Chaque année, et depuis un bon moment, plusieurs membres de notre équipe suivent les manifestations arlésiennes pendant la période estivale dont le point fort, cette année, a été l’inauguration de la Tour Luma Arles. La fondation Luma a été créée en 2004 par Maja Hoffmann, à Zurich, afin de soutenir la création artistique dans les domaines des arts visuels, de la photographie, de l’édition, des films documentaires et du multimédia. Considérée comme un appareil de production pour les multiples initiatives lancées par la fondation, elle produit, soutient et finance des projets artistiques qui visent à approfondir la compréhension des questions liées à l’environnement, aux droits de l’homme, à l’éducation et à la culture. Le 26 juin dernier l’édifice a été inauguré avec une première exposition, Prélude,réunissant des œuvres de quatre artistes émergents : Sophia Al Maria, Kapwani Kiwanga, Patrick Staff et Jakob Kudsk Steensen. Elle interroge les nouvelles relations avec la nature et la manière dont les récits écologiques et la destruction de l’environnement naturel influencent et modèlent nos réalités socio-politico-culturelles. À Arles encore, les Rencontres de la photographie est un festival estival annuel de photographie fondé en 1970; la programmation de cette année nous a permis de découvrir et admirer un talentueux créateur, le photographe chilien Enrique Ramírez. Artiste en résidence depuis 2020 à l’École nationale supérieure de la photographie, il vit et travaille entre Paris et Santiago. Il a étudié la musique populaire et le cinéma, remportant en 2013 le prix des Amis du Palais de Tokyo et en 2014 le prix Loop Fair, à Barcelone. L’an dernier il a été nommé pour le prix Marcel Duchampet une de ses rétrospectives a été présentée l’an dernier au Centre Pompidou à Paris. Comme vous le savez, pour chaque newsletter, nous devons sélectionner quatre articles concernant l’actualité politique. Cette semaine, nous mettons l’accent sur les premières mesures du gouvernement péruvien dirigé par Pedro Castillo, ainsi que les préparatifs de la campagne présidentielle au Nicaragua, où l’actuel président Daniel Ortega se présente pour la quatrième fois comme candidat. Nous poursuivons avec la triste situation des Haïtiens qui subissent des souffrances collectives à répétition et enfin Cuba qui, malgré les manifestations de rue, maintient son régime en place depuis 1959 et continue à maîtriser la contestation. Dans notre prochaine newsletter de début septembre, nous dévoilerons la programmation du festival littéraire Belles Latinas avec une vingtaine d’auteurs et traducteurs invités. Cette manifestation sera suivie, en novembre, par le festival de documentaires Documental, l’Amérique latine par l’image. Enfin, nous en profiterons pour rappeler à nos lecteurs qu’à chaque rentrée, nous faisons appel à des rédacteurs volontaires, afin d’épauler une rédaction entièrement bénévole. Cet appel s’étendra aussi au volontariat pour l’accueil et l’accompagnement des auteurs que nous recevrons pendant la deuxième quinzaine d’octobre. Januario ESPINOSA Directeur de la rédaction
La prochaine newsletter : le jeudi 2 septembre 2021 |