Mais au-delà des systèmes à mieux protéger et autres mesures de formation à prendre, il me vient deux réflexions. La première porte sur la communication. Merci à la Cnil d’avoir lancé l’alerte et aux médias d’avoir relayé l’information. Carton rouge par contre à tous les organismes de santé, les mutuelles et les deux prestataires incriminés. Si, comme il a été dit, ce sont 33 millions de comptes d’individus qui ont été piratés, nous devrions être très nombreux à avoir reçu un message d’alerte de la part de nos interlocuteurs habituels de santé (CPAM, mutuelle, retraite, etc). Or à ce jour, je ne sais pas pour vous mais en ce qui me concerne, ni moi, ni personne de mon entourage professionnel ou personnel n’a reçu quelque indication, information, sensibilisation. Ne serait-ce que pour informer que des emails inopportuns pourraient apparaître au cours des jours prochains dans nos boîtes aux lettres. Aucune communication non plus sur le fait de surveiller de près nos demandes de remboursement et autres démarches administratives à venir.