 | | JO Paris 2024 | | vendredi 1 décembre 2023 |
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| Paris 2024, vous reprendrez bien une polémique ? |  | Par Pierrick Taisne
Directeur adjoint de la rédaction sport | A chaque semaine sa polémique. Après les frictions nées des déclarations d’Anne Hidalgo sur les transports parisiens et les retards de livraisons à prévoir, c’est le plan du préfet de Paris, Laurent Nunez, sur les restrictions de circulation, qui fait jaser. Avant cela, ce sont les tarifs à prévoir dans le métro et le RER pendant la durée des Jeux qui avaient fait se soulever une partie de la classe politique française, toujours prompt à s’indigner.
« Les jeux de l’exclusion ! Les JO 2024 c’est donc : une restriction sans précédent de la liberté de circulation (on devra avoir un QR code pour marcher dans Paris, vous ne rêvez pas !), des billets aux prix exorbitants… », a par exemple réagi la députée LFI Aurélie Trouvé sur X. C’est oublié un peu vite que notre pays est en vigilance maximale contre le terrorisme. C’est oublié également que la sécurité publique sur un évènement sportif est un enjeu capital, quel que soit le pays et la compétition. Mais encore faudrait-il avoir quitté la France et assisté à des Jeux olympiques ou des Coupes du monde pour s’en rendre compte.
Le succès de la billetterie
Et si la meilleure réponse n’était pas venue du public ? Pendant que nos élus continuent de dénoncer les « prix exorbitants » de ces Jeux, 400 000 nouveaux billets ont été mis en vente ce jeudi à l’occasion de la troisième vague. Après 12h de commercialisation, 350 000 étaient déjà partis, obligeant le comité d’organisation à en ajouter 50 000 supplémentaires. Des places à 24€ pour le tir et le golf, 45€ pour le hand, 50€ pour le canoë étaient d’ailleurs toujours disponibles. Tout comme des places à 95€ pour le hand ou 100€ pour la boxe pour ceux qui avaient une enveloppe de dépense plus conséquente.
Ces Jeux de Paris ne pourront pas satisfaire l’ensemble de la population française, mais à voir l’engouement né des différentes phases de vente, on peut deviner qu’ils se dérouleront dans des stades pleins. Et si finalement, certains Franciliens ne veulent pas vivre cette fête, ils pourront toujours faire comme les années précédentes au moment du mois d’août et partir en vacances. Il sera toujours temps d’épiloguer sur les bouchons, les touristes, les transports en bord de mer ou à la montagne. |
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