Orpea, Atos: des gouvernances dfaillantes

Chacun avec des contextes différents, les conseils d'administration d'Orpea et Atos ont failli à leur mission de bonne gouvernance. Par manque de courage et de bon sens.

Non seulement les taux d'intérêt à 10 ans en France ne baisseront pas à nouveau de 13 points d'ici à quarante ans, mais ils vont augmenter du fait des efforts des banques centrales pour éviter une inflation durable. A long terme, la valeur des actifs immobilier cessera de connaître la hausse régulière qu'a induite la baisse régulière des taux.

Durant leurs discours aux ambassadrices et aux ambassadeurs, Emmanuel Macron et Catherine Colonna ont engagé un processus de reconfiguration stratégique et ont défini l’Europe comme priorité de la politique étrangère française.

Afin d’éviter de possibles pénuries de gaz dans les prochains mois, les pays de l’Union européenne se sont donné pour objectif de remplir au maximum leurs stocks. Mais cette stratégie a un coût élevé avec l’envolée des prix de marché. Dans ce contexte, appliquer un prix plafond pourrait faire sens.

Le gouvernement est dans le déni de réalité. Le remboursement des PGE, dans le contexte de récession qui s'annonce, ne sera pas aussi aisé qu'il le prétend : ce sera un massacre. Il faut donc pouvoir l'étaler sur dix ans sans « punition ». Ce qui suppose d'obtenir d'urgence un accord européen.

La sobriété est nécessaire. Mais elle ne doit pas signifier la fin de la croissance, et surtout celle du progrès technique. D'autant plus que l'Europe doit rester puissante si elle veut maîtriser son destin climatique.

Le discours de la banque centrale européenne se montre de plus en plus inflexible, à l’image de celui de la Réserve Fédérale américaine. Mais la BCE peut-elle durablement demeurer dans cette posture ?

Les banques centrales, les pouvoirs publics se doivent, pour lutter contre l’inflation, refroidir l’économie, mais sans provoquer une violente récession. En poursuivant plusieurs objectifs, ils risquent de n’en atteindre aucun et ne pas juguler la hausse des prix qui sape les fondamentaux des États occidentaux.

Chaque réforme de l’indemnisation du chômage se veut plus incitative au retour à l’emploi que la précédente. Pourtant aucune n’a échappé jusqu’à présent à une logique comptable. Pour être pertinente, la vraie réforme doit s’inscrire dans une logique économique et assurer d’abord les emplois.

Actuellement, les perturbations s’accumulent dans la relation employeurs-employés. Les circonstances historiques posent une question fondamentale aux employeurs : comment satisfaire les employés qui gagnent en pouvoir, alors que la faiblesse des gains de productivité contraint le financement des augmentations salariales ?