Chers lecteurs et chères lectrices de L’Expresso, Hier, au Parlement européen, une discussion sur les inondations à Valence a dégénéré en querelle politique : les conservateurs et les socialistes espagnols se sont accusés mutuellement d’être responsables de la catastrophe du 29 octobre qui a tué au moins 223 personnes. Nicholas Wallace raconte les détails. Officiellement, l’inscription des inondations de Valence à l’ordre du jour avait pour objet « l’urgence de soutenir les victimes, d’améliorer la préparation et de lutter contre la crise climatique ». Mardi dernier, le gouvernement du Premier ministre espagnol Pedro Sánchez (Parti socialiste ouvrier, PSOE) a approuvé un programme de 10,6 milliards d’euros pour épauler les dizaines de milliers d’habitants et entreprises sinistrés du Sud-Est du pays. Mais les eurodéputés du Partido Popular, parti conservateur espagnol affilié au PPE au Parlement, souhaitent bloquer la confirmation de leur compatriote socialiste Teresa Ribera — la commissaire désignée de l'Espagne pour la vice-présidence de la Commission européenne pour une Transition propre, Juste et Compétitive et actuelle ministre nationale du climat. Le Partido Popular et les membres du parti d’extrême droite Vox (Patriotes pour l’Europe), reprochent en effet au gouvernement socialiste de ne pas avoir fourni l’aide nécessaire à temps. Si le gouvernement de Madrid est dirigé par le Parti socialiste ouvrier, le Partido Popular est à la tête du gouvernement régional de Valence. Carlos Mazón, le président du gouvernement régional de Valence, a d'ailleurs résisté aux pressions exercées sur lui pour qu’il démissionne. Merci à tous et à toutes pour votre fidélité, bonne lecture ! Pour nous partager une information, un commentaire ou simplement nous dire bonjour, écrivez-nous sur X ou à [email protected]. Sarah N'tsia Éditrice de l'Expresso |