Good Economie Les Echos Vendredi 15 juillet 2022
 
 
 
 
Le mot de la rédaction
 
 

Faire du sport au grand air, cultiver son jardin, voyager en mode durable, rêver face à la mer à un futur décarboné, être doublement fière de son maillot sur la plage… Et même renifler les effluents de la ferme voisine en leur trouvant une sympathique odeur d’énergie verte. Voilà le joli programme que vous propose votre newsletter pour les vacances. Rendez-vous à la rentrée le 2 septembre. D’ici là, bonne lecture et bon été!

 
 
 
 
 
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Le chiffre de la semaine
 
85%
 

Le pourcentage de Français qui déclarent acheter moins pour éviter de jeter, selon Kantar. Et ils sont 23 % à utiliser des applis antigaspillage.

 
 
 
 
 
 
 
La Chronique de Stefano Lupieri
 
 
Slow travel

Encore loin d’être devenu un standard, le tourisme durable progresse à pas comptés. Lorsqu’on les interroge, les Français expriment de plus en plus leur volonté d’intégrer la question du changement climatique dans leurs choix de vacances. D’après une étude de Booking, 24% auraient même choisi une destination plus proche de leur domicile pour réduire leur empreinte carbone. Tandis que 25% révèlent qu’ils ont préféré voyager en basse saison pour éviter le tourisme de masse. Mais on peut penser que ces arbitrages sont aussi dictés par des considérations économiques. Difficile de changer ses habitudes et de renoncer à son hôtel-club les pieds dans l’eau! Inverser la tendance risque de prendre du temps. D’autant qu’on part de loin. Ces vingt dernières années, grâce à l’essor des offres «low-cost» ou des formules «all inclusive», le nombre de voyageur a augmenté de 130%. Par ailleurs, selon l’OMT, 95% des touristes se concentrent sur 5% des territoires à l’échelle mondiale. La transition viendra aussi beaucoup des opérateurs touristiques. C’est surtout eux qui doivent créer et rendre désirable une nouvelle offre de voyages alternative où la priorité est donnée à la diminution de l’empreinte carbone voire à l’authenticité des expériences et au respect des populations. Des agences comme Voyageurs du Monde, Terranea ou Double Sens explorent déjà cette veine du «slow travel». Mais il s’agit souvent de voyages sur mesure qui ne sont pas à la portée de toutes les bourses. Pour changer de braquet, on n’échappera pas à une transformation des lieux d’accueil. Là aussi, les choses se mettent en place par le haut. La chaîne Hilton vient d’ouvrir un hôtel neutre en carbone à New Haven, dans le Connecticut. Londres et Milan ont aussi depuis peu leur spécimen zéro carbone. Mais tout cela est encore balbutiant. Pour les plus impatients, Greenpeace vient de publier son guide du tourisme écoresponsable avec 41 idées de vacances écolos qui cochent toutes les cases. Rien de tel pour flamber dans les dîners en ville à la rentrée!

 
 
 
 
 
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