| |  | L'essentiel du matin | Un tour de l'actualité pour commencer la journée
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| Bonjour à tous. Dans votre newsletter ce jeudi, nous revenons sur la mobilisation historique des policiers et les enjeux politiques qui en découlent. Nous évoquerons également la victoire des Parisiens en finale de la Coupe de France, les Français heureux de retrouver terrasses, musées et salles de cinéma, Nicolas Sarkozy de retour devant la justice, l'effondrement du cours des cryptomonnaies, et le beau geste de Karim Benzema raconté par Rachida Dati. Bonne lecture ! |
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Cette édition a été préparée par Gaëtane Bossaert, cheffe de service adjointe au pôle News
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On en parle |  | | ● Policiers en colère, politiques aux aguets. Quelque 35 000 membres des forces de l'ordre ont battu le pavé hier à Paris, exigeant des peines plus dures pour leurs agresseurs. Gouvernement comme opposition en étaient, conférant à cette «marche citoyenne» un enjeu politique. Des élus de tous bords ont en effet sauté sur l’occasion pour redire leur soutien aux policiers en souffrance. Ou, au moins, ne pas être accusés de manquer à l’appel. On vous raconte cette mobilisation historique et ses enjeux.
● «Les clients étaient là». Même en demi-jauge et par un temps frais et pluvieux, les terrasses du quartier des Batignolles à Paris accueillaient hier leurs premiers clients, ravis de renouer avec cet art de vivre. «En soi, prendre un café n’est pas vital, mais on a besoin de légèreté», sourit Jade, trentenaire, attablée avec ses amies. Et dans les très grandes surfaces ? «Pour certains, on a vraiment l’impression que c’est la sortie de l’année», s'amuse Aurélia, parmi les milliers de personnes ayant pris d'assaut des allées du centre commercial Rosny 2.
● Paris sauve sa saison. Le PSG remporte la 14e Coupe de France de son histoire en venant à bout de Monaco en finale (2-0) ! Rien n’aura pourtant été facile pour les joueurs de Pochettino, longtemps malmenés, mais bien aidés par un Kylian Mbappé déterminant avec une passe décisive pour Mauro Icardi et un but.
● Les cryptomonnaies s'effondrent. Lâché par la Chine et Elon Musk, le bitcoin a perdu jusqu'à 30% en une semaine, atteignant un plus bas depuis plus de trois mois, aux alentours de 30 000 dollars. La raison de cette nouvelle chute brutale ? Les cryptomonnaies «ne sont pas de vraies devises», ont estimé hier plusieurs fédérations bancaires chinoises. Ethereum, dogecoin... Les autres monnaies virtuelles ont plongé dans son sillage. Une semaine auparavant, c'est Elon Musk qui décidait de refuser les paiements en bitcoins pour ses Tesla, évoquant le risque environnemental causé par le minage.
● La menace d'Israël. Si la «dissuasion» venait à échouer, Israël n’exclut pas de devoir «venir à bout» du Hamas. «Je dois dire que nous n’écartons aucune possibilité», a encore déclaré hier Benjamin Netanyahu devant des ambassadeurs réunis à Tel-Aviv.
● Assassinats dans le Gard : une famille au cœur du soupçon. Trois membres d’une même famille ont été placés en garde à vue après l’assassinat d’un couple de propriétaires agricoles de Saint-Gilles, aux portes de la Camargue. Les investigations s’orientent vers une « rivalité, des jalousies » qui auraient opposé « deux forts caractères ». Le point sur l'enquête. | |
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| «Didier Deschamps a mis sur le papier la meilleure équipe possible» | Emmanuel Macron, à propos de la sélection de Karim Benzema en équipe de France | |
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1 minute pour comprendre |  | Un confinement dur et court est-il préférable à une version plus soft mais plus longue ? | L’info. La deuxième étape du déconfinement lancée hier va incontestablement offrir un bol d’air à des millions de Français, mais gare à ne pas crier victoire trop vite. Le gouvernement risque d’être confronté à des reprises épidémiques localement. Lui-même a déjà averti qu’il n’hésiterait pas à imposer de nouvelles mesures si la situation s’aggravait.
Quelles mesures privilégier ? Une récente étude d’une équipe conduite par l’épidémiologiste Vittoria Colizza plaide en faveur d’un confinement dur mais court. Des mesures de restriction modérées, du type de celles vécues ces dernières semaines, mettent beaucoup plus de temps à produire les mêmes effets qu’un confinement strict, avec en plus «le risque potentiel de perdre l’adhésion de la population». «L’objectif de cette étude n’est pas de dire si un type de confinement marche mieux qu’un autre et personne ne dit qu’un confinement allégé ne marche pas, au contraire. Mais on sait qu’il va durer plus longtemps pour aboutir à un même résultat, et on a voulu se demander s’il n’y avait pas aussi des impacts moins directement visibles», explique Vittoria Colizza. Un indicateur de «détresse», calculé selon l’intensité, la durée et l’adhésion à chaque type de restrictions, a été développé. Pour un niveau similaire, un confinement «strict» de quatre semaines entraînerait, d’ici fin juin, trois fois moins de patients hospitalisés qu’un confinement plus souple de six ou huit semaines.
Quelles limites ? Cette étude ne prend pas du tout en compte l’aspect économique de la situation, qui joue pourtant un rôle évident dans la prise de décision publique, ni l’impact possible de variants autres que celui dit «britannique», toujours largement majoritaire en France. La vaccination pourrait aussi ralentir une fois que la moitié de la population aura été vaccinée. Autant de conditions «spécifiques à cette troisième vague» et qui rendent, comme toujours, toute prédiction impossible. | |
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