Good Economie Les Echos Vendredi 23 septembre 2022
 
 
 
 
Le mot de la rédaction
 
 

Les entrepreneurs disruptifs tiennent le haut de l’affiche, cette semaine, dans votre newsletter. Une ex-consultante qui sait ce que vider son armoire veut dire. Un bétonneur repenti devenu apôtre du bois. Un hôtelier qui rend le deux-étoiles sexy. Une famille où on va au charbon pour sauver la planète. Pour compléter ce menu inspirant, une initiative européenne qui met les entreprises face à leurs responsabilités, et un voile qui se lève chez Mickey. Bonne lecture et bon week-end !

 
 
 
 
 
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Le chiffre de la semaine
 
250 millions d’euros
 

C’est le montant annoncé par le gouvernement en faveur du Plan vélo pour 2023.

 
 
 
 
 
 
 
L'entrepreneur à impact
 
 
 
 
 
 
 
 
La Chronique de Stefano Lupieri
 
 
Déforestation importée

C’est un tournant majeur. Largement salué par les défenseurs de l’environnement. Le Parlement européen a adopté la semaine dernière à une très large majorité un projet de règlement visant à mettre fin à ce qu’on appelle la « déforestation importée ». Bientôt, les entreprises européennes devront donc garantir que les matières premières dont elles s’approvisionnent ne contribuent pas à ravager les forêts dans leurs pays d’origine. Surtout, les ONG ont réussi à convaincre les eurodéputés d’adopter la liste de productions concernées la plus exhaustive. Sont donc dans le collimateur le soja, l’huile de palme, la viande de bœuf, la volaille, le cacao, le café, le bois, le caoutchouc, le cuir et le maïs. Beaucoup de ces marchandises proviennent en effet de terres cultivées après avoir été déboisées sans ménagement, souvent par le feu. Selon un rapport du WWF, l’Europe serait ainsi responsable de 16% de la déforestation mondiale. Greenpeace précise qu’entre 2005 et 2017, les importations de l’UE ont provoqué le déboisement de 3,5 millions d’hectares, principalement à cause du soja (31%) et de l’huile de palme (24%). En France, les entreprises étaient déjà soumises par la loi à un devoir de vigilance. Ce qui n’a pas empêché les groupes Casino et Carrefour de se faire épingler en 2021 par l’ONG Mighty Earth pour non-respect de ce texte. Dans la foulée, en décembre dernier, les enseignes Auchan, Lidl et Carrefour se sont engagées à ne plus se fournir auprès de trois géants brésiliens de la viande soupçonnés de faire du « blanchiment de bétail » visant à tromper sur l’origine des bêtes. Si le texte est adopté en l’état, les entreprises devront certifier, documents à l’appui, l’origine propre de leurs marchandises. Ce qui devrait avoir un impact systémique positif. A condition cependant d’accompagner la transition des producteurs locaux qui, notamment en Afrique, ne déboisent pas pour le plaisir mais pour subvenir aux besoins de leur famille !

 
 
 
 
 
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