Ne pas se payer de mots. Couper court aux vocalises incantatoires. Ouvrir les yeux sur le monde, et choisir d’aller plus loin. En ce jeune automne, La Guilde se démultiplie pour faire vivre tous ses engagements, ceux que son bon demi-siècle lui a légués, ceux qu’une planète fragmentée par les conflits lui impose.
Ce serait si simple de tendre le miroir de la bienfaisance sans frontières face au chaos géopolitique. Nous voulons oser affronter la complexité, et plus que jamais ! Manière d’ubiquité : à Villers-Cotterêts et à Paris où s’ouvre le XIXe sommet de la francophonie, nos cent volontaires internationaux en mission culturelle et linguistique seront à l’honneur ; dans la Caraïbe, nous allons à la rencontre des acteurs de la société civile ; au Sénégal et en Syrie, La Guilde ravive la mémoire et de la mer, et de la pierre.
À Dijon s’allument aussi les lampions des Ecrans, un arrêt sur mille images et pages, et autant de promesses de découvertes, chacune faisant écho à nos actions têtues. En y croisant un charpentier kurde dans les neiges d’Iran, un architecte de la beauté après le chaos irakien, des forçats du calcaire égyptien, les marcheurs en quête d’Europe ou du sacré, les volontaires de la biodiversité à Célèbes et en Équateur, vous comprendrez pourquoi ce festival, sans aucun doute, nous fait tous grandir. Héritage et innovation mêlés, l’aventure humaine se construit ensemble.