| Marie Havel, Tapis de jeux 3, 2019, impression sur tapis, 150 x 200 cm (détail). ©Marie Havel |
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Et à découvrir ce dimanche chez les galeries partenaires : Galerie Anne Barrault Marie Lozier - Eat My Make Up ! 51 rue des Archives 75003 Galerie Bernard Jordan Jean-François Maurige 77 rue Charlot 75003 Paris Galerie Maria Lund GRAND MIX - Didier Boussarie, Farida Le Suavé, Peter Martensen, Min Jung-Yeon, Bente Skjøttgaard, Marlon Wobst 48 rue de Turenne 75003 Paris Galerie Polaris Walter van Beirendonck - W:A.R. = Walter About Rights 15 rue des Arquebusiers 75003 Paris |
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sometimeStudio Marie Havel, Pardonnez-nous nos enfances - jusqu'au 1er février 2020 Pour l'exposition Pardonnez-nous nos enfances, le choix a été fait d’invoquer très frontalement la source essentielle du travail de Marie Havel : l’enfance ; ses expérimentations, ses réflexions et sa persistance, ses résurgences. Cet ensemble d’oeuvres, dont la plupart ont été élaborées lors de sa résidence de recherche et création à Lizières, observe cet axe de son travail, prenant de l’ampleur. Si, à l’accoutumée, cela transparaît à différents degrés, ici, l’enfance transpire, frontale, évidente. Marie Havel ainsi nous invite à considérer le jeu comme un apprentissage de l’acte vain, de l’échec et donc possiblement de la ruine. Par extension, le jeu pourrait être le lieu de la construction de ces échecs, de ces ruines. Apprendre à perdre, voire, souhaiter perdre. S’il est admis que l’enfance permet le réenchantement d’endroits de dévastation, la liberté de se saisir d’un évènement sans en prendre la charge et en lui insufflant une note d’espoir sans même y songer ; l’enfance permet aussi les expérimentations les plus libres de la violence et la jouissance à peine voilée de la destruction, qui, quelque part, perdure en nous, s’estompant, se dissimulant peut-être mais ne disparaissant jamais vraiment. Cette exposition fait suite à la résidence de création de Marie Havel à Lizières en 2019. www.mariehavel.com |
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