Tout le monde aime le blues parce qu’il ne parle que de nous. La rencontre des deux guitaristes virtuoses ne dit pas autre chose, deux générations, deux parcours et une même veine qui les traverse tous les deux, un lien d’humanité. Ce qui fait la différence c’est la route, le chemin et le voyage, chaque moment de vie, chaque rencontre, chaque découverte, chaque joie et chaque peine deviennent des notes, et leur générosité qui s’entremêle, les mots se posent… et tout ça, ça devient le blues !

Enfant du monde d’aujourd’hui, Imany ? Un jeune mannequin qui rêve d’Amérique et des vibes new-yorkaises, se retrouve derrière le comptoir d’un bar et pourtant une force incroyable la pousse vers la musique, avec une arme imparable, sa voix. Mais sa voix est unique, si atypique qu’il lui faut l’apprivoiser. Ce qu’elle fait et se lance avec les grandes divas dans le viseur. Mais Imany se fait rattraper par le monde qui s’empare d’un de ses titres, le remixe et la voilà propulsée en tête des charts dans une direction qui ne lui ressemble pas. Elle reste calme et déterminée, Imany est une femme, elle chante de la Soul !

Pas besoin d’écrire plus sur George Benson, rien qui ne dira mieux le plaisir que vous avez en fredonnant les multiples tubes qui ont accompagné votre vie. Mais parlons de Pittsburgh, plutôt, c’est Ahmad Jamal qui nous a fait la confidence, Pittsburgh est une ville qui a donné quelques-uns des plus grands musiciens américains et parmi eux George Benson. Pittsburgh est idéalement placée à la confluence de trois rivières, considérée dans l’histoire comme la porte de l’ouest sauvage, la ville a marqué l’histoire de l’Amérique et porte une belle prospérité. Est-ce qu’il y a un rapport entre les deux ? Ahmad comme George Benson en sont très fiers !

Afro Beat, l’expression s’est imposée et c’est lui qui l’a inventée. Mais qu’est-ce que veut dire inventer dans ce cas, comme toute nouvelle musique, comme toute nouvelle expression, elle est l’incarnation d’une vibration très ancienne dans un monde qui change ; on n’invente pas, on transporte, on transforme. L’afrobeat, ce sont les rythmes yoruba qui rencontrent les ondes du jazz, du funk et sûrement d’autres sonorités des années 70. Celui qui porte ce rythme, c’est Tony Allen aux côtés de Fela. Le batteur nigerian en est conscient puisqu’il plonge lui-même dans ses influences et y retrouve Art Blakey. The wheel spins !

Vous pouvez entendre les premières notes d’un ensemble nouveau, issu des couloirs et campus d’une Université rassemblée et entièrement tournée vers la culture. Ils sont étudiants, professeurs, personnels, ils font de la musique avec la même passion que tout le reste, ils aiment le partage, le dialogue et le travail. Ça tombe bien, ils ont rencontré Nicolas Folmer, lui aussi animé de la passion de la musique et celle de transmettre, inspiré et exigeant. Ensemble ils s’embarquent pour une jolie aventure, la mise en route d’un Big Band Universitaire. Vous voulez en être ? Alors préparez-vous pour septembre, en point de mire, une ouverture de MP 2018 Quel amour !

Irez-vous retrouver le chemin du Château de l’Emperi qui a accueilli tous les plus grands jazzmen dans les années 80, ou vous laisserez-vous emporter par la magie de Jacques Schwarz Bart ? Attiré par une irrésistible envie, vous allez vivre une expérience inhabituelle à suivre la voix de Moonlight Benjamin, véritable prêtresse vaudou et le saxophone de brother Jacques. Professeur à Berkley, il est entre NewYork et les Antilles, petit à petit, la métropole le découvre et il s’est entouré d’autres musiciens importants comme Gregory Privat, Stéphane Kerecki ou Arnaud Dolmen. Le Jazz traverse les murs !

Mardi juin  JAZZ RACINE HAÏTI
Jazz Racine Haïti (Quintet) : Jacques Schwarz-Bart : sax | Moonlight Benjamin : voix | Gregory Privat : piano | Stephane Kerecki : contrebasse | Arnaud Dolmen : batterie
> Premier concert : Cécile Andrée

Lundi juillet  ÉRIC LEGNINI  WAXX UP
Eric Legnini : fender | Boris Pokora : sax | Annaelle Potdevin : chant | Hugh Coltman : chant | Franck Agulhon : batterie | Daniel Romeo : basse 
> Premier concert : Andrea Capparos trio

Olivier Lalauze réconcilie la tradition et la modernité avec de brillantes compositions dont les sources d’inspiration évoquent Charlie Parker et John Coltrane. Lauréat du tremplin Jazz à Porquerolles et celui de Jazz Radio, Olivier s’impose comme un des artistes jazz les plus prometteurs de notre région. Après une tournée de trois mois en Chine, Olivier revient à Marseille et nous offre un Jazz Around éclatant.

Le rendez-vous annuel du Parc de La Moline se rapproche un peu plus du Jazz, quoi de plus normal pour une musique de fête qui rassemble toutes les générations et parle avec tout le monde. Deux soirées de haut vol. Le 3 juillet en ouverture Les Impatients du Jazz, l’Orchestre surprenant et surtout prenant, ouvrira la voie pour une voix soul venue de l’âme du swing, celle de China Moses. Le 4 juillet, ce sera tout pour la fête avec les 14 furieux de I mean Funk Power… et un tourbillon puissant, Quand Electro Deluxe entre en scène, tout se met à bouger !

Lundi  juillet
LES IMPATIENTS DU JAZZ II
Fred Pichot : direction artistique, composition, sax | Jean-Michel Troccaz : batterie | Sylvain Terminiello : basse
CHINA MOSES – NIGHTINTALES
 China Moses : chant | Luigi Grasso : saxophone | Joe Armon Jones : piano | Marijus Aleksa : batterie | Neil Charles : basse

Mardi  juillet
I MEAN FUNK POWER
13 musiciens furieux issus de l'IMFP qui réinventent le funk !
ELECTRO DELUXE 
Gael Cadoux : claviers | Thomas Faure : saxophones | Arnaud Renaville : batterie | James Copley : chant | Jeremie Coke : basse | Vincent Payen : trompette | Bertrand Luzignant : trombone

Toutes les informations sur la circulation et le stationnement pour se faciliter la vie et profiter du Festival, les 20 21 et 22 juillet prochain sont maintenant disponibles sur www.marseille.fr et Allô Mairie. Privilégiez les transports en commun, le covoiturage, la marche à pied.... et le vélo !