Le 20 janvier 2016, les planétologues Konstantin Batygin et Michael Brown ont proposé l’existence d’une nouvelle planète dans le Système solaire. Cet objet croiserait à plusieurs centaines d’unités astronomiques du Soleil et aurait une masse d’une dizaine de fois la masse de la Terre. Ce n’est pas la première fois qu’on invoque une nouvelle planète.

Quels sont leurs arguments? Quelles sont les perspectives de détection d’un tel objet?

Spécialiste du Système solaire, ses travaux de recherche portent notamment sur les surfaces planétaires, les petits corps du Système solaire et le transfert radiatif dans les régolites. Expert du traitement de données de masse et d’analyse statistique, il enseigne au niveau Licence et Master, ainsi que dans la formation des enseignants. Il est le directeur des études doctorales de l’Observatoire de Paris, et responsable du Master 2 Planétologie et Exploration Spatiale. Fortement impliqué dans les missions spatiales d’exploration du Système solaire, il a également publié près de 100 articles scientifiques, des ouvrages de vulgarisation, près de 100 communications dans des colloques internationaux. Chevalier dans l’ordre des palmes académiques ; l’astéroïde 7456 Doressoundiram a été nommé en son honneur.

Hélène Rey-Valette est maître de conférences (HDR) en Economie à l’Université de Montpellier, rattachée au laboratoire CEE-M (Centre d’Economie de l’Environnement de Montpellier).
Ses recherches portent sur la gestion intégrée et concertée des territoires littoraux. Hélène étudie notamment les perceptions et la gestion des risques d’érosion et de submersion, mais aussi l’adaptation des territoires littoraux face à la montée du niveau de la mer et la façon dont les écosystèmes contribuent au bien-être et au développement territorial.