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l’Évangile au Quotidien « Seigneur, vers qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle » Jn 6, 68 |
Samedi 10 Juillet
Le samedi de la 14e semaine du temps ordinaire
Calendrier ordinaireVoir le commentaire ci-dessous
Ste Félicité et ses sept fils († 150) , St Canut |
Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 10,24-33.
En ce temps-là, Jésus disait à ses Apôtres : « Le disciple n’est pas au-dessus de son maître, ni le serviteur au-dessus de son seigneur. |
Il suffit que le disciple soit comme son maître, et le serviteur, comme son seigneur. Si les gens ont traité de Béelzéboul le maître de maison, ce sera bien pire pour ceux de sa maison. |
Ne craignez donc pas ces gens-là ; rien n’est voilé qui ne sera dévoilé, rien n’est caché qui ne sera connu. |
Ce que je vous dis dans les ténèbres, dites-le en pleine lumière ; ce que vous entendez au creux de l’oreille, proclamez-le sur les toits. |
Ne craignez pas ceux qui tuent le corps sans pouvoir tuer l’âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr dans la géhenne l’âme aussi bien que le corps. |
Deux moineaux ne sont-ils pas vendus pour un sou ? Or, pas un seul ne tombe à terre sans que votre Père le veuille. |
Quant à vous, même les cheveux de votre tête sont tous comptés. |
Soyez donc sans crainte : vous valez bien plus qu’une multitude de moineaux. |
Quiconque se déclarera pour moi devant les hommes, moi aussi je me déclarerai pour lui devant mon Père qui est aux cieux. |
Mais celui qui me reniera devant les hommes, moi aussi je le renierai devant mon Père qui est aux cieux. » |
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
Lettre de l'Église de Smyrne sur le martyre de saint Polycarpe (69-155) |
« Ne craignez pas ceux qui tuent le corps mais ne peuvent pas tuer l'âme »
Ils ne l'ont pas cloué, mais l'ont attaché. Lié au poteau, les mains derrière le dos, Polycarpe ressemblait à un bélier de choix, pris dans le troupeau en vue du sacrifice, un holocauste agréable à Dieu. |
Alors, levant les yeux, il a dit : « Seigneur, Dieu tout-puissant, Père de Jésus Christ, ton Enfant bien-aimé et béni, par qui nous t'avons connu, Dieu des anges et des esprits du ciel, Dieu créateur de tout l'univers et de toute la race des justes qui vivent en ta présence, je te bénis. Oui, tu m'as jugé digne de ce jour et de cette heure, digne d'être compté parmi tes martyrs et de boire à la coupe de souffrance de ton Christ. Ainsi mon âme et mon corps revivront avec toi pour toujours, grâce à l'Esprit Saint qui ne peut pas mourir. Accorde-moi d'être reçu aujourd'hui en ta présence avec tes martyrs, comme un sacrifice beau et agréable... Tu m'y as préparé ; tu me l'avais montré ; tu as gardé ta promesse, Dieu fidèle et vrai. Pour cette grâce et pour toute chose, je te loue, je te bénis, je te glorifie par le grand-prêtre éternel et céleste, Jésus Christ (He 4,14), ton Fils bien-aimé. Par lui, qui est avec toi et l'Esprit, gloire à toi maintenant et dans les siècles à venir. Amen ». |
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