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Sud Ouest

L'actualité du XV de France, du Top 14 et de la Pro D2

La suggestion du jour

Qui veut passer un week-end à Tbilissi ?

En anticipant une nouvelle cuillère de bois de l’équipe d’Italie, nos confrères de "The Telegraph" ont ressorti cette semaine l’idée d’une relégation et d’une promotion qui permettrait au vainqueur du Tournoi des Six-Nations B de venir se frotter aux meilleurs. Sportivement, au vu par exemple des performances réalisées par la Géorgie lors de la Coupe du monde, pourquoi pas ?

Mais c’est oublier la dimension économique de la compétition et l’apport important de l’Italie dans le pot commun des droits de télévision. Financièrement, l’Italie pèse beaucoup plus lourd que les trois nations celtes. Et l’on doute que la Géorgie et la Roumanie puisse rivaliser. Et puis, qui chez les dirigeants échangerait un week-end à Rome pour un voyage à Tbilissi ?

A.D.

L’humeur du jour

France - Angleterre : les faux jumeaux

Joe Launchbury et Yoann Maestri ne sont pas placés dans les mêmes conditions de travail avec leur sélection

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Six mois après la Coupe du monde, la tentation est forte de comparer la manière dont le Quinze de la Rose et l’équipe de France ont rebondi après deux échecs tout aussi retentissants lors du rendez-vous planétaire.

Ce n’est pas sans intérêt mais il ne faut pas se tromper sur la nature de leur fiasco respectif. Les rugbys français et anglais sont de faux jumeaux. L’humiliation qu’a vécue l’Angleterre cet automne, fut un simple revers sportif, la conséquence de deux rencontres face au Pays de Galles et l’Australie mal négociées par un entraîneur et ses joueurs. La déroute de la France a d’abord été la faillite d’un système.

Ce n’est pas parce que les deux fédérations les plus puissantes du monde ont pour fondations le rugby de clubs que les moyens offerts à leur équipe nationale sont les mêmes.

Et après s’être sans doute imaginé dans un rôle de grand rédempteur, Guy Novès semble avoir pris conscience de la difficulté de sa tâche. Comme Philippe Saint-André et Marc Lièvremont avant lui. Jeudi, le Toulousain a pour la première évoqué les "huit journées d’entraînement seulement" dont il avait disposé durant les sept semaines de tournoi pour tenter de mettre en place un nouveau système de jeu. C’est très peu.

Guy Novès n'a pas fini de ramer

Eddie Jones lui, aura eu ses joueurs en permanence sous la main depuis la fin du mois de janvier et il assure qu’il les a fait "progresser de 30% physiquement". Parce que, quels que soient les rêves de gloire des présidents de l’Aviva Premiership, le Quinze de la Rose reste le joyau de la Couronne, le centre des priorités du rugby anglais.

Côté français, on attend avec intérêt les prochaines conclusions de la commission Fédération/Ligue nommée en décembre. Ses préconisations sur la manière de rendre l’équipe de France plus performante, seront-elles suivies d’effets ?

En attendant, au-delà de son immense savoir-faire, Eddie Jones aura bénéficié d’un héritage pour faire rebondir l’équipe d’Angleterre. Parmi ses quinze titulaires samedi, quatorze ont fait leurs armes sous la direction de son prédécesseur Stuart Lancaster. La vraie trouvaille de l’Australien, se nomme Maro Itoje. Mais le deuxième ligne des Saracens (21 ans) était déjà capitaine de l’équipe d’Angleterre des moins de 20 ans sacrée championne du monde il y a deux ans.

C’est cela un système vertueux. Et Guy Novès, lui, n’a pas fini de ramer.

Arnaud David

Le souvenir du jour

Colombes 1954

L’Angleterre est venue une fois tenter de boucler un Grand Chelem en France. C’était le 10 avril 1954 à Colombes et les rêves anglais s’étaient brisés sur la résistance d’une équipe de France dont Jean Prat était le capitaine. Pierre Albaladejo jouait à l’arrière et André Boniface à une aile.

A.D.

Le classement du jour

Clermont aime les doublons

Entre la Coupe du monde et le Tournoi des Six Nations, neuf journées de Top 14 auront été disputées sans les internationaux. Ce week-end, il y en aura une dixième. Pour l’heure, c’est Clermont qui s’est le mieux accommodé des doublons, et le Stade Français et Pau qui en ont le plus souffert en ne prenant que neuf points sur quarante cinq possibles.

Le Top 14 des doublons : 1 Clermont 38 points ; 2 Montpellier 31 ; 3. Racing 92 30 ; 4. Union Bordeaux-Bègles 29 ; 5. Toulon 28 ; 6. Toulouse 25 ; 7. Grenoble 22 ; 8. Castres 19 ; 9. Brive 18 ; 10. La Rochelle 17 ; 11. Agen 12 ; 12. Oyonnax 10 ; 13. Stade Français et Pau 9

A.D.

La photo du jour

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Le programme du week-end

Tournoi des Six-Nations

Top 14

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Groupe 3

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