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Bonnes lectures à tous, prenez soin de vous et des vÎtres,

Les frontiÚres reflÚtent l'esprit du temps. Elles évoluent au gré des sociétés, baromÚtres de leurs conflits, de leurs peurs, de leurs conquêtes et de leurs ambitions. Servent-elles à protéger ou à exclure ? Favorisent-elles la paix ou la guerre ? La sécurité des peuples ou leur cohésion ?

L’épidémie de coronarivus vient briser l’enchaînement des temps sociaux – temps d’école, de travail, de loisir
 – et nous oblige ainsi à fabriquer un nouvel horizon temporel. Avec quelles conséquences à long terme ?

La crise mondiale suscite des idées de futurs alternatifs. C’est la signature humaine que de se projeter dans l’avenir, inventer des bifurcations, construire des utopies et s’en servir de phare pour avancer dans le temps.

Que peut-on reprocher aux droits de l’homme ? De faire le lit de l’individualisme ? D’être partie prenante du néolibéralisme ? Reste que sans eux, aucune démocratie n’est possible.

Figure de proue de la psychologie de l’enfant, Alison Gopnik critique la diffusion de rÚgles d’éducation, prétendument universelles, stressantes pour tous.

La premiÚre révolution industrielle semble être portée par une vague d’innovations techniques. Pourtant, les historiens ne s’accordent ni sur le découpage ni sur les causes de l’industrialisation de l’Occident.

En 1828, le philosophe John Stuart Mill déclarait que « ce n’est pas la personne qui espÚre quand les autres désespÚrent, mais celle qui désespÚre quand les autres espÚrent qui est admirée par beaucoup comme un sage ». La proposition semble se vérifier de nos jours car les observateurs soutenant que l’état du monde n’est pas si mauvais et qu’il y a des raisons d’espérer sont traités, au mieux, de doux rêveurs.