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| Edito L'Humanité ne peut plus continuer de vivre à crédit !
Comme nous l’apprend le Global Footprint Network, un organisme américain qui calcule chaque année l’empreinte écologique de l’Humanité, nous vivons à crédit depuis le 2 août dernier et nous avons déjà consommé, au cours des sept mois de cette année, toutes les ressources exploitables de notre planète. Autrement dit, alors que le « budget » de l’Humanité était encore excédentaire en 1970, nous avons à présent besoin chaque année de l’équivalent de 1,7 planète pour répondre à l’ensemble des besoins de notre espèce… Concrètement, cette empreinte/emprise écologique trop forte de l’homme se traduit par une surexploitation des grandes ressources naturelles : eau, bois, matières premières et sources d’énergies fossiles, par une diminution rapide et très inquiétante de la biodiversité et par des émissions de gaz à effet de serre bien trop élevées, qui représentent à elles seules 60 % de cette empreinte écologique anthropique. Ce constat implacable est confirmé par plusieurs études récentes, parmi lesquelles celle publiée en juillet dernier par trois chercheurs à la renommée internationale, Gerardo Ceballos (Université nationale autonome du Mexique), Paul Ehrlich et Rodolfo Dirzo (Université de Stanford). Leurs travaux avaient déjà montré en 2015 que les disparitions d’espèces ont été multipliées par 100 depuis un siècle, soit un rythme sans équivalent depuis l’extinction des dinosaures il y a 66 millions d’années, ce qui autorise à parler « d’une sixième extinction de masse » dans la longue histoire de notre planète. Dans cette nouvelle étude, ces scientifiques ont essayé de mesurer le déclin non plus du nombre d’espèces mais des populations, c’est-à-dire des groupes d’animaux sur un territoire. Ces chercheurs ont réalisé une vaste analyse, sur la moitié des espèces de vertébrés connues et ont examiné les évolutions des populations de 27 600 espèces de mammifères, oiseaux, reptiles et amphibiens terrestres, réparties sur les cinq continents, en utilisant la base de données de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), qui constitue l’inventaire mondial le plus complet de l’état de conservation de la biodiversité. Le moins que l’on puisse dire, c’est que le résultat de ces travaux est alarmant puisque ces travaux montrent que presque un tiers des espèces étudiées déclinent en termes de population et d’étendue. En 2016, la planète ne comptait que 7 000 guépards et 35 000 lions africains (− 43 % depuis 1993). Les populations d’orangs-outans de Bornéo ont chuté de 25 % ces dix dernières années, pour atteindre 80 000 individus, tandis que celles de girafes sont passées de 115 000 spécimens en 1985 à 97 000 en 2015. Encore plus inquiétant, près de 30 % de ces espèces en déclin sont considérées comme communes. En France, le chardonneret a, par exemple, enregistré une baisse de 40 % de ses effectifs depuis dix ans. L’étude révèle également que ce déclin touche particulièrement les régions tropicales en valeur absolue (Amazonie, bassin du Congo, Asie du Sud-Est) mais affecte également les régions tempérées en valeur relative – c’est-à-dire ramenée à la richesse de leur biodiversité. Cette étude confirme pleinement les conclusions du dernier rapport « Planète vivante », publié en octobre 2016 par le Fonds mondial pour la nature (WWF) qui estimait, pour sa part, que les populations de vertébrés avaient diminué de 58 % entre 1970 et 2012. Soulignons également que, selon l’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN), 42 % des espèces d’invertébrés terrestres (papillons, vers de terre, etc.) et 25 % de celles d’invertébrés marins sont menacées d’extinction. Les causes de cet effondrement de la biodiversité à tous les niveaux sont principalement au nombre de cinq : réduction et dégradation de l’habitat sous l’effet de l’agriculture et de la déforestation, urbanisation galopante, surexploitation des espèces (chasse, pêche, braconnage), pollution de l’eau et des sols et changement climatique. Le 18 octobre dernier, une autre étude réalisée par des chercheurs de l’Université Radboud, aux Pays-Bas, a montré qu’en moins de 30 ans, les populations d’insectes avaient diminué de près de 80 % en Allemagne. « Nos résultats montrent un déclin dramatique des insectes volants, de 76 % en moyenne et jusqu’à 82 % au milieu de l’été, dans les aires protégées allemandes, en seulement vingt-sept ans », précise l'étude qui souligne comme « très probable » l’existence d’un effondrement des populations d’insectes dans les mêmes proportions au niveau de l’Europe entière. C’est dans ce contexte pour le moins préoccupant qu’a été publié le 13 novembre dernier un manifeste qui fera date. Signé par 15 364 scientifiques de 184 pays et intitulé « Second avertissement à l’Humanité » (voir texte complet), ce document prolonge celui publié en 1992, par plus de 1 700 scientifiques indépendants, dont la majorité des lauréats de prix Nobel de sciences. A l’époque, ces scientifiques alertaient solennellement l’Humanité sur la nécessité impérieuse d’inverser la tendance vers la destruction de l’environnement. Ce manifeste de 1992 mettait déjà en avant les grandes priorités pour l’espèce humaine : diminuer de manière drastique nos émissions de gaz à effet de serre, renoncer définitivement à l’utilisation des combustibles fossiles, stopper la déforestation et restaurer la biodiversité. Ce texte prémonitoire soulignait notamment de la façon la plus claire que « Si nous voulons éviter de grandes misères humaines, il est indispensable d’opérer un changement profond dans notre gestion de la Terre et de la vie qu’elle recèle ». Constatant la dégradation de l’état écologique de la planète et l’accélération du changement climatique, ce nouvel appel de 2017 se veut plus pressant et demande aux citoyens ordinaires qu’ils exigent de leurs gouvernements qu’ils prennent des mesures immédiates pour inverser l’évolution catastrophique actuelle, invoquant un impératif moral vis-à-vis des générations actuelles et futures des êtres humains et des autres formes de vie. Mais loin d’attribuer seulement aux états et acteurs économiques l’entière responsabilité de cette situation, ce manifeste pointe également les responsabilités individuelles et invite chacun à changer ses comportements et modes de vie, en adoptant une consommation soutenable et en diminuant ses modes de consommation de matière et d’énergie, qu’elles soient directes (énergies liées aux transports et au chauffage) ou indirectes (consommation excessive de viande et d’aliments issus de l’agriculture industrielle). Pour restaurer l’état naturel très dégradé de notre planète et mettre l’économie mondiale sur la voie d’un développement à la fois plus soutenable et plus équitable, ce manifeste avance une multitude de mesures qui peuvent être ramenées à sept grandes propositions : - privilégier la mise en place de réserves destinées à protéger une proportion significative des divers habitats terrestres, aériens et aquatiques ; - préserver les services rendus par la nature au travers des écosystèmes en stoppant la déforestation ; - réduire le gaspillage alimentaire par l’éducation et l’amélioration des infrastructures ; - promouvoir une réorientation du régime alimentaire vers une nourriture d’origine essentiellement végétale ; - promouvoir les technologies vertes et se tourner massivement vers les sources d’énergie renouvelables et supprimer les aides aux productions d’énergie utilisant des combustibles fossiles ; - intégrer dans les prix et la valeur des biens et services leurs coûts réels pour l’environnement ; - réduire le taux de fécondité en faisant en sorte que partout, les hommes et femmes aient accès à l’éducation et à des services de planning familial ; - déterminer à long terme une taille de population humaine soutenable et scientifiquement défendable tout en s’assurant le soutien des pays et des responsables mondiaux pour atteindre cet objectif vital. Heureusement, face à cette situation, les initiatives locales se multiplient, comme le montre le dernier rapport de l’ONU sur le sujet (Voir rapport). Ce rapport indique, à partir de l’analyse de 150 actions dans le monde, qu’un mouvement global d’actions et d’innovations locales et régionales en faveur du climat s’amplifie sur l’ensemble de la planète. A présent, ce sont des territoires et des villes, regroupant plus d’un milliard d’habitants, qui veulent réduire de 80 % leurs émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050. Cette étude souligne également que ce mouvement touche désormais tous les secteurs d’activités économiques : l’énergie bien sûr, mais également l’industrie, les transpor ts et l’agriculture. Une vaste étude publiée cet été par des chercheurs américains de l’Université de Stanford a par ailleurs montré que la transition vers un modèle énergétique entièrement renouvelable (associant l’éolien, le solaire et l’hydraulique mais excluant le nucléaire) était possible dans 139 pays – représentant 99 % des émissions globales de CO2 – dès 2050. Ces travaux montrent que cette transition est non seulement possible, sur le plan technologique et économique, mais qu’elle permettrait de réduire la demande énergétique globale de la planète d’au moins 40 % et éviterait environ 4,5 millions de décès par an liés à la pollution atmosphérique. Cette mutation énergétique globale, qui entraînerait la création de 24 millions d’emplois, permettrait également de limiter le réchauffement climatique à 1,5°C d’ici la fin du siècle (Voir Stanford Woods). En France, la remarquable et rigoureuse étude prospective réalisée en début d’année par l’association « Negawatt » et considérée comme réaliste par le Syndicat Nationale des Energies Renouvelables, montre qu’il est tout à fait possible de se passer entièrement des énergies fossiles d’ici 2050, à condition toutefois de ne pas miser uniquement sur le développement massif des énergies renouvelables et de parvenir à réduire de moitié notre consommation finale d’énergie, en actionnant ces deux leviers que sont les comportements individuels et une meilleure efficacité énergétique globale de notre économie et de notre société. S’agissant de la lutte contre la déforestation et la transition agricole, les travaux du Forest Climate Anaytics ont montré que, depuis 20 ans, les efforts de reboisement massif en Inde et en Chine ont permis de retirer de l’atmosphère plus de 12 milliards de tonnes de CO2 de l’atmosphère, tout en en freinant le processus de désertification. Par ailleurs, une étude du Wood Hole Research Center vient de montrer que le simple arrêt de la déforestation permettrait de piéger au moins 100 milliards de tonnes de CO2 d’ici la fin du siècle, et contribuerait ainsi pour un quart à l’effort global de réduction des émissions de GES nécessaire pour maintenir le réchauffement climatique sous la barre des 1,5 degré. Dans ce domaine crucial, mais encore trop sous-estimé concernant le levier agricole et forestier de lutte contre le changement climatique, il faut souligner les remarquables avancées du « Défi de Bonn », lancé en 2011 par l’Allemagne et l’UICN. Cette initiative s’est donnée pour objectif de restaurer 150 millions d’hectares de terres dégradées et déboisées d’ici à 2020, et 350 millions d’hectares d’ici à 2030. Il y a quelques jours, l’UICN a annoncé que la barre des 113 millions d’hectares restaurés était atteinte, ce qui montre que les objectifs de 2020 et 2030 sont réalistes et peuvent même être dépassés. Rappelons que, selon les travaux de l’UICN, la réalisation de cet objectif de 350 millions d’hectares pourrait générer 170 milliards de dollars par an en bénéfices nets, grâce à l’amélioration des rendements agricoles et des produits forestiers, et permettrait de surcroît de stocker jusqu’à 1,7 gigatonne de CO2 équivalent par an, soit trois fois les émissions annuelles de CO2 de la France… Ce que montre de manière saisissante l’ensemble de ces études et travaux, c’est qu’on ne peut pas séparer les quatre grands éléments qui constituent le cadre de la mutation de société que nous devons entreprendre : lutte contre le changement climatique, protection de l’environnement et restauration de la biodiversité, lutte contre la pollution, et transition vers une agriculture raisonnée et écologique. Ces actions et ces objectifs politiques n’ont de sens que pensés et entrepris en synergie et en cohérence, dans la perspective d’un projet global de mutation économique et sociale qui mettra toutes les nouvelles ressources des technologies numériques, des biotechnologiques et de la nano-ingénierie au service d’une optimisation de l’efficacité énergétique et de la création de richesses à haute valeur ajoutée cognitive, qui auront l’environnement et la nature à la fois comme moteur et comme principal gisement. Cette nouvelle économie que l’on pourrait appeler « rétroculaire » devra aller plus loin que le simple recyclage et être organisée pour restituer, in fine, à la Nature, des flux de matière et d’énergie entièrement écocompatibles, tant sur le plan quantitatif que qualitat if. Il n’est plus temps de croire que nous pouvons encore négocier avec la Nature et continuer à poursuivre un modèle de développement basé sur l’exploitation infinie de ressources qui, elles, sont en quantités finies. Avant d’être confrontés à des réactions massives des populations, qui sont de plus en plus conscientes de ces dégradations naturelles et environnementales et à la colère des opinions publiques, dont l’accès à l’information via Internet démultiplie à présent l’influence et le pouvoir, les responsables politiques, à tous les niveaux de nos sociétés, doivent rapidement prendre enfin toute la mesure des défis écologiques, économiques et sociétaux que nous devons affronter pour éviter à l’Humanité des souffrances incommensurables et r&e acute;concilier dans un nouveau pacte de respect mutuel, l’espèce humaine et la planète. René TRÉGOUËT Sénateur honoraire Fondateur du Groupe de Prospective du Sénat | |
| | Nanotechnologies et Robotique | |
| | | Une équipe de chercheurs de l’institut Wyss, à l’Université de Harvard, vient de présenter un surprenant robot qui est un miracle de technologie et d'ingéniosité. Ce minuscule engin, baptisé RobotBee, ne pèse que 175 milligrammes et peut voler comme un insecte, grâce à ses deux ailes. Mais à cette échelle, la tension superficielle retient le robot à la surface. Pour le libérer et le faire décoller, un système d’électrolyse et de combustion, qui ne pèse que 6.5 mg, lui donne l’impulsion nécessaire. Pour les chercheurs, ce micro-robot pourrait être utile lors de missions de recherche et de sauvetage. Mais aussi pour des études en biologie ou encore pour explorer et surveiller l’environnement. Le défi à surmonter pour la mise au point de ce micro-robot volant a été de faire en sorte que que la force de poussée des ailes, très faible à cette échelle, puisse l'emporter sur la force de tension. « La force de tension superficielle est supérieure à 10 mN, tandis que la force de poussée exercée par les ailes du robot est de 3 mN au maximum », précise Yufeng Chen. Pour propulser ce petit robot et lui permettre de voler, les chercheurs ont eu l'idée d'un apport d’énergie permettant de générer de l’oxygène et de l’hydrogène à partir de l'eau lors d’une réaction d’électrolyse. Une étincelle suffit ensuite à le faire décoller. Le mélange de gaz créé est piégé dans une chambre de combustion dont la plaque supérieure en titane est percée de trous de 34 µm de diamètre. Ces petites ouvertures permettent de réduire la pression et les dommages lors de l’explosion qui génère l’impulsion. L'armée américaine s'est montré très intéressée par ce robot polyvalent et très difficile à détecter qui pourrait devenir un auxiliaire précieux des troupes terrestres, dans un contexte de combats urbains par exemple… Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash Science Robotics | | ^ Haut | |
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| | | Depuis plus d'un siècle, les scientifiques ont imaginé un nombre incalculable d'expériences et de tests visant à essayer de prendre en défaut la théorie de la relativité générale proposée par Albert Einstein en 1915. Mais, de manière remarquable, toutes ces expérimentations n'ont fait, jusqu'à présent, que vérifier et conforter cette théorie considérée, avec la théorie de la gravitation de Newton et la théorie quantique, comme l'une des plus grandes avancées conceptuelles de tous les temps. Il y a quelques jours, les premiers résultats de l'expérimentation réalisée à l'aide du satellite Microscope du Cnes, lancé en mars dernier, ont à nouveau confirmé avec une précision inégalée l'une des clefs de voute de la relativité générale, le principe dit d’universalité de la chute libre, ou d’équivalence, selon lequel tous les corps tombent de la même manière, c’est-à-dire avec la même accélération, dans un même champ de gravité. Pour réaliser cette vérification de très haute précision, ce microsatellite de 300 kg a embarqué un instrument qui comporte deux masses cylindriques de composition différente (l'une en platine, l'autre en titane), emboîtées l'une dans l'autre et protégées de toute interférence extérieure. Il a suffi ensuite de mesurer la position relative des deux masses avec des accéléromètres différentiels mis au point par l'Onera (Office national d'études et de recherches aérospatiales). Depuis le début de l'expérience, les deux masses en orbite ont déjà réalisé l'équivalent d'une chute de 85 millions de km, la moitié de la distance Terre-Soleil. Ces mesures ont permis de vérifier que ce principe d’équivalence est valable dans la limite d’une précision de 14 chiffres après la virgule, ce qui améliore d’un facteur 20 la précision de la meilleure mesure réalisée jusqu’ici par le groupe de physiciens américains Eöt-Wash en 2012. Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash CNRS | | | |
| Selon une étude du renommé cabinet Boston Consulting Group, la part des voitures électriques et hybrides devrait dépasser en 2030 celle des modèles à combustion utilisant comme carburant l'essence ou le diesel. Cette évolution est d'autant plus surprenante qu'elle semblait encore inimaginable il y a cinq ans. Mais l'évolution plus rapide que prévue des solutions technologiques et les nouvelles mesures politiques, économiques et fiscales prises par les États pour lutter contre la pollution de l'air et le réchauffement climatique, ont changé la donne. En 2016, les ventes mondiales de voitures électriques ont bondi de 40 %, à 750.000 unités, selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE). Résultat : plus de 2 millions de véhicules électriques roulent désormais dans le monde. Certes, les modèles électriques et hybrides ne représentent encore qu'environ 4 % du parc mondial en cumulé. Mais, à partir de 2025, leur part dans le parc mondial devrait inexorablement augmenter. Signes de cette mutation : Renault va lancer 8 modèles électriques d'ici à 2022 ; BMW va électrifier 25 modèles de sa gamme d'ici à 2025 ; Volvo ne produira plus que de l'électrique et de l'hybride d'ici à 2019 et Fiat-Chrysler a annoncé que la moitié de sa gamme du groupe sera électrifiée d'ici à 2022.... Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash The Boston Consulting Group | | | |
| Le constructeur allemand Max Bögl Wind vient d'achever près de Stuttgart l'installation d'une ferme de quatre éoliennes d'un nouveau type. L'une d'elles possède une tour de 178 mètres de haut et elle culmine à 264,5 mètres si l'on prend en compte l'extrémité de ses pales. L'originalité de ces monstres de puissance est qu'ils sont installés au-dessus de réservoirs d'eau alimentant une centrale de pompage-turbinage qui prendra le relais lorsque les éoliennes ne seront pas en service. Chaque éolienne est équipée d'un générateur de 3,4 mégawatts (MW) qui se combine avec une centrale de pompage-turbinage pour former un système hybride inédit. Les fondations soutenant les éoliennes sont en fait des réservoirs d'eau qui augmentent la hauteur de quarante mètres. Dernier avantage : plus une éolienne est haute, moins elle est soumise aux turbulences et meilleur est son rendement. Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash Euwid Neue Energie | | | |
| Gaya, la plate-forme de production de biométhane à partir de biomasse sèche et développée par Engie, a été inaugurée il y a quelques jours à Saint-Fons (Rhône). Cette plate-forme, qui est la première de son genre en Europe, « vise à tester la production de biométhane à partir de biomasse sèche (produits forestiers, plaquettes de bois, écorces ou encore résidus de l’industrie agroalimentaire) collectée dans un rayon de 50 à 70 kilomètres autour de Saint-Fons », explique Engie dans un communiqué. Le projet a été lancé en 2010, pour un coût total de 60 millions d’euros. L’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) a participé &ag rave; son financement à hauteur de 18,7 millions d’euros. « Sa finalité est de permettre la production d’un gaz vert économique et écologique, dit de deuxième génération : un biométhane produit à partir de ressources 100 % renouvelables, transportable dans les réseaux actuels ou directement utilisable comme carburant », explique Engie. Le fournisseur d’énergie ajoute que « l’ambition du projet Gaya est de développer une filière locale de production de biométhane par gazéification de la biomasse lignocellulosique (co-produits forestiers, résidus agricoles, etc.), encore non utilisée en France ». Ce pilote, expérimental pour l’heure, pourrait inspirer le développement de futures usines de production de biométhane sur le même modèle à partir de 2020. Engie indique qu’ "il s’agit par exemple de tester les différents types de biomasse utilisés pour en analyser les coûts et améliorer les performances techniques et environnementales des technologies innovantes". Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash Environnement Magazine | | ^ Haut | |
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| Sciences de la Terre, Environnement et Climat | |
| | | La Présidente de Taiwan, Tsai Ing-wen, a confirmé récemment son intention de faire sortir son pays de l'ère des énergies fossiles d'ici 2050 et de faire de Taïwan un leader mondial dans le développement des énergies renouvelables. Dans la perspective de la décarbonisation de Taïwan, le ministère de l’Environnement prévoit d’améliorer les installations d’usines à charbon. Taipower a en effet prévu 9 milliards de dollars taïwanais pour installer des installations de désulfuration dans les centrales à charbon et au gaz. Par ailleurs, le ministère travaille en étroite collaboration avec l’Agence de Protection de l’Environnement (EPA) pour réduire la pollution atmosphérique. Aujourd’hui, les combustibles fossiles représentent encore 45 % de la consommation énergétique à Taïwan et sont responsables d'une pollution atmosphérique très élevée. C'est pourquoi les autorités taïwanaises veulent diversifier leurs sources d'énergie. Si le pays ne peut se passer du charbon à court-terme, il prévoit néanmoins de produire 20 % de son électricité à partir d’énergies renouvelables d’ici 2025. Il cherche également à développer ce secteur en attirant des investissements nationaux et étrangers et en promouvant le programme de développement des infrastructures. D’après Yang Wei-fuu, vice-ministre de l’économie, l’objectif national de 20 % d’EnR dans le mix électrique d’ici 2025 nécessite un investissement de de 1,8 milliard de dollars taïwanais (50 millions d’euros). D’après le Premier Ministre William Lai, il n’y a pour le moment aucun projet de hausse des tarifs d’électricité, même si la nation est en train de passer aux énergies renouvelables. Selon lui, le coût des EnR baissera de façon spectaculaire dans les prochaines années, grâce aux avancées technologiques. Le potentiel d’expansion de l’hydroélectricité à Taïwan étant extrêmement limité, il s’agit donc de se concentrer sur les énergies éoliennes et photovoltaïques pour passer d’une part de 5 % d’EnR dans la production d’électricité à 20 % en 2025. Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash Taiwan News | | | |
| L'ONU a publié un rapport sur le climat et ses répercussions sur la santé humaine, la qualité de vie et l'environnement. Dans ce rapport, l'Organisation météorologique mondiale — l'institution spécialisée de l'ONU — souligne que 2017 sera l'une des trois années les plus chaudes jamais enregistrées au XXIe siècle. Cette étude souligne que l'année 2017 est en passe de décrocher le record de l'année sans Niño la plus chaude qui ait été enregistrée. La moyenne provisoire de la période 2013-2017 dépasse de 0,40°C la normale de la période 1981-2010 et d'environ 1,03°C les valeurs préindustrielles. Ce devrait être la période de cinq ans la plus chaude jamais constatée. El Niño est le courant du Pacifique qui a contribué à l'augmentation des températures en 2016 — année record — et en 2015. Ces conditions météorologiques exceptionnelles ont eu des conséquences immédiates à travers le monde comme par exemple des ouragans d'une violence record à l'instar d'Irma ou de Harvey. Les phénomènes extrêmes de 2017 portent "indiscutablement la marque du changement climatique causé par l'augmentation des concentrations de gaz à effet de serre engendrés par les activités humaines", selon l'ONU. L'ONU rappelle également que de récentes études démontrent que le risque global de maladie ou de décès lié à la chaleur s'est accru régulièrement depuis 1980, et qu'environ 30 % de la population mondiale vit désormais dans des régions climatiques sujettes à des vagues prolongées de chaleur extrême. Le nombre de personnes exposées aux vagues de chaleur a augmenté de quelque 125 millions entre 2000 et 2016. Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash OMM | | ^ Haut | |
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| Santé, Médecine et Sciences du Vivant | |
| | | Selon une étude de l'École de santé publique de l’Université de Washington, la pollution atmosphérique pourrait modifier certains comportements et favoriser l'isolement. Elle inciterait notamment les gens à passer moins de temps à l’ extérieur et à opter pour un mode de vie plus sédentaire, lequel est plus susceptible de créer de la détresse psychologique et de l’isolement social. À l’aide de données obtenues auprès de 6000 répondants, l’étude a examiné le lien entre la toxicité de l’air et la santé mentale. Les chercheurs ont d’abord isolé une particule émise par les moteurs, les feux de foyer, les fours à bois et les centrales électriques alimentées au charbon et au gaz naturel. Ils ont ensuite remarqué une corrélation entre la présence dans l’air de cette particule et le taux de détresse psychologique des personnes qui y sont exposées. Dans les endroits où on la retrouvait en plus grande quantité, la détresse psychologique était 17 % plus élevée. Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash Science Direct | | | |
| Une équipe de recherche française en Santé Digestive (Inserm/INRA/Université Toulouse III – Paul Sabatier, ENVT), a découvert le mode d’action d’une bactérie probiotique utilisée dans le traitement symptomatique des douleurs du syndrome de l’intestin irritable. La bactérie produit un neurotransmetteur (le GABA) qui, grâce à sa liaison avec un lipide, passe la barrière intestinale, agit sur les neurones sensitifs situés au niveau du ventre et réduit la douleur viscérale. Selon ces travaux, cette nouvelle famille de molécules associant lipoprotéine et GABA pourrait devenir une nouvelle classe de médicaments contre la douleur. Le syndrome de l’intestin irritable est une maladie chronique caractérisée par des douleurs abdominales associées à des troubles du transit. Cette pathologie est hautement invalidante et diminue drastiquement la qualité de vie des patients. Face à ce syndrome, le patient reste démuni car il n’existe pas de traitement vraiment efficace pour cette pathologie qui, en France, concerne 5 % de la population. La bactérie Echerichia coli Nissle 1917, probiotique découvert pendant la première guerre mondiale, a récemment été utilisée par voie orale comme traitement thérapeutique alternatif du syndrome de l’intestin irritable. Les chercheurs ont développé un projet visant à caractériser l’activité probiotique de la souche E. coli Nissle 1917. Leurs travaux démontrent que cette bactérie produit du GABA (acide gamma aminobutyrique) lié à un acide aminé et à un acide gras. Ensemble, ces trois molécules forment un lipopeptide. La liaison de cet acide gras par la bactérie permet au GABA, qui est le principal neurotransmetteur inhibiteur du système nerveux, de pouvoir passer la barrière intestinale. Il peut ensuite se fixer sur son récepteur pour diminuer l’activation des neurones sensitifs et ainsi diminuer la douleur. Le GABA n’a en revanche pas la capacité de franchir, seul (sans son acide gras), la barrière intestinale. Ces recherches sur l'animal ont montré que l'administration de ce lipopeptide permettait de réduire la douleur exprimée par les neurones sensitifs de souris exposées à la capsaicine (le produit actif du piment). Ces travaux ont également confirmé sur des souris, chez lesquelles des électrodes posées sur l’animal permettaient de mesurer l’intensité des contractions abdominales caractéristiques de la douleur (l’équivalent des crampes d’estomac chez l’homme), qu'elles retrouvaient, après absorption de ce lipopeptide, des contractions abdominales équivalentes à celles des souris contrôles. Cette découverte démontre l’importance d’une meilleure connaissance des modes d’action des probiotiques actuellement utilisés et le potentiel thérapeutique des lipopeptides produits par le microbiote intestinal. Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash Nature | | | |
| Des chercheurs américains de la Virginia Commonwealth University (Richmond, Virginie) ont travaillé à l'étude du gène CtBP qui a la particularité de ne pas être muté dans le cancer du côlon mais favorise le développement de cellules cancéreuses. Ce gène qui contribue à la formation de polypes précancéreux est présent chez l'homme dans certaines formes héréditaires, comme l'adénomatose familiale, une maladie héréditaire qui entraîne la croissance de polypes pré-cancéreux dans l'intestin à un âge précoce. L’équipe américaine a mené ses travaux sur des souris modèles de cette affection et a mis au point une molécule, l’HIPP (acide 2-hydroxy-imino phénylpyruvique), qui a permis d’éviter la formation des polypes au niveau du côlon. Ces travaux ouvrent une voie très prometteuse : celle d'une prévention génétique à la source qui pourra dans l'avenir bloquer "à la source" la formation des polypes coliques susceptibles de dégénérer. Forts de ces résultats encourageants, ces scientifiques vont à présent tenter d'étendre cette nouvelle approche préventive à d’autres organes (ovaire, sein, poumon, prostate…). Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash Nature | | | |
| Des chercheurs de l'Université de Lund, en Suède, ont découvert, presque par hasard, une protéine présente dans le lait maternel qui possède l'étonnante propriété de pouvoir éliminer des cellules cancéreuses. Nommée "Hamlet" (Human Alpha lactalbumin Made Lethal to Tumour cells), cette protéine est connue depuis plus de 20 ans dans le monde scientifique. Mais la Professeure Catharina Svanborg, immunologue à l'Université de Lund, a annoncé avoir découvert par hasard, qu'en plus d'avoir des propriétés antibiotiques, cette protéine avait également une action anticancéreuse. Cette substance, injectée à des malades atteints d'un cancer de la vessie, a permis une réduction sensible de leur tumeur. Cette surprenante découverte est d'autant plus intéressante que, contrairement à la chimiothérapie, les cellules saines n'étaient pas attaquées par l'Hamlet. Les scientifiques espèrent que ce composé du lait maternel puisse également montrer des effets thérapeutiques contre d'autres cancers, comme le cancer de l'intestin ou du col de l'utérus. Un nouvel essai comparant l'Hamlet à un placebo est prévu incessamment pour tester cette hypothèse. Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash Lund University | | | |
| Une étude réalisée par l’Université de Turku (Finlande) vient de montrer que le HIIT (high-intensity interval training), ou entraînement par intervalles de haute intensité, permet de modifier le métabolisme du glucose dans le cerveau de personnes insulino-résistantes. Ces travaux suggèrent un bénéfice dans le métabolisme du cerveau avec le HIIT similaire à celui obtenu avec un entraînement de plus longue durée et d’intensité modérée. On sait aujourd'hui que la pratique de l’exercice, intense et modéré, améliore la sensibilité à l'insuline. De précédentes études ont en effet montré que l'absorption du glucose et des acides gras du cerveau est augmentée dans le diabète de type 2 et que l'absorption du glucose diminue après la perte de poids. L’étude regarde si un effet similaire peut être obtenu par l'exercice, sans perte de poids significative. Cette équipe finlandaise avait déjà démontré le bénéfice du HIIT sur le métabolisme du corps et en cas de diabète notamment, elle vérifie aujourd’hui les effets de cet entraînement par intervalles à intensité élevée sur le cerveau de personnes insulino-r&eacu te;sistantes physiquement inactives. Cette étude a été menée sur des participants d'âge moyen, non actifs, atteints de prédiabète ou de diabète de type 2, invités à suivre 2 programmes d’exercice, HIIT et un entraînement physique traditionnel d’intensité modérée. Ces programmes de 2 semaines comprenaient 6 séances d'entraînement sur vélo d'exercice. Résultat : 2 semaines d'entraînement suffisent à réduire le métabolisme cérébral du glucose chez les personnes souffrant de diabète de type 2 ou de prédiabète et à améliorer la sensibilité à l'insuline de tout le corps. Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash Sage Journals | | | |
| Une étude américaine réalisée par des chercheurs de la faculté de médecine de l'Université Johns Hopkins à Baltimore (Maryland) a montré que les personnes entre 40 et 60 ans ayant des signes d'inflammation chroniques présentent un risque accru de rétrécissement du volume cérébral en vieillissant, surtout dans les parties du cerveau affectées par la maladie d'Alzheimer. De précédentes études avaient déjà révélé un lien entre la démence et l'inflammation, une réaction du système immunitaire au stress et à la maladie. "Le processus qui aboutit à une perte de cellules cérébrales commence des décennies avant que les personnes aient le moindre symptôme, c'est donc important de comprendre ce phénomène qui va les affecter longtemps après", explique le Docteur Keenan Walker, principal auteur de ces travaux. Pour cette étude, les auteurs ont testé les niveaux de cinq marqueurs sanguins d'inflammation, dont le taux de globules blancs, de 1.633 personnes âgées en moyenne de 53 ans. Vingt-quatre ans plus tard, les participants ont passé un scanner du cerveau pour mesurer le volume de plusieurs zones cérébrales et des tests de mémoire sous forme de mémorisation de mots. Ainsi, les sujets ayant des niveaux élevés d'inflammation montraient un rétrécissement cérébral des zones impliquées dans la maladie d’Alzheimer, dont un rétrécissement de 5 % de l’hippocampe. Ils obtenaient également de moins bons scores aux tests de mémoire, avec en moyenne environ 5 mots mémorisés sur une liste de dix pour les participants avec au moins trois biomarqueurs d'inflammation élevés, contre 5,5 mots pour les autres. L'étude montre également que l'impact sur le volume cérébral d'une seule augmentation d'un des cinq biomarqueurs à un âge moyen était similaire des décennies plus tard aux effets d'une mutation du gène APOE qui accroît le risque d'Alzheimer. "Ces résultats laissent penser que l'inflammation à un âge moyen pourrait contribuer précocement à des changements dans le cerveau liés à la maladie d'Alzheimer et aux autres formes de démence", explique le Docteur Keenan Walker. Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash Neurology | | | |
| C'est une première aux Etats-Unis : à l’hôpital Baylor de Dallas, une femme née sans utérus à la suite d’une malformation congénitale a accouché le mois dernier. Le bébé, un petit garçon, est en bonne santé. Elle avait subi une transplantation utérine en septembre 2016, dans le cadre d’un essai clinique portant sur dix femmes. La transplantation utérine offre un espoir important à de nombreuses femmes privées d’utérus pour des raisons congénitales ou médicales. En 2014, l’hôpital universitaire de Sahlgrenska, rattaché à l’Université de Göteborg en Suède, avait accueilli la toute première naissance issue d’une greffe d’utérus. D’autres naissances avaient eu lieu, mais toujours en Suède. C’est donc la première fois que la technique aboutit dans un autre service. La transplantation utérine sur donneuse vivante reste une intervention complexe et risquée. Elle consiste à prélever l’utérus en conservant au mieux les vaisseaux sanguins environnants, pour permettre une bonne revascularisation de l’organe transplanté. Pour cette raison, et parce que les tissus doivent être compatibles au plan immunologique, la donneuse est souvent issue de la famille – mère ou sœur. D’un point de vue éthique, la transplantation utérine pose de nombreuses questions. À la différence des autres transplantations, dont l’objectif est vital, elle vise à permettre à la receveuse de donner la vie. Il s’agit donc, en réalité, d’une technique d’aide médicale à la procréation. La transplantation est d’ailleurs éphémère : après une ou deux grossesses, il est d’usage de retirer l’utérus implanté, afin d’éviter les risques liés au traitement immunosuppresseur. En France, un essai clinique est en cours depuis l’année dernière au CHU de Limoges, sur huit femmes. Contrairement aux approches employées en Suède et aux États-Unis, il repose sur une transplantation utérine à partir de donneuse décédée, une option qui aurait l’avantage majeur de s’affranchir du risque pour la donneuse. Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash The New York Times | | | |
| Selon une étude américaine, boire régulièrement des boissons sucrées comme des smoothies, jus de fruits ou des sodas, augmente sensiblement les risques de diabète et d'hypertension artérielle. Les chercheurs, qui ont analysé 36 études précédentes, ont en effet montré que boire au moins une boisson sucrée par jour était associé à un risque plus élevé d'hypertension, et qu'en consommer deux par semaine était lié à un risque plus élevé de diabète de type 2. Rappelons qu'en avril dernier, deux autres études conduites par Sudha Seshadri, professeur de neurologie à la Faculté de médecine de l'Université de Boston, avaient montré que les personnes consommant au moins un soda diététique par jour étaient presque trois fois plus susceptibles de développer un AVC et une démence… Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash JES | | ^ Haut | |
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| Recherche & Innovation, Technologies, Transports | |
| | | Le constructeur automobile japonais Nissan vient d'annoncer qu'il comptait lancer vers 2020 au Japon, année des jeux Olympiques de Tokyo, un service commercial de robot-taxi, avec son partenaire local de technologies mobiles DeNa. Baptisé "Easy Ride", ce service à la demande de voiture électrique autonome reposera massivement sur l'utilisation de logiciels d'intelligence artificielle et devrait être lancé en 2020 au Japon, dans le cadre d'une expérimentation urbaine limitée, avant d'être progressivement étendu à tout le pays. Nissan et DeNa vont mener en mars prochain un premier test auprès du grand public et en conditions réelles dans le quartier portuaire ultra-moderne de Minato Mirai à Yokohama, près de Tokyo, où est installé le siège mondial de Nissan, ont aussi annoncé les deux sociétés, partenaires sur ce projet de robot-taxi depuis janvier dernier. Cette première expérimentation se veut volontairement prudente : deux voitures autonomes seront mises gratuitement à disposition des usagers dans le quartier, qui pourront les réserver via une application dédiée, précise Nissan. "Ce test doit surtout permettre d'évaluer les réactions du grand public et son degré d'intérêt et d'acceptation pour ce nouveau mode de mobilité urbaine", souligne le constructeur nippon. Les constructeurs automobiles du monde entier, ainsi que des géants des nouvelles technologies comme Google et Apple, s'intéressent de très près aux robot-taxi et multiplient les partenariats et essais dans ce domaine, susceptible à terme de révolutionner l'industrie automobile. En 2030, les robots-taxis pourraient représenter 40 % des bénéfices du secteur automobile, selon une récente étude du cabinet Roland Berger, prédisant un déclin parallèle de près de 30 % de la demande pour les voitures particulières. Article rédigé par Georges Simmonds pour RT Flash Nissan | | ^ Haut | |
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