Retrouvez le cahier de vacances de Story Jungle | | Au programme de cette dernière newsletter spécial été : une sélection de nos coups de cœur hebdomadaires avec nos articles, podcasts et vidéos favoris. ⛱️
On a vu
Qui ne s'est pas déjà étranglé devant le prix exorbitant des billets de train cet été ? Les voyages en train seraient-ils trop chers par rapport aux autres moyens de transport ? Le Monde apporte quelques réponses éclairantes dans une vidéo synthétique de dix minutes, en prenant l'exemple d'un aller-retour Paris-Marseille. Sans surprise, le TGV est un des transports qui coûtent le plus cher. Pour un TER ou un Intercités, les prix restent moins chers puisque les régions et l'État subventionnent une partie des frais. En revanche, dans le cas du TGV, aucune subvention directe. Le prix du billet couvre l'ensemble des frais. Il est donc plus élevé.
La SNCF applique par ailleurs la politique dite du yield management aux TGV et Ouigo, soit une logique de rentabilité maximum pour remplir les trains. D'où des prix très fluctuants qui s'adaptent au marché de l'offre et la demande. Alors, comment faire pour que le train devienne plus abordable ? Une des solutions avancées serait de soutenir l'ouverture du marché à la concurrence. La présence de plusieurs entreprises concurrentes « devrait ainsi inciter la SNCF à baisser les prix pour attirer les clients », observe le média. Une vidéo efficace et pédago, appuyée par l'incarnation de la journaliste Fanny Zarifi et des graphiques parlants.
On a lu
Comment les médias généralistes doivent-ils traiter l'univers des cryptomonnaies ? Dernièrement, le journal Society a publié une enquête critique sur les « gourous de la crypto », dénonçant les mirages et les arnaques du « web 3.0 ». Ce reportage a fait gentiment grincer des dents chez les médias dits spécialisés. Raphaël Bloch, cofondateur du média « The Big Whale », s'est fendu d'un tweet pointant un parti-pris « tous pourris » : « Le vrai sujet, c'est ce que les cryptos et le Web 3 apportent vraiment : la décentralisation, le contrôle des données, l'accès aux services financiers. Là-dessus, il n'y pas une ligne », a-t-il dénoncé. Arrêt sur images est revenu sur cette « escarmouche » entre les deux médias et interroge en creux la question du traitement d'un sujet encore délicat en France : « Que doivent faire les médias face à une industrie difficile à comprendre de l'extérieur ? » Un papier équilibré à retrouver ici.
On a écouté
Dans une ville du sud de la France, le vieux Roger est propriétaire d'un immeuble, un royaume chéri qu'il protège avidement. Car la menace plane. Une de ses voisines, qu'il méprise frontalement (« une libraire de droite qui insulte l'histoire de la littérature tout entière »), a des vues sur son bien. Son plan pour résister à l'envahisseur est établi. À sa mort, il lègue à ses locataires les appartements qu'ils habitent. Y compris le sien. Une bande mal assortie se forme alors. « Soapcast », un podcast audio de fiction présenté par Binge Audio, retrace la vie de ses habitants, à la manière d'une sitcom type Plus belle la vie. Chaque épisode, dont la durée oscille entre 5 et 8 minutes, épouse le point de vue d'un personnage.
« Écrire du soap, pour moi, c'est créer des personnages complexes et attachants, des amis pour les gens. Je pars de grands clichés : l'unité de lieu de l'immeuble, l'héritage empoisonné... C'est un point de départ assez fort pour me permettre de laisser les personnages se révéler au fur et à mesure. Je ne les connais pas moi-même ! », explique le scénariste et auteur de BD, Thomas Cadène. « Moi, je suis prêt à faire mieux que Les Feux de l'amour, je peux tenir vingt-cinq ans », se réjouit-il. Un pari original, lancé à l'occasion de la refonte de l'offre Binge Audio Premium (sur toutes les plateformes, à partir de 4,99 euros). Les premiers épisodes, plaisants à l'écoute, sont gratuits.
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