Good Economie Les Echos Vendredi 17 mars 2023
 
 
 
 
Le mot de la rédaction
 
 

Stop ou encore ? La viande, le ski, la mode ? Comment s’y prendre pour ne pas renoncer à tout et surtout pas à sauver le climat ? Vaste question, à laquelle cette newsletter ouvre quelques pistes de réponses. Comme le font aussi les 10 start-up championnes de la transition écologique sélectionnées par « Les Echos Week-End », ou les vents porteurs qui poussent le cargo à voile. Et pour la bonne bouche, on découvrira une série de belles idées de sorties pour un printemps « green ». Bonne lecture et bon week-end !

 
 
 
 
 
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Le chiffre de la semaine
 
700.000 hectares
 

C’est la superficie de la forêt atlantique qui a été restaurée. Elle recouvrait autrefois une grande partie du Brésil, du Paraguay et de l’Argentine. Mais elle a été réduite en fragments par l’exploitation forestière, l’expansion agricole et l’urbanisation. L’objectif 2030, auquel travaillent des centaines d’organisations, est de restaurer 1 million d’hectares. Avant d’atteindre les 15 millions pour 2050.

 
 
 
 
 
 
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La Chronique de Stefano Lupieri
 
 
Merci Eole

L’accouchement aura été long. Mais les premières compagnies françaises de transport de fret en cargo à voile semblent tenir le bon bout. Towt, la plus en avance d’entre elles, vient d’annoncer sa première liaison vers la Côte d’Ivoire avec quatre escales par an à partir de 2024. Deux bateaux de 80 m sur 12, pour une capacité de 1.000 tonnes de marchandises, sont en cours de construction depuis l’an dernier sur un chantier roumain. Ils sont destinés à naviguer sous voile 90% du temps. Installée au Havre, l’entreprise assure avoir déjà signé des engagements avec une soixantaine de clients chargeurs, alléchés par ce mode de transport décarboné. Pour Neoline aussi, les choses semblent enfin se concrétiser. Créé en 2011, l’armateur installé à Nantes a annoncé en janvier dernier la construction de son premier « roulier » par un chantier turc. Long de 136 m, ce cargo propulsé par 3.000 m2 de voiles va coûter la bagatelle de 60 millions d’euros. Il vise pour sa part la ligne transatlantique reliant Saint-Nazaire à Baltimore. La livraison du bateau est attendue pour 2025. Comme celle du cargo de 85 m de la coopérative bretonne Windcoop. Si elle arrive toutefois à boucler son tour de table de 20 millions, dont une partie doit passer par du financement participatif. La compagnie cible de son côté une liaison Marseille-Madagascar. Le transport maritime pourrait donc bientôt renouer avec un mode de propulsion plus propre. Il n’est d’ailleurs pas le seul à solliciter la puissance d’Eole. La société française Flying Whales est en train de plancher sur la mise en service d’un… dirigeable de transport. Soutenue par l’Etat et un consortium d’une quarantaine d’entreprises de l’aéronautique, elle a levé l’an dernier 122 millions d’euros. Une méga-usine pourrait bientôt voir le jour dans le nord de la Gironde. En attendant, l’entreprise vient de signer une lettre d’intention avec ArianeGroup pour le transport des éléments de la fusée. Le nec plus ultra de la technologie spatiale convoyé par un « gros ballon ». L’image ne manque pas de sel !

 
 
 
 
 
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