Dépression, anxiété, TDAH, troubles bipolaires… Près d’un milliard de personnes sont concernées par des troubles mentaux. Et si ces symptômes étaient, en réalité, le signal d’un cerveau sous-alimenté ? C’est la thèse forte et scientifiquement étayée de la Dre Georgia Ede, psychiatre formée à Harvard, pionnière de la psychiatrie nutritionnelle. Son constat est simple : un cerveau déséquilibré commence souvent dans l’assiette.
🍬 Un cerveau déséquilibré est un cerveau mal nourri
Bien qu’il ne pèse que 2 % de notre poids, le cerveau consomme à lui seul près de 20% de notre énergie. Pour assurer ses fonctions – cognition, mémoire, régulation des émotions, vigilance – il a besoin de nutriments spécifiques en quantités constantes : acides aminés, acides gras essentiels, vitamines du groupe B, minéraux, antioxydants. En leur absence, les premiers signes sont rarement physiques, mais mentaux : fatigue cognitive, troubles de l’humeur, instabilité émotionnelle, perte de motivation.
😔Les carences silencieuses qui minent notre équilibre mental
Certaines carences nutritionnelles sont désormais reconnues comme des facteurs majeurs de troubles dépressifs :
🌿Fer : nécessaire à la synthèse de dopamine ; son déficit entraîne apathie, fatigue et ralentissement cognitif.
🌿Vitamine B12 : indispensable à la myélinisation et à l’homéostasie nerveuse ; une carence peut mimer une dépression sévère.
🌿Magnésium : régulateur du GABA, neurotransmetteur inhibiteur clef ; son déficit accroit l’anxiété et la sensibilité au stress.
🌿Oméga-3 (DHA et EPA) : composants structurels des membranes neuronales et modulateurs puissants de l’inflammation.
🌿Vitamine D : neuroprotectrice et anti-inflammatoire ; liée à la régulation de l’humeur.
🧠Les piliers d’une nutrition optimale du cerveau
Et si la dépression n’était pas qu’un déséquilibre chimique ? Et si c’était aussi… un déséquilibre métabolique ? Une alerte du cerveau qui réclame plus d’énergie, de stabilité, de micronutriments. Voici les bases métaboliques d’un cerveau en équilibre, selon la Dre Georgia Ede :
1. Des protéines complètes (viandes, œufs, fruits de mer)
Pour fournir les acides aminés nécessaires à la synthèse des neurotransmetteurs comme la dopamine, la sérotonine ou le GABA.
2. Des graisses saines et stables
Saturées et mono-insaturées pour la structure neuronale (myéline), oméga-3 à longue chaîne (DHA, EPA) pour la plasticité synaptique et l’anti-inflammation.
3. Un apport contrôlé en glucides
Adapté à la tolérance individuelle (paléo, céto, carnivore). Moins de glucides = moins d’instabilité émotionnelle, plus de clarté mentale, plus d’énergie.
4. Une éviction des toxiques cérébraux : sucre, farines, huiles de graines, aliments ultra-transformés… mais aussi certains végétaux mal tolérés (gluten, lectines, oxalates).