| | | L'essentiel du matin | Un tour de l'actualité pour commencer la journée
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| Bonjour à tous. A la une ce samedi, les élections régionales, à la veille du premier tour du scrutin demain. Au programme également, la mise en examen du mari de Delphine Jubillar, le deuxième match des Bleus à l’Euro cet après-midi, la traque du variant indien en France et les films ou séries à voir sur les plateformes ce week-end. Bonne lecture, et bonne journée ! |
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Cette édition a été préparée par Gaëtane Bossaert, cheffe de service adjointe au pôle News
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On en parle | | | ● Elections régionales. A la veille du premier tour de ce scrutin local aux enjeux finalement bien nationaux un an avant la présidentielle, découvrez les derniers sondages, région par région. Demain tout le monde aura évidemment les yeux rivés sur les scores du RN, qui pourrait rafler plusieurs régions, et sur le niveau de l’abstention qui devrait battre des records. ● Affaire Delphine Jubillar. Mis en examen pour « homicide volontaire par conjoint » et placé sous mandat de dépôt hier, Cédric Jubillar, l’époux de cette infirmière portée disparue depuis six mois, continue de nier toute implication. Le procureur la République de Toulouse a estimé qu’il avait fait des déclarations « totalement mensongères » aux enquêteurs. «Aujourd’hui, plus que jamais, je le crois innocent», nous confie pourtant sa nouvelle compagne.
● Une date pour le procès de la mort de Maëlys. Nordahl Lelandais, qui a avoué avoir tué la fillette de 9 ans un soir de mariage en août 2017, sera jugé à partir du 30 janvier 2022. Récemment condamné 20 ans de réclusion criminelle pour le meurtre du jeune caporal Arthur Noyer, il devra une nouvelle fois répondre de « meurtre » devant la cour d’assises de l’Isère. ● Christian Eriksen est sorti de l’hôpital. Le joueur danois, qui a fait peur au monde entier en s’écroulant après un malaise cardiaque en plein match samedi dernier, a pu quitter l’hôpital de Copenhague hier. Le milieu offensif s’est fait implanter avec succès un défibrillateur miniature pour réguler son rythme cardiaque. ● Nouvelle fête sauvage aux Invalides et à Redon. Des centaines de jeunes rassemblés hier soir sur l’esplanade des Invalides à Paris ont été dispersés par les forces de l’ordre. Alors qu'ils étaient venus fêter la fin des épreuves du bac, les policiers ont notamment utilisé une sirène stridente pour les faire évacuer alors que les restrictions liées à la lutte contre le Covid-19 sont encore en vigueur. Des affrontements ont aussi éclaté à Redon, en Ille-et-Vilaine, quand les gendarmes sont intervenus pour empêcher l'installation de plus d'un millier de fêtards pour une free-party. ● Encore des orages. Météo-France a de nouveau placé 27 départements en vigilance orange pour orages, dans la partie nord de la France et jusqu'au Cher. Le Rhône reste en vigilance orange pour canicule. |
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1 minute pour comprendre | | Pourquoi la progression du variant indien est si difficile à mesurer | L’info. Le variant Delta circule de plus en plus en France, mais dans quelles proportions ? Difficile de le dire très précisément, même si plusieurs chiffres ont été rendus publics jeudi. Que disent ces chiffres ? La technique la plus réactive pour mesurer sa propagation est le criblage, permettant de dire rapidement à quelle mutation est identifié un prélèvement positif. La nouvelle méthode, déployée partout sur le territoire depuis le 14 juin, cible notamment la mutation L452R, qu’arbore le variant Delta. 5,6 % des tests positifs criblés la semaine dernière ont été identifiés par ce biais la semaine dernière. Olivier Véran avait lui évoqué « 2 à 4 % de tests criblés » correspondant à Delta, faisant référence à de premiers chiffres non consolidés. Pour autant, on ne peut pas en déduire que 2, 4 ou 5,6 % des cas positifs sont liés à ce variant. Car d’autres versions du virus, même si elles sont bien moins présentes en France, possèdent aussi la mutation L452R. Comment mieux savoir ? Via le séquençage, c’est-à-dire l’analyse de la séquence génomique intégrale d’un virus. Lors de la dernière enquête Flash menée le 25 mai, 1 % des 1723 prélèvements séquencés correspondaient au variant Delta, contre 0,2 % deux semaines plus tôt. Ces résultats datent donc d’il y a un mois, soit une durée très longue alors que l’épidémie évolue en permanence. L’activité se poursuit en continu mais elle est limitée, avec environ 3500 tests séquencés par semaine. « Il en faudrait 10 000 pour vraiment savoir quelle est la part du variant Delta », tonne le généticien Philippe Froguel, très virulent contre la stratégie française. Santé publique France promet de son côté une « montée en puissance » du dispositif dans les prochaines semaines. | |
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