Laden...
l’Évangile au Quotidien « Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » Jn 6, 68 |
Mardi 3 Août
Le mardi de la 18e semaine du temps ordinaire
Calendrier ordinaireVoir le commentaire ci-dessous
Bx Augustin Kazotic , Bx Michel Remón Salvador |
Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 14,22-36.
Aussitôt après avoir nourri la foule dans le désert, Jésus obligea les disciples à monter dans la barque et à le précéder sur l’autre rive, pendant qu’il renverrait les foules. |
Quand il les eut renvoyées, il gravit la montagne, à l’écart, pour prier. Le soir venu, il était là, seul. |
La barque était déjà à une bonne distance de la terre, elle était battue par les vagues, car le vent était contraire. |
Vers la fin de la nuit, Jésus vint vers eux en marchant sur la mer. |
En le voyant marcher sur la mer, les disciples furent bouleversés. Ils dirent : « C’est un fantôme. » Pris de peur, ils se mirent à crier. |
Mais aussitôt Jésus leur parla : « Confiance ! c’est moi ; n’ayez plus peur ! » |
Pierre prit alors la parole : « Seigneur, si c’est bien toi, ordonne-moi de venir vers toi sur les eaux. » |
Jésus lui dit : « Viens ! » Pierre descendit de la barque et marcha sur les eaux pour aller vers Jésus. |
Mais, voyant la force du vent, il eut peur et, comme il commençait à enfoncer, il cria : « Seigneur, sauve-moi ! » |
Aussitôt, Jésus étendit la main, le saisit et lui dit : « Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? » |
Et quand ils furent montés dans la barque, le vent tomba. |
Alors ceux qui étaient dans la barque se prosternèrent devant lui, et ils lui dirent : « Vraiment, tu es le Fils de Dieu ! » |
Après la traversée, ils abordèrent à Génésareth. |
Les gens de cet endroit reconnurent Jésus ; ils firent avertir toute la région, et on lui amena tous les malades. |
Ils le suppliaient de leur laisser seulement toucher la frange de son manteau, et tous ceux qui le faisaient furent sauvés. |
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Saint Augustin (354-430) |
« Ordonne-moi de venir vers toi sur l'eau »
Quand Pierre, plein d'audace, s'avance sur la mer, ses pas chancellent, mais son affection s'affermit (...) ; ses pieds s'enfoncent, mais il s'attache à la main du Christ. La foi le soutient tandis qu'il sent les flots s'ouvrir ; troublé par la tempête, il se rassure dans son amour pour le Sauveur. Pierre marche sur la mer porté plus par son affection que par ses pieds. (...) |
Il ne regarde pas sur quoi se poseront ses pieds ; il ne voit que la trace des pas de celui qu'il aime. De la barque, où il était en sûreté, il a vu son Maître et, guidé par son amour, il descend dans la mer. Il ne voit plus la mer, c'est Jésus seul qu'il voit. |
Mais dès qu'il est troublé par la force du vent, étourdi par la tempête, la crainte commence à voiler sa foi (...), l'eau se dérobe sous ses pas. La foi faiblit, et l'eau faiblit comme elle. Il crie alors : « Seigneur, sauve-moi ! » Aussitôt, Jésus, étendant la main, le délivre et lui dit : « Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté ? As-tu si peu de foi que tu n'as pas pu persévérer pour venir jusqu'à moi ? Pourquoi n'as-tu pas eu assez de foi pour arriver jusqu'au but en t'appuyant sur elle ? Sache-le désormais, cette foi seule te soutenait sur les flots. » Ainsi, mes frères, Pierre doute un instant, il va périr, mais il se sauve en invoquant le Seigneur. (...) Or, ce monde est une mer dont le démon soulève les vagues et où les tentations multiplient les naufrages ; nous ne pouvons nous sauver qu'en criant vers le Sauveur, qui étendra la main pour nous prendre. Invoquons-le donc sans cesse. |
|
Si vous ne souhaitez plus recevoir l'évangile par courriel, cliquez ici. |
Laden...
Laden...