| |  | L'essentiel du matin | Un tour de l'actualité pour commencer la journée
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| Bonjour à tous. A la une de votre newsletter ce mercredi, le recours au travail le dimanche pour permettre aux commerçants, et à l'économie, de se relancer. Dans l'actualité également, la condamnation de Nordahl Lelandais, ainsi que l'hommage national rendu à Eric Masson et l'enquête sur sa mort qui se poursuit. On vous parle aussi des tensions toujours très élevées en Israël, des bouchons pour le week-end de l'Ascension et du PSG. Bonne lecture, et bonne journée. |
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Cette édition a été préparée par Sébastien Coca, chef de service adjoint au pôle News
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On en parle |  | | ● Travail du dimanche. La décision du gouvernement de favoriser l’ouverture dominicale de mai à juillet était réclamée par les professionnels du commerce. Mais elle suscite l’opposition de plusieurs syndicats. La CGT brandit déjà la menace d’actions judiciaires. Une partie des commerçants espèrent, eux, sauver un bout de leur année grâce à ces huit dimanches d'ouverture.
● L'imbroglio autour du passe sanitaire. Le groupe MoDem, allié de la majorité, mécontent du déroulé des débats sur le projet de loi « gestion de sortie de crise sanitaire », a voté contre l'article 1 du texte soutenu par LREM hier après-midi. Un couac pour le gouvernement, qui s'en est finalement sorti. Peu avant 1 heure du matin, l'Assemblée a fini par adopter l'article.
● Lelandais condamné à 20 ans de réclusion. Après une journée de plaidoiries et de réquisitions, la cour et le jury des assises de Savoie s'étaient retirés hier après-midi pour délibérer dans le procès de Nordahl Lelandais, contre lequel 30 ans de réclusion criminelle étaient requis pour le meurtre d'Arthur Noyer en 2017. La procureure générale, Thérèse Brunisso, a notamment soutenu devant la cour la « volonté de tuer » de l'accusé. Elle a été entendue. Les détails du verdict tombé hier soir.
● «Face au pire, Eric Masson donnait le meilleur.» Lors de l'hommage national qu'il présidait hier après-midi, Jean Castex a salué la mémoire et l'engagement de ce policier père de famille, tué par balle sur un point de deal il y a une semaine à Avignon. Du côté de l'enquête, le tireur présumé, qui a été formellement identifié, a été mis en examen hier soir pour homicide volontaire. Son complice présumé avait également été entendu dans l'après-midi. On fait le point.
● Chasse à l'homme dans les Cévennes. Hier matin, alors qu’il arrivait sur son lieu de travail situé dans la petite commune des Plantiers, près d'Alès dans le Gard, un homme a ouvert le feu sur son patron et un collègue qui tentait de s’interposer. Tous deux sont décédés sur le coup. Le tireur a ensuite pris la fuite. Il est toujours activement recherché et considéré comme « dangereux » par les autorités. On fait le point sur cette traque.
● Nouvelle journée meurtrière entre Israël et le Hamas. Comme la veille, de nouveaux tirs de roquettes depuis Gaza et des frappes israéliennes en réponse ont endeuillé la région. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, après la mort de deux Israéliennes, a assuré que son pays allait même «intensifier» ses attaques contre le Hamas. Une montée en tension face à laquelle la communauté internationale paraît bien impuissante.
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A suivre | Déjà des bouchons aujourd'hui ! | Les embouteillages seront importants dans les prochaines heures et demain, d’après Bison futé, qui voit orange et parfois rouge pour ces départs pour le pont de l’Ascension. Il est d'ailleurs conseillé, si on le peut, de quitter la région parisienne avant 10 heures pour éviter les ralentissements sur le trajet de son week-end prolongé. Car avec la levée des restrictions de circulation (mais pas du couvre-feu à 19 heures, donc soyez prévoyant), beaucoup de Français vont vouloir changer d'air. Tout ce qu'il faut savoir avec cet article. | |
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Météo |  | C'est quoi ce temps ? | Comme la semaine dernière, les prochains jours s’annoncent pluvieux. Un temps qui laisse craindre un week-end de l’Ascension à l’abri. | |
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| «Le Premier ministre devient le meilleur carburant du RN» | Christian Jacob Attaqué par Jean Castex dans nos colonnes sur la situation des régionales en Paca, le président des Républicains réplique | |
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Récit |  | Ces énarques étrangers qui veulent sauver l'ENA | La suppression de l’Ecole nationale d’administration, qui sera actée le 26 mai par ordonnance, est mal vécue par les diplomates et les hauts fonctionnaires étrangers passés par ce temple de l’élitisme. Beaucoup craignent de voir se déliter le réseau informel, mais influent, des anciens élèves à travers le monde. | |
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1 minute pour comprendre |  | La disparition du rappel à la loi | L’info. Lundi soir, le Premier ministre a reçu les syndicats de policiers, cinq jours après la mort de leur collègue Eric Masson à Montpellier. Il leur a annoncé de nouvelles mesures, parmi lesquelles la suppression du rappel à la loi.
C’est quoi le rappel à la loi ? Il s’agit d’une mesure alternative aux poursuites qui permet, selon les termes du code pénal, de « procéder au rappel auprès de l’auteur des faits des obligations résultant de la loi ». Elle est prononcée par le procureur de la République et ne fait l’objet d’aucune mention au casier judiciaire. En 2019, 262 346 rappels à la loi ont été prononcés, ce qui représente 56% du total des mesures alternatives. Pourquoi le supprimer ? « On veut le remplacer par quelque chose de plus opérant, qui soit plus signifiant pour l’auteur, en général jeune, d’infractions commises contre les forces de sécurité intérieure » Son collègue de l’Intérieur Gérald Darmanin, invité de son côté sur RTL, résumait le même jour à sa manière : « La loi ne doit pas être rappelée mais appliquée ».
Quelles réactions ? « Le rappel à la loi ne servait plus à grand-chose et ne voulait rien dire, assurait lundi le secrétaire national du syndicat de police Alliance. » Chez les magistrats, on s’étonne de la décision du gouvernement. « C’est une manière de rigidifier la réponse pénale en retirant une corde à l’arc des parquets, commente Ludovic Friat, secrétaire général de l’Union Syndicale de la Magistrature. La suppression du rappel à la loi aura un coût social qu’il faudra assumer en termes de moyens. La réalité, c’est que des commissariats dégueulent et que de nombreuses procédures ne sont même pas traitées. » | |
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| Merci d'avoir lu cette newsletter. On se retrouve demain, à 7h30. D'ici là, n'oubliez pas de souhaiter une bonne fête aux Achille de votre entourage et passez un excellent mardi. |
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