Et je ne veux pas croire qu’il le découvre d’hier ! Cela fait des mois, des années qu’il le sait ; que tous les gouvernements successifs le savent ! Pourtant, la Direction de la recherche du ministère du Travail assure que le pouvoir d’achat a progressé en 2023 en dépit d’une croissance faible et d’une vive inflation. Méthode Coué orchestrée par le gouvernement pour calmer les Français à la veille d’une nouvelle échéance électorale ?
Car qui peut dire qu’il vit mieux aujourd’hui qu’il y a 10 ans dans la classe moyenne ? Une étude du Centre de recherches politiques de Sciences Po parle plutôt du sentiment de déclassement des Français.
Les meilleurs économistes et nous-mêmes, Contribuables Associés, le disons depuis plus de 30 ans : la France va dans le mur si elle ne se réforme pas. Et bien sûr, qui sont les premières victimes de ce renoncement ? Les Français, vous et moi.
Résultat, aujourd’hui, avoir chaud chez soi ou se déplacer est devenu un luxe et pour certains il faut choisir entre se chauffer ou manger.
Grand seigneur, le gouvernement nous a « protégé » avec le bouclier tarifaire sur les énergies, en distribuant des chèques pour un montant total de près de 45 milliards d’euros.
➔ Enfin… il nous a surtout rendu de la main gauche l’argent qu’il nous a pris de la main droite. Avec les taxes qu’il nous ponctionne sur l’énergie, je peux vous dire qu’il en a encore plus gagné que ce qu’il nous a rendu.
Avec la fin du bouclier tarifaire, l’État va simplement nous assommer de taxes sur l’énergie et puis à chacun d’entre nous de choisir le sacrifice qu’il va faire pour payer ses factures d’énergie. Cela ressemble surtout à un matraquage fiscal en règle ; en effet, qui peut se passer d’énergie ? Personne à part celui qui vit sur une île déserte !
Les Français en ont marre de faire l’aumône. Nous demandons de VRAIES MESURES en faveur du pouvoir d’achat et pas des tours de passe-passe ! Cliquez-ici pour signer notre pétition.
En quelle langue faut-il expliquer à nos élus que l’impôt est un pharmakon ? Le pharmakon, ce concept pharmacologique, qui désigne à la fois le remède et le poison.
Le « quoiqu’il en coûte » a été brandi par Emmanuel Macron comme le remède à l’inflation, alors que c’était le poison. Car qui finance le « quoi qu’il en coûte » ? : nos impôts.
Plus que n’importe qui, c’est la classe moyenne qui a progressivement vu son pouvoir d’achat baisser. Juste bonne à payer taxes et impôts pour poser des rustines sociales sur une autre catégorie de la population. Arrêtons de déshabiller Pierre pour habiller Paul.
Pire encore, pour avoir les véritables chiffres de l’inflation, des organismes privés sont obligés de commander des études parallèles à celles de l’État. C’est comme cela qu’une étude commandée par Le Monde à montré que l’inflation était de 12% sur 40 produits de grande consommation, là où l’INSEE avançait seulement 6%.
Le gouvernement ne recule devant rien pour calmer la grogne ! Il est plus que temps de rendre leur argent aux Français, leur rendre du pouvoir d’achat.
Mais attention ! pas avec la vielle recette rance de la redistribution sociale, comme l’envisage le gouvernement. A part gonfler le pouvoir d’achat d’une seule frange de la population avec l’argent de la frange qui travaille, cela contribuera inexorablement à creuser le fossé entre deux catégories de Français.
La France et les Français ont besoin de réformes fortes et pas de rustines sociales.
La suppression des taxes sur les taxes sur l’énergie, et la baisse de la TVA de 20% à 5,5% permettrait déjà de rendre plusieurs centaines d’euros à chaque contribuable. L’énergie n’est pas un produit de luxe mais un produit de première nécessité.
Ce levier, simple à mettre en place, permettrait de baisser considérablement les factures d’énergie (électricité, gaz, essence, fioul...)
Cela rendrait justice aux habitants des zones rurales encore plus impactés par la hausse du prix de l’essence que les habitants des zones urbaines. Car quand on vit loin des villes, faire ses courses, se rendre à un rendez-vous médical, sur son lieu de travail… impose de se déplacer en voiture.
Rendre du pouvoir d’achat aux Français c’est possible et rapide. Tout dépend de la politique de gestion du pays de ceux qui nous dirigent.
Il faut baisser les impôts directs et indirects, rendre les entreprises françaises compétitives en baissant leurs impôts de production, permettre aux travailleurs de vivre décemment de leur salaire en baissant les charges et en défiscalisant les primes.
Baisser les impôts passe aussi par la chasse aux gaspillages, aux dépenses excessives et injustifiées d’argent public, à la fraude fiscale et sociale.
Contribuables Associés et ses membres dont vous faites partie, a longtemps été seul dans ce combat. Dans un pays où l’on pense que l’argent public est de l’argent magique et où la politique du chèque est l’arme de toutes les situations, notre discours était balayé d’un revers de main.
Aujourd’hui les plus grands experts et une partie de la classe politique tient le même discours.
Nos combats contre les dépenses publiques injustifiées payent. Dans son plan d’économie de 10 milliards pour 2024, Bruno Le Maire annonce des coupes budgétaires à hauteur de 5 milliards chez les opérateurs de l’État. Notre travail de pression a porté ses fruits. Nous avons fait plier Bercy.
Nous savons que les mesures que nous préconisons en faveur du pouvoir d’achat sont justes. Nous ne devons pas lâcher et faire pression par tous les moyens pour que le gouvernement nous entende. Car les hommes politiques ne comprennent que cela : le bras de fer.
Signez et renvoyez-moi la pétition que j’ai rédigée à l’attention d’Emmanuel Macron -> cliquez ici. Il est dans la tourmente et nous devons faire entendre la voix des contribuables au moment où il est le plus chahuté.
Encore une fois, nos élus ont réglé leur problème de pouvoir d’achat. + 300€/mois pour les députés et + 700€/mois pour les sénateurs ; voilà l’augmentation qui leur a été donné pour faire face à l’inflation. Les dépenses de l’Elysée augmentent de 10%...
Et nous, contribuables, devons continuer à voir notre niveau de vie diminuer pour financer un État qui n’a visiblement pas décidé de réduire son fastueux train de vie.
La situation est suffisamment grave pour qu’Emmanuel Macron prenne la mesure de la colère des Français. Les agriculteurs sont à bout, les classes moyennes n’ont jamais eu un tel sentiment de déclassement ; ça gronde partout ! Nous allons lui faire savoir que les contribuables aussi sont entrés en résistance.
Je vous demande de me retourner votre pétition dès aujourd’hui afin que je puisse les déposer en masse à l’Elysée. Redonner du pouvoir d’achat aux Français n’est plus une option. Nous ne pouvons plus supporter 45,4% de prélèvements obligatoires alors que nous voyons jour après jour que les services publics se dégradent et de plus en plus de gens vivent au crochet de l’État et se vantent de sa générosité.
Où est passé l’argent ? Gaspillages, fraudes, mauvaise gestion… Ça suffit ! envoyons un message fort à Emmanuel Macron et demandons-lui de prendre des mesures fortes pour nous rendre notre argent.
Je suis régulièrement invité à porter la voix des contribuables à la radio et la télévision. Croyez bien que si je reçois des centaines de milliers de pétitions à l’attention du Président Macron, je le ferai savoir dans les médias. C’est parce qu’ils verront que nous bougeons, que nous rallierons encore plus de Français à notre cause.
Nous n’avons plus de temps à perdre. Signez votre pétition à Emmanuel Macron, c’est par ici.
Et si vous le pouvez, joignez un chèque de soutien à cette campagne. Nous ne pouvons agir que grâce à votre don. Nous ne sommes financés que par nos membres et sans argent nous ne pouvons pas monter d’opérations de pression. Dites-vous que les élus sont en rage de nous avoir toujours en face d’eux.
Battons-nous pour notre pouvoir d’achat. Nous ne devons plus payer la mauvaise gestion d’élus irresponsables.
Encore merci pour votre combat et votre soutien.
Bien à vous |