Chers lecteurs et chères lectrices de L’Expresso, Cette semaine, le Parlement européen devrait confirmer la nouvelle Commission européenne, mettant fin à trois semaines de querelles politiques qui menaçaient de suspendre l’élaboration des législations européennes jusqu’à l’année prochaine. Les groupes pro-UE qui ont élu Ursula von der Leyen à la tête de l’exécutif (le PPE de centre-droit, les sociaux-démocrates de centre-gauche et le parti libéral Renew), ont trouvé un compromis et conclu un accord la semaine dernière. Mais celui-ci ne résout pas le conflit entre le PPE et les sociaux-démocrates, écrit Nicholas Wallace dans son article. Et la nouvelle donne n’empêche pas le PPE de se tourner vers ses voisins de droite pour chercher des majorités lorsque une opportunité se présente. La présidente du Parlement européen, Roberta Metsola, a déclaré à Euractiv que son objectif principal était de « créer et de maintenir une majorité pro-européenne qui se concentre sur des solutions constructives et sur l’avancement de notre Union ». « Je veux favoriser un consensus qui transcende les différences politiques, en travaillant pour obtenir le soutien le plus large possible, quel que soit le sujet, qu’il s’agisse d’économie, de migration ou de climat », a-t-elle défendu. Elle a exprimé sa fierté quant à l’efficacité du Parlement de forger rapidement des majorités sur des questions complexes et sensibles, citant comme exemples la question ukrainienne ou l’appel à un cessez-le-feu permanent au Proche-Orient. Merci à tous et à toutes pour votre fidélité, bonne lecture ! Pour nous partager une information, un commentaire ou simplement nous dire bonjour, écrivez-nous sur X ou à [email protected]. Sarah N'tsia Éditrice de l'Expresso |