4 écoles du réseau ParisTech – AgroParisTech, Chimie ParisTech – PSL, École des Ponts
ParisTech, Mines Paris – PSL – et l’Université de Nairobi (UoN) ont signé le 11 mai un Accord
de Partenariat Tripartite (TPA) auquel est également associée CentraleSupélec/Université
Paris-Saclay.
Entretien avec Christian Lerminiaux, Président de ParisTech et Prof. Stephen Kiama, Vice-Chancelier de l'Université de Nairobi.
Quelle est votre stratégie internationale ?
CL : La stratégie des grandes écoles d’ingénieurs regroupées dans l’association ParisTech a toujours été de promouvoir le modèle de formation d’ingénieur et de former les grands cadres des entreprises du monde de demain et de s’adresser aussi bien à des étudiants français qu’internationaux. Ils doivent être à même d’exercer dans le monde entier. Nous avons par le passé été très présents dans les pays émergents : collaborations avec les universités, formations conjointes, instituts. Il est clair que l’Afrique, notamment anglophone, est au coeur du développement du monde de demain. Le Kenya a un grand potentiel et l’Université de Nairobi est la plus grande université du pays. Il est donc logique de développer un partenariat avec elle. Notre objectif est aussi d’accompagner les entreprises au Kenya, notamment françaises, dont le nombre a triplé en quelques années dans ce pays.
SK : Nous souhaitons accueillir plus d’étudiants internationaux et recruter plus d’enseignants-chercheurs étrangers. Ce partenariat est une occasion unique pour nos étudiants et nos personnels d’être exposés à l’international plus qu’ils ne le sont aujourd’hui. L’internationalisation est inscrite dans l’accord. En effet nous nouons traditionnellement des partenariats avec des pays anglophones. Là, nos étudiants vont avoir l’opportunité d’aller dans des pays francophones. Les partenaires de l’accord tripartite ont été sélectionnés par l’Ambassade de France car ils sont les meilleurs dans leur domaine et il nous était difficile d’en choisir un.
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