Grâce à la mobilisation des membres de Contribuables Associés lors de l’Argus des communes 2023, la Direction générale des collectivités locales nous a fourni cette année un peu plus facilement les données chiffrées sur la gestion des communes françaises. Il semblerait que les hauts fonctionnaires et le Ministre aient compris que la fronde des contribuables était tenace. Mais attention si nous relâchons la vigilance ils retomberont dans les vieux travers de l’opacité. Maintenant que nous disposons des documents nous devons décortiquer et analyser des centaines de milliers de données chiffrées afin de livrer une note de gestion des 35 945 communes de France. Pour cela, il faut une équipe au grand complet pour les quatre prochaines semaines. Aujourd’hui, le budget disponible pour mener à bien ce chantier ne me permet pas d’embaucher les spécialistes dont j’ai besoin pour cette mission. La version 2024 de l’Argus des communes risque bien de rester dans les cartons. Nous devons cependant absolument l’éditer. C’est le seul outil à la disposition des Français pour connaître la santé financière de leur commune et la note de gestion de leur maire. En ce début d’année 2024, tous les maires ont le nez dans les comptes et ils s’apprêtent à faire voter leur budget. Comme nous l’avons dit de nombreuses fois, les économies commencent à notre porte. Nous n’avons donc pas de temps à perdre et devons rappeler de toute urgence l’équipe 2023 pour produire l’Argus des communes 2024. Alors que l’inflation était au plus haute, la hausse de la taxe d’habitation a laissé un goût très amer dans la bouche des Français. Nous devons pointer du doigt les maires qui se lâchent dans leurs dépenses si nous ne voulons pas revivre une hausse record comme en 2023. Attention aux élus locaux qui nous expliqueront que ce n’est pas leur faute mais « la faute à inflation, la faute à l’État… ». C’est parce que nous sommes toujours dans cette culture de « ce n’est pas moi c’est l’autre » que nous n’en finissons pas avec les impôts et taxes. Il est temps que les maires se responsabilisent et fassent des coupes budgétaires. • Combien de subventions distribuées à des associations dormantes, mais dont les membres assurent les voix nécessaires à la réélection ? • Combien de subventions versées à des associations de quartier pour assurer la paix plutôt que de neutraliser les fauteurs de troubles ? • Combien de routes qui ne mènent nulle part ? • Combien de salle des fêtes qui prennent l’eau ? • Combien de centres de santé restés fermés parce qu’aucun professionnel de santé ne s’y est installé ?... Les maires ont un peu plus d’un an pour rectifier le tir et proposer des budgets à l’économie avec une gestion saine de leur ville. Dans un an, bon nombre d’entre eux vont rentrer en campagne pour essayer de garder leur poste après l’élection municipale de 2026. C’est cette année que nous devons montrer du doigt les maires mauvais gestionnaires et féliciter les maires vertueux. Ils savent que leur réélection en dépend. L’Argus des communes est l’outil incontournable des candidats d’opposition pour dénoncer la gestion du candidat sortant lors de la campagne électorale. Mais surtout, sans cet outil il est quasiment impossible pour les Français de contrôler leur maire. Pourtant, nos impôts commencent par être dépensés à la porte de notre maison ou notre immeuble. Les grands médias nous ont déjà contactés pour savoir quand nous allons présenter la version 2024 de l’Argus des communes. Je les fais patienter car pour le moment, je ne peux pas le finaliser faute du budget nécessaire. Madame, Monsieur BA498818EC@NEWSLETTERCOLLECTOR.COM, c’est parce que vous faites partie de nos soutiens les plus fidèles que je me permets de vous demander de l’aide pour ce projet. Vous savez à quel point il est capital qu’il voie le jour. Car les élections municipales arrivent à grands pas. Nous devons ensemble traquer toutes les économies là où elles peuvent être réalisées.
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