À peine, bien que nous ne communiquions plus en mode de crise, la crise est loin d'être terminée. Outre l'épée de Damoclès d'une deuxième vague, des nuages sombres planent sur la formation continue : la première moitié de l'année est terminée pour la plupart des prestataires. Mais les prévisions pour la période suivant la pause estivale sont tout sauf optimistes. Les particuliers comme les entreprises sont réticents à réserver des cours, car leurs perspectives sont incertaines. La formation continue n'est pas le seul secteur dont l'avenir est incertain. Mais la formation continue n'est pas non plus n'importe quelle industrie. La formation, et donc la formation continue, est l'une des ressources les plus importantes de la Suisse. Le Conseil des États ne s'est pas lassé de le souligner lors de la discussion du message FRI 2021-2024. Pour que la Suisse puisse surmonter la crise actuelle le plus rapidement possible et sans encombre, il faut également soutenir la formation continue. Dès le mois de mars, nous avons formulé une liste de revendications, qui prévoit entre autres un programme de soutien pour la période suivant la phase chaude du Coronavirus. Nous proposons également un Fond pour la numérisation afin de soutenir les prestataires de formation continue dans la transition vers les formats numériques, leur permettant ainsi de répondre de manière adéquate aux défis d'une demande accrue de formats numériques. Une crise comme celle du Coronavirus n'est pas un feu de paille, mais un feu couvant. C'est pourquoi il est d'autant plus important de travailler de manière prospective et durablement efficace. En tant qu'organisation faîtière pour la formation continue, nous nous engageons donc à répondre à ces préoccupations, même si le Coronavirus disparaît lentement des gros titres. Bernhard Grämiger, Directeur FSEA |