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Selon le Premier ministre tchèque Petr Fiala, il n’y a aucune raison de renouveler les consultations intergouvernementales tchéco-slovaques en raison de la politique étrangère menée Bratislava. S’exprimant sur le plateau de la Télévision tchèque, Petr Fiala a évoqué dans ce contexte la récente rencontre entre son homologue slovaque Robert Fico et le président russe Vladimir Poutine. D’après le chef du gouvernement tchèque, la critique de ces activités ne peut pas être confondue avec une « ingérence dans les affaires intérieures de la Slovaquie », dénoncée cette semaine par le Premier ministre slovaque Robert Fico.
En mars 2024, le gouvernement de Prague a décidé d’interrompre les consultations bilatérales avec les autorités de Bratislava, justement à cause des divergences sur des sujets clés de politique étrangère, en particulier concernant la guerre en Ukraine.
Ce dimanche, Petr Fiala toutefois souligné que des rencontres bilatérales avaient lieu au niveau des chefs de gouvernement et des ministres : lui-même doit discuter avec Robert Fico dans le cadre du Sommet européen extraordinaire, organisé ce lundi à Bruxelles.
Pour sa part, le chef de la diplomatie tchèque Jan Lipavský a rencontré, ce dimanche, son homologue slovaque Juraj Blanár, en visite non officielle à Prague. Une rencontre officielle entre les deux ministres est prévue pour le 18 février, a déclaré Jan Lipavský à la télévision CNN Prima News.
Comme annoncé cette semaine, le gouverneur de la Banque nationale tchèque (ČNB) envisage d'investir des milliards d'euros des réserves du pays dans la crypto-monnaie bitcoin. Selon le Premier ministre Petr Fiala, le gouverneur Aleš Michl aurait dû informer le gouvernement à l’avance de ce projet selon lequel la ČNB pourrait détenir jusqu'à 5 % de ses réserves dans le bitcoin.
Bien que la ČNB soit une institution indépendante du gouvernement, son gouverneur devrait discuter de telles démarches avec les ministres, a déclaré le Petr Fiala ce dimanche à la Télévision tchèque. La Banque nationale a réagi en déclarant que le gouverneur avait uniquement proposé de faire élaborer une analyse sur la possibilité d’acheter des bitcoins, afin de diversifier le portefeuille de réserves de change.
« Sur la base des résultats de cette analyse, le conseil d’administration décidera de la marche à suivre », a déclaré la Banque nationale à l’agence ČTK.
Ce jeudi, l’initiative de la ČNB a été critiquée par la présidente de la BCE, Christine Lagarde. Elle s’est dit « confiante » que le bitcoin ne ferait pas partie des actifs d’une banque centrale de l’UE. Selon elle, les réserves des banques centrales européennes « doivent être liquides, sûres, sécurisées. Elles ne doivent pas être suspectées d’être liées à des activités criminelles ou de blanchiment d'argent ».
Sénatrice et ancienne présidente de la Chambre basse du Parlement tchèque, Miroslava Němcová (ODS) est critiquée avec virulence par les autorités russes pour avoir publié un faux message sur le réseau X appelant à la répétition du siège de Leningrad (actuellement Saint-Pétersbourg). Selon l’agence de presse TASS, l’affaire sera examinée par le comité d’enquête russe chargé de crimes graves.
L’ancien président russe Dmitri Medvedev qui occupe actuellement le poste de vice-président du Conseil de sécurité, a qualifié la sénatrice « d’animal malfaisant » et de « créature dégénérée » et a exprimé le souhait qu’elle « périsse dans les tourbillons sanglants du nouveau Printemps de Prague ». Le Premier ministre Petr Fiala, le président du Sénat Miloš Vystrčil, la ministre de la Défense Jana Černochová et d’autres représentants politiques tchèques encore ont condamné ces déclarations et exprimé leur soutien à la sénatrice.
Pour sa part, Miroslava Němcová a qualifié de canular le post dans lequel elle aurait appelé à un nouveau siège de Leningrad et qui est devenu viral au cours du week-end non seulement dans les médias russes et sur les réseaux sociaux locaux.
Environ 1,1 million de personnes ont perdu la vie au cours du siège de Leningrad par les nazis entre la fin de l’été 1941 et le début de l’année 1944.
Le mouvement ANO de l’ancien Premier ministre Andrej Babiš, en tête de l’opposition, remporterait les élections législatives avec 35,1 % des suffrages, selon un nouveau sondage réalisé par l’agence STEM, dont les résultats ont été publiés ce dimanche.
La coalition SPOLU (Ensemble – ODS, KDU-ČSL et TOP 09) arrive en deuxième position avec 18,8 % d’intentions de vote, devant le mouvement des Maires et Indépendants (STAN) plébiscité par 10,6 % des électeurs.
Le parti d’extrême droite SPD (Liberté et Démocratie directe), le Parti pirate et la coalition d’extrême gauche Stačilo! (Ça suffit !) accèderaient également à la Chambre des députés, tandis que le parti Motoristé (Automobilistes) ne dépasserait pas le seuil des 5 % requis pour entrer à la Chambre basse.
Les prochaines élections législatives seront organisées à l'automne 2025.
« Amerikánka » du réalisateur Viktor Tauš qui raconte l’histoire d’une jeune fille placée en institution pour enfants abandonnés dans la Tchécoslovaquie communiste a été désigné meilleur film de l’année 2024 lors d'une cérémonie de remise des Prix de la critique tchèque, qui s’est tenue à Prague samedi soir.
Le film a également reçu les prix de la meilleure réalisation et celui pour la création d’éléments scéniques. « Amerikánka » est également un projet théâtral présenté actuellement sur la scène pragoise Jatka78.
Parmi les autres films récompensés, on trouve notamment « Rok vdovy » de la réalisatrice Veronika Lišková (prix de la meilleure interprétation féminine pour Pavla Beretová et du meilleur scénario).
Lundi, jour de fête des Blažej, le ciel sera nuageux avec de belles éclaircies. Les températures varieront entre 1°C et 5°C.
Considéré comme une personnalité phare de la musique pop tchèque, Petr Muk est décédé il y a quinze ans. Le 5 février, il aurait fêté ses 60 ans. L’occasion de revenir sur sa carrière écourtée, en groupe puis en solo, acclamée tant par la critique que le public.
En 1990, le ministre de l’Intérieur Richard Sacher ordonne la fermeture de toutes les unités du service de renseignement tchécoslovaque StB, mettant ainsi fin à quarante années d’activité de l’un des principaux instruments de terreur du régime communiste. Pour beaucoup, c’est la fin d’une longue période de violence, d’injustice et de peur.
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