dirigé par Simon Mannix. En dépit d'un poisson d'avril du club des Taranaki Bulls indiquant, hier en Nouvelle-Zélande, que l'ancien joueur du RCT (2010-15) avait signé pour un an, c'est en France qu'il devrait effectuer ses premiers pas en tant que technicien. Reste à savoir où ? Carl Hayman, qui passe actuellement ses diplômes d'entraîneur, aurait également reçu une proposition de la part du centre de formation de Toulon. L'objectif à terme serait bien évidemment de rejoindre les professionnels. Mais dans le Var, le flou persiste : l'actuel entraîneur des avants, Jacques Delmas, est sous contrat jusqu'en 2017 et Marc Dal Maso, qui était en charge du pack nippon lors de la dernière coupe du monde, aurait déjà signé un pré-contrat pour la saison prochaine avec le club triple champion d'Europe. Denys Kappes-Grangé |
L’analyse de la semaine | Télévision : le pari gagné de la Pro D2  En choisissant de programmer le championnat de Pro D2 sur trois jours, le jeudi soir, le vendredi soir et le dimanche après-midi pour lui ouvrir une large "porte-fenêtre télévisuelle" avec Canal + sports, Eurosport et France 3, la Ligue nationale de rugby a fait un pari, contesté dans un premier temps mais qui semble se révéler gagnant. "Du point de vue des audiences, c’est un succès qui va au-delà de nos attentes", affirme Eric Bayle, le directeur rugby à Canal+, diffuseur de la rencontre phare du jeudi soir. "Nous avons réuni plus de 250 000 abonnés sur Canal+ sports pour Biarritz – Bayonne, 215 000 pour Bayonne - Lyon. C’est quatre fois plus que les plus grosses rencontres du championnat de France de handball. La Pro D2 représente un patrimoine, avec des clubs emblématiques et des affiches qui sonnent comme du Top 14." Le risque, il était de voir les habitués du samedi soir, déserter les stades. Cette baisse d’affluence existe. À Perpignan par exemple, François Rivière, le président de l’Usap, s’est plaint d’une chute de 35% de ses recettes au guichet. Plus d'exposition, moins de spectateurs À Bayonne, l’affluence est descendue de 13 340 à 9 499 à spectateurs. Un reflux logique pour un club passé du Top 14 à la Pro D2. "Mais on est aussi affecté par les nouveaux horaires, estime Christian Devèze, le président du directoire de l’Aviron. On nous fait souvent jouer le jeudi et le dimanche. On intéresse beaucoup la télé, c'est bien en termes de visibilité mais c'est mauvais pour la billetterie." À Biarritz, c’est d’abord aux performances sportives décevantes qu’on attribue la baisse de fréquentation d’Aguiléra. "Comme le supporter biarrot est dur, le résultats n'étant pas là, il n'est pas venu au stade, affirme Nicolas Brusque, le président du BO. On a perdu 60% du public depuis la descente en Pro D2 (5 932 spectateurs par match)." À Mont de Marsan, la baisse d’affluence n’est que de 10% (3 350 spectateurs par match) et "elle est probablement liée à d’autres facteurs que le changement de programmation", assure le président Jean-Bernard Cazeaux. À Dax, l’affluence est restée stable (3400 par match), et la diffusion de Dax-Biarritz un jeudi soir par exemple n’a pas empêché le club de réaliser l’une de ses plus belles entrées de la saison. "Je constate que la Pro D2 n'a jamais été aussi bien exposée et que la télé contribue aussi à la confection des budgets d'une manière conséquente", juge Jean Christophe Goussebaire, le président de l’USD. De fait, le contrat conclu par la Ligue avec les trois diffuseurs jusqu’en 2019/2020, a non seulement fait sortir la Pro D2 d’une forme d’anonymat médiatique, mais il rapporte aussi dans les caisses de la LNR 6 millions d’euros par saison. Une manne qui permet d‘équilibrer les comptes de clubs souvent déficitaires. Arnaud David, avec les agences Sud Ouest |
L'anecdote de la semaine | Enfin un point commun entre Toulon et La Rochelle La nouvelle a dû en faire sourire plus d'un, jeudi. Toulon a en effet officialisé le nom de son futur équipementier, Hungaria, qui sera également celui du Stade Rochelais. En soi, rien d'extraordinaire, si ce n'est que les présidents des deux clubs, Mourad Boudjellal et Vincent Merling ne s'apprécient guère et sont rarement sur la même longueur d'ondes, pour ne pas dire jamais. Il faut croire que ce nouveau venu dans le rugby a réussi l'impossible en s'accordant avec ces deux personnalités aux stratégies si différentes. Hungaria, c'était une marque française au sommet dans les années 70, notamment, mais qui avait périclité quand Adidas en avait fait l'acquisition. Depuis son rachat par Pierre Arcens (ancien de la firme aux trois bandes et partie prenante de l'accord entre le RCT et Burda ces dernières années), Hungaria fait un retour remarqué en France, avec des partenariats signés en football (Reims), en basket (Nancy, Orléans et Châlon) et, donc, en rugby. De là à ce que Vincent Merling et Mourad Boudjellal s'échangent leur maillot lors de la prochaine rencontre opposant leurs équipes, il y a un pas que l'on ne franchira pas... Benjamin Deudon |
L’invitation de la semaine | Jacky Lorenzetti est le bienvenu à l'UBB Présent deux fois par semaine en Gironde, le président du Racing 92 Jacky Lorenzetti, propriétaire de trois châteaux dans le Médoc, connaît bien Bordeaux et le monde du vin. Un monde du vin bien implanté à l'Union Bordeaux-Bègles par l'association UBB Grands Crus, qui réunit nombre de professionnels de la filière et qui est devenu l'un des partenaires majeurs du club. Et ouvre bien volontiers ses portes au patron du Racing 92 : "On ne lui a jamais proposé mais s'il le souhaite, pourquoi pas !" sourit le président girondin Laurent Marti, qui entretient de bonnes relation avec Lorenzetti, ex-patron du groupe immobilier Foncia. Nicolas Le Gardien |
La photo du jour | L'entraîneur de l'Aviron Bayonnais Vincent Etcheto, ici mardi à l'entraînement, a de nouveau été convoqué par la commission de discipline de la LNR suite à la rencontre contre Lyon. Il avait déjà été suspendu pendant quatre semaines à la mi-février. "Je n'ai pas envie que l'on soit sifflé plus que les autres, que l'on ne soit pas arbitré comme les autres", a-t-il expliqué. En espérant que son message parvienne jusqu'aux oreilles de Laurent Millotte, l'arbitre du Montauban-Bayonne de ce soir (19 heures)... Emilie Drouinaud |
Le programme du week-end | Top 14  Pro D2  Fédérale 1 Groupe 1  Groupe 2  Groupe 3  Groupe 4  | TOUS LES RESULTATS |
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