Les pays qui se sortent le mieux de la crise du COVID sont ceux qui ont commencé à réduire depuis des années leur dette publique, et qui ont diminué leurs dépenses et entrepris des réformes structurelles. Il n’y pas de secret…
Nous allons recevoir 40 milliards de subventions de l’Union européenne, qui, on l’a vu, nous coûteront plus cher, au final. Ces 40 milliards, le gouvernement peut les trouver aisément en faisant la chasse aux dépenses contre-productives et aux gaspillages de l’argent public. Plutôt que de quémander, arrêtons de dépenser n’importe comment l’argent des Français.
Contribuables Associés a le mode d’emploi : nous avons chiffré avec l’économiste Philippe Herlin à 50 milliards d’euros les économies possibles sur le budget de l’État en une seule année. Oui, c’est possible, quand on le veut !
Juste avant le confinement, la santé budgétaire de la France était déjà au plus mal : la Cour des comptes s’alarmait du redressement « quasiment à l’arrêt » des finances publiques. Une crise sanitaire et un confinement massif plus tard, rien ne va plus. La crise économique post-confinement s’annonce gravissime pour toute la planète mais encore plus pour la France.
Le ministre de l’Économie anticipe une dette publique (officielle) à 120,9% du PIB fin 2020 contre 98,1% en 2019, où elle a atteint le montant invraisemblable de 2 380 milliards d’euros.
Emmanuel Macron aura beau dire, son gouvernement ne fait rien pour diminuer les dépenses publiques. Notre pays demeure en la matière le mauvais élève de l'Europe.
C’est pourquoi il faut d’extrême urgence revoir ce logiciel intellectuel défaillant et malhonnête qui veut, qu’en France on dépense d’abord et on réfléchit après à comment on va financer.
Le plan de relance européen est un piège à con-tribuable.
La réduction de la dette ne peut venir que d’une réduction drastique des dépenses publiques, de la bureaucratie et des gaspillages.
C’est le seul chemin viable pour notre pays. Et c’est tout le combat que mène, avec vous, Contribuables Associés.